mercredi 31 octobre 2012

Les prix artistiques de Buenos Aires toujours en souffrance [Actu]


Depuis les années 1930, la ville de Buenos Aires organise, tous les deux ans, des concours artistiques dont les premiers prix sont une modeste rente viagère pour chaque lauréat.
Depuis janvier 2010 (voir mon article du 6 février 2010), le Gouvernement de la Ville Autonome a suspendu le règlement des rentes à une trentaine de lauréats dont plusieurs sont aujourd'hui octogénaires. Les concours qui ont eu lieu l'année dernière n'ont même pas donné lieu au début d'un paiement de la moindre mensualité aux lauréats que le jury a pourtant informé dans les formes en temps et en heure et le ministère de la Culture de Buenos Aires fait la sourde oreille aux nombreuses réclamations qui ne cessent de venir depuis plus de deux ans des secteurs concernés (littérature, théâtre, arts plastiques, musique). Pourtant, les montants des rentes attribuées figurent toujours sur le budget officiel annuel de la Ville, tel qu'il a été voté par la Legislatura, la chambre législative locale. Où va donc cet argent, s'il n'est pas distribué à ses attributaires ?

Les artistes primés ont commencé à s'organiser. Les lauréats 2003-2009 (Premios Municipales 2003-2009) se sont même constitués en collectif qui s'est inscrit sur Facebook, où il compte déjà 1600 amis.

Comme à son habitude, Página/12 relaie dans son édition de ce matin les réclamations des artistes et du secteur culturel portègne, de plus en plus abandonnés par le gouvernement Macri un an après sa réélection en juillet 2011.

Pour aller plus loin :