lundi 7 janvier 2013

Clins d'œil à Picasso par Miguel Rep [Humour]



Hier, quand j'ai vu le premier dessin à la une de Página/12, j'ai éclaté de rire et je me suis demandé si j'allais ou non publier un article à ce sujet. Au moins une fois par semaine, je suis confrontée à un choix de ce genre et je me suis dit que finalement, tant pis, je laisserais cette info de côté. Mais ce matin, Rep a remis le couvert, toujours avec Picasso et avec Guernica. Alors aujourd'hui, je le fais quand même, cet article. C'est lui qui a gagné !

Dans la nuit, entre hier et aujourd'hui, le Picasso imaginé par Rep a grandi et cela nous donne les deux dessins différents dont je vous traduits les textes, lesquels se passent, me semble-t-il, de commentaires.

Ci-dessus (au jour des Rois, publié hier par conséquent)

Le petit Paul, le petit Picasso
La mère (ou le père) depuis la salle de séjour : Popol, arrête de dessiner et viens ici que les rois mages puissent te donner tes cadeaux (1)
Pablo : Je suis contre la monarchie, espèce de c... ! Je suis républicain.
(Traduction Denise Anne Clavilier)

Dans l'édition de ce matin, Popol a grandi, il a toujours la passion des arts plastiques et il n'a déjà presque plus un cheveu sur le caillou. La guerre d'Espagne fait rage et Franco vient de noyer le petit village basque de Guernica sous une pluie de bombes gracieusement offertes par les nazis.


C'est obscène
Grumpf... Pfiouf !
Odieux
Dégoûtant, et c'est peu de le dire
Peintre à la noix !
Les modèles de Guernica mécontents du tableau, une fois terminé.
Ignares ! (2)
Picasso : Et en plus, je les ai payés !
(Traduction Denise Anne Clavilier)

Miguel Rep ne respecte rien ni personne, même pas les grandes œuvres et les génies qui les ont signées !


(1) Souvent ce sont des adultes déguisés, grimés, maquillés, de manière plus ou moins convaincantes, qui passent en cortège dans toutes les rues, entrent chez les particuliers qui le veulent bien et distribuent leurs cadeaux aux enfants, cadeaux que les parents ont au cours de la nuit disposés au pied du sapin.
(2) Pour ma traduction, je me suis inspirée de mes lectures des immortels albums d'Astérix et donc du personnage à peine susceptible d'Assurancetourix. Merci René Goscinny (né et élevé à Buenos Aires, ceci explique peut-être cela).