lundi 29 avril 2013

Le photographe de Clarín blessé à Barracas reste à l'hôpital [Actu]

José (Pepe) Mateos photographié ce week-end à l'hôpital britannique
où il est soigné à Buenos Aires

Vendredi dernier, Pepe Mateos, photographe de Clarín, a été blessé pendant l'opération de maintien de l'ordre qu'a menée la Police Métropolitaine aux abords de l'hôpital Borda (voir mon article d'avant-hier et celui d'hier). Il faisait son travail de journaliste. Il a été frappé, visiblement assez sérieusement blessé puisqu'on le voit porter une minerve, maintenu allongé au sol et menotté puis arrêté en public, ce qu'un confrère de La Nación n'a pas hésité à fixer sur son appareil photo.

Le journaliste a été hospitalisé à l'Hôpital Britannique où il est suivi car on craint une détérioration de son état, notamment un risque de déshydratation, ce qui, si c'est vrai, indiquerait que les organes internes ont peut-être souffert du traitement de choc qui lui a été infligé.

Ce qui est remarquable, c'est que l'information vient de Clarín dont la rédaction n'est donc pas prête à passer l'éponge sur les violences organisées ou autorisées par le ministre macriste de la sécurité à Buenos Aires. Certes, il faut compter sur le corporatisme des journalistes, qui font toujours bloc dès que leurs conditions de travail et la liberté d'exercice de leur métier sont menacées mais tout de même, de la part de ce quotidien-là, cette persévérance dans la contestation du gouvernement de Mauricio Macri est à marquer d'une pierre blanche.

Pour aller plus loin :