vendredi 17 janvier 2014

Un lundi chez Carlos Gardel, grâce au Roman national argentin, voyage culturel, solidaire et humain [Human Trip]

Un portrait de Carlos Gardel dans une rue, Abasto
Après un dimanche sans programme préétabli où vous pourrez visiter des musts touristiques comme la Feria de Mataderos (artisanat et traditions rurales) ou la Feria de San Telmo (grand marché à l'air libre tout au long de la rue Defensa), où vous pourrez aussi aller danser si vous le souhaitez à la milonga del Indio, à l'air libre dans le quartier de San Telmo, si elle résiste encore et toujours au promoteur, où vous pourrez enfin visiter tel ou tel musée que nous n'avons pas pu mettre au programme faute de temps (il faudrait plus d'un mois pour faire le tour de tout ce qui peut nous intéresser à Buenos Aires, et encore ! Il faudrait encore faire des choix cornéliens!), nous consacrerons notre lundi 5 mai 2014 à Carlos Gardel, dans le cadre de ce voyage culturel à Buenos Aires que j'accompagnerai sous l'égide de l'agence de tourisme équitable et solidaire Human Trip, installée à Aix-en-Provence.

Il nous aura fallu parcourir tout ce chemin historique pour apprécier à sa juste valeur l'œuvre de cet artiste, né en France le 11 décembre 1890 et mort accidentellement à Medellín en Colombie le 24 juin 1935. Sa voix a été inscrit au Patrimoine immatériel de l'Humanité, comme l'est aussi le tango, ce genre typique des villes du Río de la Plata dont il a été le plus grand ambassadeur de 1924 à sa mort, à la fin de sa plus longue tournée mondiale.




Nous passerons donc la journée en sa compagnie (car il est encore très vivant aujourd'hui dans sa ville de Buenos Aires), visitant tout à tour le quartier de l'Abasto où il a grandi et qu'il n'a pratiquement jamais déserté, où il avait acheté une maison, transformée depuis une quinzaine d'années en un musée dont je vous parle assez souvent dans ce blog (le Museo Casa Carlos Gardel), le cimetière de la Chacarita où une souscription nationale lui a élevé un monument qui ne manque ni de charme ni d'élégance...
Nous prendrons un cours de danse dans le patio du musée (pour ceux qui le souhaitent bien entendu). Il est prévu qu'il s'agisse d'un cours d'initiation mais si toutefois, il y avait parmi nous des danseurs chevronnés, qu'ils soient sans crainte : les professeurs les repéreront de suite et se feront un plaisir d'adapter le contenu du cours à leurs capacités techniques. Et puis n'oublions pas de rester humbles : même les plus calés peuvent tirer profit d'un cours débutant lorsqu'il est donné avec talent et authenticité...




Nous déjeunerons aussi comme Carlitos dans le décor typiquement portègne du Café de los Angelitos, où il avait l'habitude de souper après ses propres récitals. D'un puchero ou d'une pizza, selon la saison. La nuit, ce café n'était pas particulièrement bien fréquenté. On murmure même qu'il doit son nom aux gus qui, très tard dans la nuit, venaient s'y taper la cloche et qui n'étaient pas précisément des enfants de chœur. Ce serait les policiers du quartier qui l'auraient donc surnommé, par antiphrase, le café des Angelots, rapport à la canaille qu'on y trouvait un peu trop souvent à leur goût. Une autre version, moins croustillante, veut que l'établissement doive son nom aux deux chérubins en bas-relief qui en égaient la devanture à la mode italienne. Vous pouvez adopter une version ou l'autre selon qu'il vous plaira.

Le soir, le Café de los Angelitos devient, au premier étage, un cena-show pour touristes, avec des spectacles très chers que les Portègnes ne voient jamais et n'aiment guère. Ce ne sera pas notre heure (en tout cas, ce n'est pas prévu dans le programme).
Nous finirons cette journée consacrée au mythe immortel en revenant à notre point de départ, le Museo Casa Carlos Gardel où nous visiterons les deux expositions, la permanente dans les trois pièces du rez-de-chaussée et la temporaire qui occupe les murs du patio, inondé par la voix du Zorzal Criollo. C'est dans ce patio et cette pièce adjacente que tous les mercredis où il se trouvait à Buenos Aires, le grand artiste répétait avec ses musiciens et la porte était ouverte au voisinage ouvrier, qui pouvait ainsi profiter de son talent, sans bourse délier. C'est là aussi qu'il inventa Silencio, ce tango consacré aux mères de France qui avaient perdu leurs enfants pendant la Grande Guerre, comme c'était le cas de sa propre grand-mère, et avec lequel il fit chavirer le cœur des Parisiens en 1932.


Museo Casa Carlos Gardel, exposition permanente,
la salle de séjour, le long de la rue Jean Jaurès

A 18h30, nous prendrons place dans le patio pour écouter le concert du lundi, ce cycle intitulé Mis tardes con Gardel, dont je vous parle toutes les semaines d'avril à décembre et dont vous pouvez retrouver le fil en cliquant sur le nom du musée dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus.
Vers 21h, le groupe aura quartier libre, pour rentrer à l'hôtel, dîner en ville, aller danser ou tout ce dont vous pouvez rêver dans la nuit portègne.
L'avenue Corrientes est à deux cuadras du musée, cette avenue dont on dit qu'elle ne dort jamais, l'artère des théâtres, des musées, des cinémas, des cafés et de quelques librairies aux horaires extensibles.

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Pendant tout le séjour, nous serons au Monserrat Apart Hotel, qui propose des chambres équipées d'une kitchenette, où il est donc permis de prendre un repas sur le pouce. Ce mode d'hébergement permet d'équilibrer le budget et le régime alimentaire de chacun (c'est nettement moins cher et beaucoup plus sain que de prendre tous ses repas au restaurant car cela évite les commissions léonines des intermédiaires en tout genre. Et Dieu sait s'ils sont gourmands !). Le matin, l'hôtel propose un petit-déjeuner sous forme d'un buffet international avec quelques spécialités argentines.
Vous pouvez consulter le site Internet de cet hôtel, les informations reflètent la réalité de l'établissement.
Le Monserrat Apart Hotel dispose aussi d'une page Facebook.

Le programme complet du séjour est disponible en format imprimable sur mon site Internet et en lecture en ligne sur le site de l'agence Human Trip, qui est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions (conditions de vente, modalités de paiement et d'inscription et toutes les autres questions techniques).
Ce séjour comporte plusieurs soirées libres, notamment à l'intention des danseurs de tango qui souhaitent profiter des milongas portègnes.
Vous pouvez retrouver Human Trip sur certains salons du tourisme, un peu partout en France.
Le 12 avril dans l'après-midi, je donnerai une causerie sur les atouts culturels de Buenos Aires dans le cadre de mon partenariat avec cette agence au salon ABM, Espace Reuilly, à Paris dans le 12e arrondissement.

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Grâce à son correspondant sur place, Human Trip peut vous proposer des extensions vers d'autres destinations, tant en Argentine que dans les pays limitrophes, à l'intérieur des dates prévues (vous pouvez sauter des étapes de notre séjour si vous le souhaitez), soit avant l'arrivée du groupe, le 25 avril, soit après son départ le 7 mai.

L'agence est à votre service
pour vous construire un programme sur mesure.
Contactez-la par mail (info@humantrip.fr)
ou par téléphone (04 86 11 01 71).

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Pour en savoir plus sur le contenu de cette journée :
cliquez sur le nom de Carlos Gardel dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search
ou sur celui du Museo Casa Carlos Gardel
Voir également mon article intitulé Promenade dans la Buenos Aires de Carlos Gardel, qui date de 2009.
Vous pouvez également visiter la page Internet du musée sur le Portail des musées municipaux de Buenos Aires et vous connecter à sa page Facebook (pour l'heure, c'est les vacances d'été).
Vous pouvez aussi aller jeter un coup d'œil au site Internet du Café de los Angelitos, qui malheureusement ne parle que du cena show (c'est d'un kitch !).
Ce café historique a réouvert ses portes en juin 2007 après un long abandon, après qu'un dramatique incendie l'avait ravagé il y a de nombreuses années. Quelques tables de l'ancien café ont été préservées et garnissent aujourd'hui le patio du Museo Casa Carlos Gardel. Mais il faut éviter de les toucher (l'incendie les a rendues très fragiles).