lundi 3 novembre 2014

Une grande danseuse à l'honneur ce soir au Palacio Carlos Gardel [à l'affiche]


Ce soir, lundi 3 novembre 2014, à 19h30, la Academia Nacional del Tango rend hommage à la grande danseuse María Nieves, qui a fêté ses 80 ans le 6 septembre dernier.

Ce plenario (voir ci-contre la Trousse lexicale d'urgence, en partie médiane de la Colonne de droite) se tiendra comme d'habitude au Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, au premier étage, avenida de Mayo 833. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Œuvre rituelle de la soirée : Canción de rango (chanson prestigieuse) de Raúl Kaplún et José María Suñe, par Rodolfo Biaggi et son orchestre, avec le chanteur Carlos Acuña.

Pour l'hommage à Aníbal Troilo, dont le centenaire s'achemine vers sa conclusion : quelques moments du grand musicien au cinéma et à la télévision.

La partie principale de la soirée appartiendra au cycle Las estrellas del Tango cuentan sus éxitos, avec la présentation de la biographie de l'artiste, signée par la journaliste María Oliva, Soy Tango, aux Editions Planeta Argentina.

María Nieves et Juan Carlos Copes, pendant les fêtes du Bicentenaire (mai 2010)
Images TV Pública

El pollo Ricardo (entendez "Le poussin Ricardo" ou "Le mouflet Ricardo"), interprété par la Selección Nacional de Tango,
sous la direction de Leopoldo Federico,
lors du grand concert du Bicentenaire de la Révolution de Mai en 2010 (1).

Le livre est sorti en Argentine début août, au prix de 185 $ (peso argentin). Il a été présenté à La Boca dans le cadre du festival de tango de Buenos Aires cet hiver (austral).

Pour en savoir plus :
consulter le site Internet de Planeta de Libros, le site argentin du groupe éditorial espagnol
lire aussi la présentation du livre dans le blog Maldito Tango, hébergé par le journal La Nación
lire l'article consacré à María Nieves dans Balletin Dance, la revue argentine de danse, qui s'intéresse à toutes les danses.

Par ailleurs, la danseuse est sur Facebook où vous pouvez suivre son actualité.


(1) Le Ricardo en question était un jeune homme de bonne famille qui brillait dans le monde jugé interlope du tango par son talent de danseur et par les sous qu'il dépensait sans compter et qui ont permis à de nombreux musiciens et de nombreuses filles dites faciles de vivre un peu mieux, voire à ne pas mourir de faim, à la Belle Epoque.