vendredi 12 décembre 2014

Présentation du nouveau disque de Adriana Varela ce soir au ND Teatro [à l'affiche]


La plus rockeuse des chanteuses de tango vient de sortir chez Melo un nouveau disque, intitulé Adriana Varela y piano, qui reprend des enregistrements en publics effectués au cours de trois concerts à Punta del Este, en Uruguay. Des tangos classiques avec une pointe de rock et toujours cette voix rauque et cassée qui la caractérise.

Aujourd'hui, vendredi 12, et demain, samedi 13 décembre 2014, à 21h, Adriana Varela est sur la scène du ND Teatro, Paraguay 918, dans le quartier de Retiro.

Dos et tranche de la jaquette.
Contenu de l'album (du bon vieux tango des familles - pas de création contemporaine)

Prix des places : de 150 $ARG à 300.
Possibilité de réserver en ligne (plateanet) depuis le site Internet de la salle.

La couverture de Página/12, Cultura  & Espectaculos, ce matin

Página/12, qui apprécie beaucoup cette chanteuse, lui consacrait ce matin la une de ses pages culturelles, avec grande photo et longue interview, où elle reconnaît qu'elle n'écoute jamais de tango (ce qui explique peut-être pourquoi elle s'écarte si fort de toute espèce de tradition et joue les électrons libres dans ce monde qui tient pourtant tant à ses particularismes). Elle y annonce un nouveau disque, que produira son fils Rafael et donne des nouvelles d'un chanteur de ses amis, un artiste de variété que les journalistes suivent de clinique en hôpitaux depuis des années, Cacho Castaña.
Pour elle, son travail dans et autour du tango serait une quête d'identité. L'entretien me paraît néanmoins vaguement verbeux. Elle parle un peu de cheminement et beaucoup d'elle, avec cette tendance auto-référentielle qui caractérise ses interventions dans la presse comme au cinéma (voyez comment dans Pichuco de Martín Turnes, elle ne parle en fait que d'elle-même et jamais vraiment de Aníbal Troilo, qu'elle n'a de toute manière pas connu).

Chez les disquaires argentins en ligne, l'album s'affiche aux alentours de 150 $ ARG, ce qui est déjà une coquette somme pour un CD en Argentine (mais en général, les disques de cette artiste ne sont pas très bon marché).

Comme Daniel Melingo, autre transfuge du rock et autre voix cassée du tango, elle fait partie de ces artistes esthétiquement border-line qui ravissent le public argentin ou l'insupportent. A vous de vous faire votre propre idée.

Pour en savoir plus :
lire la dépêche (développée) de Télam
visiter le site Internet de l'artiste (des extraits sonores de ses précédents disques sont disponibles mais rien sur la nouveauté. Plusieurs vidéos ont aussi été mises en ligne).