lundi 26 janvier 2015

Au festival de Cherbourg [Retour sur Images]

Le 20 janvier à l'Hôtel de Ville

Mardi et mercredi dernier, j'étais à Cherbourg-Octeville puis à Tourlaville pour présenter la haute figure du général José de San Martín (1778-1850) dans le cadre du festival Cinemovida, organisé par l'association normande La Mancha, présidée par Jean-Marie Ciamporciero, et soutenu entre autres par la Mairie de Cherbourg-Octeville, l'Espace Culturel Leclerc, Radio Bleue Cotentin et l'hôtel Balladins Cherbourg.

Présentation par Monsieur le Président... 

Entre le drapeau argentin démesuré, tiré du trésor municipal et destiné ordinairement à flotter au vent face au port, et la gigantesque cheminée récupérée dans les ruines d'une abbaye cherbourgeoise disparue sous les bombes du débarquement, j'ai présenté une conférence (1) sur le héros des droits de l'homme que fut San Martín tout au long de sa vie et tout particulièrement pendant la révolution sud-américaine (1810-1830). La salle était bien remplie malgré la neige fondante qui tombait dehors.

Avec Serge Davy, le lendemain

Le lendemain, à l'hôtel, j'ai répondu aux questions de Serge Davy, de l'association caennaise Tempo Tango, qui anime une émission en ligne sur son site Internet. Il y a un peu plus de quatre ans, en octobre 2010, j'avais déjà été invitée à Caen par Tempo Tango, qui avait installé ma conférence dans la très belle ancienne église du Vieux Saint-Sauveur... Un beau souvenir pour tout le monde.
Lorsque l'émission sera disponible, j'en informerai bien entendu les lecteurs de ce blog.


Dans l'après-midi, j'ai dédicacé mes ouvrages sur l'Argentine à l'Espace culturel Leclerc de Tourlaville tout en y animant une dégustation de mate, avec un échantillonnage de yerba mate tiré de mes réserves personnelles, soit des marques qui ne sont pas disponibles sur le marché européen. A côté de moi, j'avais donc fait afficher les cartes des deux Provinces productrices pour que le public puisse situer les coopératives productrices : Colonia Liebig (Playadito), Andresito et La Obereña.
Mes cinq ouvrages sur la culture argentine restent disponibles dans cette très belle librairie située à l'entrée de l'hypermarché. L'Espace culturel Leclerc pratique la réduction légale de 5% sur tous les livres, sans condition d'adhésion à un programme de fidélité.


L'Espace avait aussi fait venir la jeune association La Tangomanie pour des démonstrations chorégraphiques qui se répéteront mercredi prochain, 28 janvier (2). Un petit mot en particulier pour saluer cette association qui rassemble des danseurs humbles, hyper-sympathiques, qui ne cherchent pas à éblouir la galerie mais interprètent la musique en l'écoutant à deux et dansent avec une technique tranquille qu'ils construisent sans hâte et qui présente donc une solidité que l'on trouve rarement à Paris. Tout cela paraît être le "B A ba" du tango argentin mais en bien des endroits, en France et ailleurs en Europe, où la vogue du tango se développe trop souvent au détriment de l'authenticité, cela tient plus de la théorie que d'une pratique effective. A La Tangomanie, c'est le cas et cela mérite de forts applaudissements. J'encourage donc mes lecteurs à visiter leur site Internet.



Pour aller plus loin :
consulter la page Facebook de l'Espace Culturel Leclerc
consulter le site Internet de La Tangomanie.


(1) Celle que je répéterai au Lions Club de Versailles le mercredi 18 février prochain. Encore que je ne fasse jamais deux fois la même conférence puisque je ne lis pas. J'improvise à partir d'un plan que j'ai sous le yeux et des réactions de la salle (je développe les éléments dont je vois, grâce au langage gestuel des gens, qu'ils intéressent le public)
(2) Le lendemain et le surlendemain, il y aura au restaurant de l'Université Cherbourg-La Manche (liée à l'Université de Caen) une dégustation de spécialités argentines (dulce de leche, empanadas, mate), suivie vendredi d'une dégustation œnologique (c'est San Martín le tout premier qui a développé et fait monter en gamme la viniculture dans sa province de Cuyo, aujourd'hui Mendoza, San Juan et San Luis).