dimanche 5 juillet 2015

Un Plenario exceptionnel demain [à l'affiche]

Atilio Stampone (photo extraite du site de Gerardo Fernandez)

Demain, lundi 6 juillet 2015, la Academia Nacional del Tango propose un plenario exceptionnel autour du Maestro Atilio Stampone, qui fêtera son 89ème anniversaire, et du souvenir du Maestro Horacio Ferrer, qui accompagnera désormais l'institution tout au long des mois et des années.

Dans l'espace central, Atilio Stampone, pianiste et compositeur, président de la SADAIC, la société des auteurs-compositeurs argentins et co-chef de la Orquesta nacional de música argentina Juan de Dios Filiberto, dialoguera avec Roberto Martínez et racontera des anecdotes de sa carrière et de sa vie de musicien important du tango qui commença à travailler à la fin du "siècle d'or", les années 30 et 40.

Le tango rituel du jour sera un morceau de Stampone, Mi amigo Cholo, enregistré par lui-même et son orchestre.

Dans l'espace Horacio Ferrer Eterno, on projettera un extrait d'un documentaire que Agustín Cantavenera a consacré à la belle valse Chiquilín de Bachín (Ferrer-Piazzolla) (1). Quelqu'un de très spécial sera présent à cet hommage, Pablo González, qui lorsqu'il était un tout petit garçon haut comme trois pommes avait inspiré cette chanson sublime lorsque son chemin rencontrait souvent la nuit celui de Piazzolla et de Ferrer qui venaient manger un morceau après le travail à la Casa Bachín. C'était lui ce petit vendeur de roses nocturne dont parle la chanson... Et c'est le réalisateur qui a retrouvé la trace de cet homme pour les besoins de son film, provoquant ainsi les retrouvailles entre le poète et celui qui bien malgré lui l'avait inspiré.

Pablo Gonzalez le 11 mai 1914
photo extraite du blog Betisuaya

Pour aller plus loin :
lire l'interview de Pablo Alberto González datant du 11 mai 2014
lire la fiche du film sur le site argentin Cineartv
lire la dépêche de Argentina, le site du Secrétariat de la Communication du Gouvernement argentin.


(1) Chiquilín de Bachín fait partie des letras présentées et analysées le week-end dernier au festival Tangopostale de Toulouse.