mardi 25 août 2015

Barrio de Tango sans mise à jour pendant la tournée à Mendoza [ABT]

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Nota en castellano abajo

Mon agenda chargé à Mendoza ne me permettra très probablement pas de mettre à jour ce blog : non seulement il comprend les six conférences dont vous avez le détail dans l'affiche mais il est aussi riche de nombreuses visites sur la presque totalité des lieux historiques liés au souvenir du général San Martín dans cette province et il y en a beaucoup...

Aussi pendant ce temps, s'il se passe quelque chose, je ne pourrai le transmettre qu'à travers ma page Facebook.

A mon retour à Buenos Aires, il est plus que probable que je sois assaillie par les amis et connaissances que je n'ai pas encore vus ici et qui voudront profiter (et moi aussi) de cet ultime week-end avant un retour en Europe qui sera suivi de quelques jours de repos (bien mérités sans doute).

Retour à la normale sur Barrio de Tango vers le 15 septembre comme annoncé dans la Colonne de droite avec ce splendide soleil et ce magnifique ciel bleu d'été...


Este blog no tendrá publicación mientras me encuentro en Mendoza. La agenda de charlas y visitas enn sitios históricas no me dará la disponibilidad para escribir. Me quedaré presente solo por mi página Facebook.

Mi agenda en la Argentina está también completa (en castellano) en mi sitio Web.

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Le Museo Casa Carlos Gardel prépare le 125ème anniversaire du maître de maison [à l'affiche]

Le Museo Casa Carlos Gardel, rue Jean Jaurés n° 735, se prépare à fêter en décembre le cent-vingt-cinquième anniversaire de la naissance du chanteur et compositeur auquel l'Argentine doit le tango-canción et le tout premier succès international du genre.


Des cours de danse sont proposés gracieusement trois fois par semaine (voir l'annonce ci-dessus).

Il y a fort à parier que d'autres propositions viendront tout au long du printemps qui pointe très timidement son nez à Buenos Aires en ce moment.

Pichuco en Lo de Jac [à l'affiche]


Vous connaissez désormais le principe de cette après-midi cinéma mensuelle au domicile de la chanteuse Jacqueline Sigaut. Il faut vous inscrire à l'avance directement par mail auprès d'elle en suivant les indications qui figurent sur l'affiche.

Ce dimanche 30 août 2015, l'artiste vous propose le film du Centenario Aníbal Troilo que les festivaliers de Tangopostale se rappelleront avoir vu à l'Institut Cervantes il y a un an dans la Ville Rose. Le film n'en sera que meilleur dans son jus, vu au milieu des Portègnes auxquels il parle beaucoup plus qu'à nous autres Européens. Une belle occasion à saisir si vous voulez comprendre l'envers du décor du tango authentique !

Nora Bilous fête ses 12 ans d'indépendance la semaine prochaine [à l'affiche]


La chanteuse Nora Bilous vous attend à la Biblioteca Café le jeudi en huit, 3 septembre 2015, à la Biblioteca Café, un très élégant restaurant de Recoleta, situé dans la rue Alvear.

Voilà douze ans qu'elle a entrepris une carrière de chanteuse qui s'auto-produit comme de très nombreux artistes de tango aujourd'hui à Buenos Aires.

Allez-y si vous vous trouvez dans la capitale argentine, c'est une artiste qui vaut le détour !

Mini-panier de la ménagère à Buenos Aires pendant l'hiver 2015 [Actu]

Grande surprise en arrivant à Buenos Aires : les prix des produits de première nécessité sont restés très stables d'une année sur l'autre.

Collation portègne
Les facturas provinennent de La Piedad,
le yaourt d'un supermarché Coto,
le petit paquet de 250 gr de yerba maté La Hoja du supermercado Panda (un chino, vous l'aviez deviné)
et la pomme d'un frutero du marché San Telmo

En grande surface, dans un supermarché Coto comme dans une supérette de quartier (ce qu'on appelle ici les supermercados chinos), la yerba mate et les produits laitiers sont quasiment au même prix que l'année dernière. Un paquet de yerba de 500 gr, le conditionnement le plus courant, tourne selon les marques et les qualités autour de 26 à 48 pesos. Conditionnée en paquet de 1 kg, la yerba est bien meilleur marché : on tourne autour de 56 $ en fonction du produit.

Les yaourts sont à nouveau vendus uniquement à l'unité et par pack de deux (avec interdiction de les fractionner au Coto de San Telmo). Le pack ahorro (le pack économique) de six pots (125 gr l'unité), qui avait tenté une percée il y a deux ans, a disparu. Le pot de 190 gr est vendu à l'unité au prix de 10,55 $ (alors qu'il atteint 14-16 dans un chino). Le pack de deux yaourts, soit 250 gr, tourne autour de 10-14 $, selon qu'on est dans une chaîne ou dans une supérette. J'ai trouvé une fois, dans un chino, un pack de 4 yaourts à la fraise à 32 $. Le yaourt nature ou simplement sucré n'existe toujours pas, et le choix des parfums s'est appauvri : vanille, fraise, pêche, dulce de leche. On ne trouve plus la poire ni le citron. Il y a trois ans, il y a eu un essai d'introduire du yaourt nature, présenté comme un produit à cuisiner. Mais la tentative n'a pas prospéré. Le yaourt reste donc un produit très cher, à peu près dix fois plus cher que dans un pays comme la France.
Côté fromage, le kilo de Queso Azul (lait de vache pasteurisé avec présure et pénicilium) de la marque San Ignacio est à 145 $ à Coto (le queso azul imite les bleus français). Le Sardo (lait de vache pasteurisé) de la marque Verónica est à 204,99 $, toujours au Coto. Le Sardo s'inspire d'un fromage à pâte cuite de Sardaigne.
Le petit pot de dulce de leche (200 gr) va de 12,25 à 16, encore une fois au Coto. Les prix sont un peu plus élevés dans un chino mais il y a toujours une exception qui confirme la règle.
L'année dernière, ces produits étaient déjà à ces mêmes prix. Les plus grandes augmentations ne dépassent pas les 2 pesos.

Ce qui m'a frappée au Coto, c'est de constater que les indications de Precios Cuidados ont presque toutes disparu alors que l'opération semble s'être étendue pour ce qui est du choix de produits et des acteurs du marché participants, selon les analyses que j'ai commentées le 9 juillet dernier.

Pour la viande, là encore, les prix sont restés étonnamment stables par rapport à l'année dernière. Au marché de San Telmo (il y a longtemps que je n'achète plus ma viande au supermarché), le même boucher pratique les mêmes prix au peso près : les bas morceaux commencent à 55 $ au kilo et les pièces les plus distinguées montent jusqu'à 130 $. D'un autre côté, je trouve qu'il y a une baisse de qualité. La viande est plus nerveuse, moins tendre, mais elle est toujours aussi persillée (une grande différence entre la viande en France et ici : elle est plus grasse. C'est aussi la raison pour laquelle est a plus de goût).

Passons aux pâtes fraîches, une des grandes spécialités de la ville : à La Leonesa, dans la rue Carlos Calvo, les boîtes de raviolis (vendus par 4 douzaines) varient de 43 à 75 $ en fonction de la garniture, qui peut être de légumes, de fromages, de viande ou de poisson (le saumon grimpe à 75 $). Je ne vois pas de différence sur les sauces et autres fromages râpés d'accompagnement par rapport à l'année dernière où je m'approvisionnais déjà dans cette boutique.

Dans les confiterías, les facturas (viennoiseries) ont un peu augmenté : on est à 54 $ la douzaine dans une petite boutique de mon quartier (contre 48 l'année dernière), on est à 72 $ la douzaine à La Piedad, une maison de luxe installée au début de la rue Florida (en 2014, la douzaine était à 68 $). L'empanada atisanale est autour de 14 $ l'unité un peu partout puisque c'est le prix auquel je les ai trouvées hier soir, en sortant du Museo Sarmiento, à la très chic Confitería Antigua Belgrano dans le quartier homonyme (le prix tourne autour de 7 $ pour l'empanada industrielle ou semi-industrielle vendue à l'unité dans un terminal de cuisson).
Dans une pâtisserie de la rue Chile, à côté du café La Poesía, la mini-cremona (pour deux) est à 4,5 $ l'unité et elle est confectionnée au beurre au lieu du saindoux comme partout ailleurs (le beurre est plus cher que la graisse animale). Un régal comme il y en a peu dans le patrimoine gastronomique de la pâtisserie argentine.

Le ticket de métro à l'unité n'a pas bougé : 5 $. Il n'y a toujours aucune formule pour les personnes de passage à Buenos Aires. Aucune politique pour prendre en compte les touristes dans ce service public contrairement à ce qui existe dans toutes les villes qui veulent développer leur attractivité vis-à-vis des visiteurs étrangers. Cela existait sous le mandat de Jorge Telerman, qui s'occupe aujourd'hui de culture dans les instances de la Province de Buenos Aires.

A la coopérative des artisans argentins, où j'ai l'habitude d'aller acheter mates et ponchos entre autres articles que je ne peux trouver en Europe, j'ai remarqué une seule augmentation mais elle est de taille : le poncho adulte est passé de 300 $ à 500 $. Comme elle me connaît bien, la responsable m'a accordé une petite ristourne. De 2013 à 2014,le poncho n'avait pas bougé : 300 $. A un moment donné, il faut tout de même rattraper le retard.

Autour de moi, ces relevés personnels surprennent beaucoup. Mes contacts argentins ont la nette impression que tout a beaucoup augmenté. Peut-être y a-t-il dans cette impression une part d'auto-suggestion collective due à l'habitude d'une inflation constante et très élevée depuis 2002 et une part de coûts supplémentaires comme l'accès aux nouvelles technologies, les abonnements téléphoniques et Internet, comme cela se produit aussi en Europe où nous avons tendance à attribuer la hausse de nos budgets à la grande distribution alors qu'elle est en grande partie due à l'existence de nouveaux services dont nous nous sommes laissés devenir dépendants.

samedi 22 août 2015

Les Luthiers perdent un des leurs – le théâtre en larmes [Actu]

Merci de nous avoir fait rire, dit Miguel Rep
en une des pages culturelles de Pagina/12
Il reprend ainsi le titre d'une célèbre chanson
Gracias por la vida (merci la vie)

Il avait le cœur fragile au propre et au figuré mais ce n'était pas une raison pour partir comme ça... Après avoir été veillé toute la journée d'hier dans le quartier de Belgrano, il repose depuis ce matin, 10h, au Jardín de la Paz, l'un des cimetières de Buenos Aires.

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Daniel Rabinovich n'avait que soixante et onze ans et il nous avait fait mourir de rire tant de fois sur toutes les scènes de théâtre de toute l'Argentine, du continent entier et d'Espagne. Il était l'un des fondateurs de ce groupe de frapadingues très sérieux qui s'appelle Les Luthiers, en français dans le texte, parce qu'ils fabriquent eux-mêmes les instruments délirants (façon Gaston Lagaffe, à ceci près qu'ils ont une excellente acoustique, eux, et qu'ils sont solides) avec lesquels ils régalent le public.

Sur scène, il tenait souvent le rôle du clown blanc, celui qui parle sentencieusement et laisse dire à l'auguste les pires pitreries. Comme ces camarades de scène, il avait tous les talents : comédien, mime, chanteur, instrumentiste pour ce qui est du jeu théâtral, mais aussi parolier et compositeur.

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Leurs gags qui s'appuient sur une connaissance encyclopédique de la musique et qui savent mêler la chacarera ou le hard rock à Vivaldi (je vous assure que ce n'est pas donné à tout le monde) sont indescriptibles. Il faut les voir sur Youtube ou en DVD ou sur scène (et comprendre a minima l'espagnol) pour s'imaginer ce qu'ils représentent. Lui, on ne le verra plus. Sans doute, le groupe trouvera-t-il un autre artiste non pas pour le remplacer mais pour combler autrement le vide qu'il laisse. Il n'est pas le seul fondateur du groupe à le quitter et le groupe a toujours su rebondir. L'un des membres fétiches de la troupe, Carlos Nuñez Cortes, a confirmé, pendant la veillée funèbre, que Les Luthiers continueraient d'écumer les scènes du monde latin...

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Depuis quelques temps déjà, les médecins lui avaient interdit la scène, à cause de certains coups de semonce cardiaques qui retentissaient depuis 1995. Avec tout ça, on lui avait aussi diagnostiqué un cancer. Il n'était donc plus sur scène, mais il était présent dans les mémoires de tout ce public doté d'un tout petit peu de subtilité (qui ne manque pas en Argentine)...La page Facebook du groupe publie aujourd'hui le communiqué officiel de la formation. Cette page vous conduira aussi au site Internet où vous pouvez découvrir la discographie de Les Luthiers et des vidéos à n'en plus finir.

Daniel Rabinovich nous a fait beaucoup rire, moi y compris et pas seulement quand je suis à Buenos Aires. En France aussi, je me suis beaucoup divertie grâce à lui et à ses quarante ans de spectacle au sein de ce groupe hors du commun. Aujourd'hui, il nous fait tous pleurer.

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L'article sur Rabinovich est en manchette (en haut à droite)
Pleine page : la démonstration d'une danseuse de tango en fauteuil, hier au Mundial de Tango
(comme le veut la tradition de ce blog, il n'y aura qu'un seul article aujourd'hui : l'hommage au disparu)

Comme vous pouvez l'imaginer, la disparition de ce géant du rire est à la une de tous les journaux nationaux. C'est dans Página/12, comme d'habitude, qu'on trouve l'hommage le plus développé avec pas moins de six articles dont le principal est signé par Karina Micheletto qui ne cache pas son chagrin, même si elle ne connaissait pas personnellement le disparu.

Pour aller plus loin :
écouter les différents documents audio mis en ligne par Radio Nacional

La presse en Uruguay n'est pas en reste :
lire l'entrefilet de La República (avec plusieurs liens vers d'autres articles)

jeudi 20 août 2015

Mozart à Boedo y "los puentes en silencio" del Gordo [à l'affiche]


Vendredi 21 août 2015, à 21h30, à la Casa de Titi Rossi, Bien Bohemio, Sánchez de Loria 745, le chanteur Pepe Kokubu et le pianiste Miguel Pereiro donneront leur récital intitulé Mozart y Troilo son Gardel (ce que l'on pourrait traduire par "Mozart et Troilo sont des génies !". A propos de cette adjectivisation bien porteña du nom de scène de Gardel, je vous renvoie à la rubrique Jactance & Pinta, dans ce blog).

Depuis longtemps, Pepe Kokubu travaille sur l'influence musicale et théâtrale que l'œuvre de Wolfgang Amadeux Mozart a eue sur le tango. Il existe, un peu partout dans le monde, des esprits chagrins, parmi les musicologues spécialistes de la musique classique, qui poussent des cris d'orfraie devant cette affirmation. C'est qu'ils ignorent que le tango a été inventé, très tôt, dès les années 1900, en partie par des musiciens professionnels qui venaient d'Europe et qui avaient travaillé parfois de longues années dans de très grands théâtres lyriques disparus à la suite des unifications nationales, en Allemagne et en Italie en particulier. N'ayant plus de travail sur le Vieux Continent, ces hommes admirablement formés dans les meilleurs conservatoires décidèrent d'aller tenter leur chance en Argentine où ils apportèrent au tango naissant leur savoir-faire et la tradition dont ils étaient nourris.

Le spectacle a été porté sur les fonds baptismaux il y a environ deux ans, à la Academia Nacional del Tango dont Pepe est désormais le secrétaire académique, avec la bénédiction de Horacio Ferrer (1).

Entrée : 80 $ (environ 8 € au cours actuel).

Lors de la création en 2013 dans le Salon de los Angelitos Horacio Ferrer

Il est prévu que j'y sois. D'abord parce que cela fait longtemps que je veux entendre ça. Ensuite parce que je devrais être rentrée de ma journée au lycée à Florencio Varela. Enfin parce qu'un journaliste m'y attend pour une interview à la fortune du pot, après mon intervention à la Academia Nacional del Tango ce lundi qui a secoué quelques idées reçues sur la France et le Tango, dont les relations ne sont pas tout à fait un long fleuve tranquille (ni très heureux non plus. Voir ma revue de presse du 26 juin 1935 publiée le 24 juin dernier).

Pour découvrir Bien Bohemio, visitez sa page Facebook.



(1) C'est d'ailleurs Horacio Ferrer, le premier sans doute, à avoir osé tenter (et réussir) le rapprochement dans un tango en hommage à Troilo (musique de Raúl Garello), La Jaula Mágica, alors qu'il avait déjà concocté celui avec Shakespeare dans un jeu de mots bien à lui, dans cet autre hommage, sur une musique de Piazzolla, El Gordo trite. La Jaula Mágica est un texte traduit dans le cahier Horacio Ferrer de la revue Triages n° 20 (Tarabuste Editions) et El Gordo Triste est dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins (Editions du Jasmin).
Dans les deux cas, l'allusion est un jeu de mot. Dans La Jaula Mágica, dans le titre lui-même qui est une déclination de Die Zauberflöte (La Flauta Mágica en espagnol, La Flûte Enchantée en français). Dans El Gordo triste, c'est une allusion ahurissante à une pièce peu connue de Shakespeare, Troilus and Cresinda. Et il fallait oser ce calembour à triple détente façon alfajor de lujo !
Le titre du présent article est donc en forme de citation tirée de El Gordo triste.

Sans oublier la Peña du samedi soir à Boedo [à l'affiche]


Hier, je vous délivrais quelques idées de sorties tangueras à travers toute la ville pour la soirée de samedi, histoire de vous montrer qu'à Buenos Aires, on a presque toujours l'embarras du choix, surtout le week-end !

Aujourd'hui, je rajoute une couche : la Peña (le cercle, la fête) du samedi soir à Bien Bohemio, la tanguería de Boedo, rue Sánchez de Loria. Une peña de chanteurs et de poètes avec un micro ouvert et où tous les genres vont pouvoir se côtoyer, voire se mélanger : tango, folklore, jazz, variétés... Ce sera ce samedi 22 août 2015 à partir de 22h.

Pour aller plus loin :

connectez-vous à la page Facebook de l'établissement.

mercredi 19 août 2015

Jacqueline Sigaut vous invite à un bœuf chez elle samedi [à l'affiche]

Décidément, ce samedi 22 août est bien chargé : le tango se montre en tout point de la ville et sous toutes ses formes !

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La chanteuse Jacqueline Sigaut vous invite donc chez elle, à Palermo, du côté de Plaza Italia, à une grande soirée entre amis, pour faire de la musique en veux-tu en voilà... Pour participer ce samedi 22 août 2015 à partir de 21h30, il faut d'abord vous manifester auprès de la maîtresse de maison qui vous donnera toutes les conditions et les modalités pour venir. Tout est sur l'affiche.

Vous aurez remarqué la présence du poète Raimundo Rosales (1), dont Jacqueline est l'une des interprètes qui non seulement le chante sur scène mais l'enregistre aussi sur disque.


(1) Avec Verónica Bellini dont je vous parle aujourd'hui dans un autre article, Raimundo Rosales est l'un des 10 auteurs présentés dans l'anthologie bilingue Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, publié chez Tarabuste Editions.

China Cruel à Clásica y Moderna après les douze coups de minuit [à l'affiche]

Dans le cadre des programmes d'animation culturelle qui échouent aux Bares Notables, la librairie-café-restaurant Clásica y Moderna, Callao 892, vous propose samedi 22 août ou plutôt dimanche 23 août à minuit et demi un récital du groupe féminin China Cruel, animé par la pianiste-compositrice et parolière Verónica Bellini (1).

Entrée libre et gratuite (attention : consommation obligatoire, on est dans un café, pas une salle de spectacle en tant que telle).


(1) Verónica Bellini fait partie des auteurs présentés dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, que j'ai publié fin 2010 chez Tarabuste Editions.

Ariel Prat à Caras y Caretas samedi [à l'affiche]


Le murguiste, auteur-chanteur interprète Ariel Prat sera ce samedi 22 août 2015 au centre Caras y Caretas, Sarmiento 2037, à 21 h, pour donner son nouveau récital, intitulé No solo murga, où il investit la diversité des genres de la musique populaire argentine contemporaine.

Les places sont à retirer en ligne. Toute l'info est sur l'affiche.

Flores Negras à City Bell ce week-end [à l'affiche]


Le quatuor de chanteuses Flores Negras se produira ce samedi 22 août 2015 à 20h30 à City Bell, dans le Gran Buenos Aires. Répertoire de tango classique et nouveau avec quatre timbres et quatre personnalités différentes.

Pour en savoir plus sur ces artistes dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises, cliquez sur leur nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus.

Les places sont à retirer le jour même au guichet du théâtre.

Une nouvelle milonga à Palermo [à l'affiche]

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Le centre culturel fondé et animé par l'ONG Madres de Plaza de Mayo, ECuNHi, propose à partir de ce dimanche une milonga gratuite et mensuelle dans ses locaux, un ancien hangar militaire de l'ex-ESMA, une école mécanique de la Marine qui fut pendant la Dictature militaire de 1976-1983 un important centre de torture et de détention arbitraire...

Les ONG des droits de l'Homme en ont fait un lieu où la culture vit et où les enfants peuvent venir se former pour que plus jamais le pays ne revive pareille tragédie.

Ce nouveau rendez-vous s'appelle Milonga de la Liberación. Elle se tiendra, avenida del Libertador (entendez José de San Martin, héros des droits de l'homme) de 18h à 22h.

Musique vivante avec plusieurs orchestres et démonstrations de danse par des couples professionnels. Pour l'inauguration, le chanteur Cucuza Castiello sera de la fête !

Quel luxe !

Réédition du livre de Horacio Malvicino sur Piazzolla [Disques & Livres]

L'Association argentine des interprètes (AADI) vient de republier, sous un titre légèrement différent, un ouvrage de souvenirs publié originellement chez Corregidor (en 2008) : Piazzolla y yo (anciennement El Tano y yo). Il s'agit des souvenirs du guitariste Horacio Malvicino, qui fait partie des formations montées par Astor Piazzolla après son retour en Argentine en 1955.

Couverture
de l'édition originale
L'édition qui sort aujourd'hui sera présentée par l'AADI à la Casa del Fondo Nacional de las Artes, à Palermo (Rufino de Elizarde 2831), ce soir, mercredi 19 août 2015 à 18h30. Entrée libre et gratuite.

Le livre, lui aussi, sera distribué gratuitement (ça va se bousculer, là-haut, à Palermo !).

Seront présents l'auteur, Horacio Malvicino, le petit-fils de Piazzolla, le batteur de jazz Pipi Piazzolla, et Susana Rinaldi, qui est restée vice-présidente de l'AADI malgré sa nomination à l'Ambassade d'Argentine en France et qui continue à diriger la collection Testimonios éditée par l'AADI

Página/12 en fait l'un de ses articles du jour.

Le temps me manque pour vous en dire plus dans une journée exceptionnellement sans conférence mais pleine de toute sorte d'autres choses qu'il faut faire aussi et à temps, à commencer par préparer les causeries à venir (c'est ainsi que j'avais une réunion ce matin avec Jimena Tello pour préparer notre intervention de demain au CCC Floreal Gorini)...

Pour aller plus loin :

Filipelli aux 36 Billares samedi prochain [à l'affiche]


Le chanteur Luis Filipelli se produira ce samedi 22 août 2015 à 21h au café 36 Billares,l'un des bares notables de Avenida de Mayo, en plein Monserrat, au cours d'un week-end où les propositions fourmillent y compris, comme celle-ci, en dehors de la programmation du Festival de Tango de la Ville (sans oublier le festival autogéré de Barracas qui s'ouvre dans quelques jours)... C'est vous dire le dynamisme artistique de cette ville de Buenos Aires et de la banlieue qui l'entoure.

Le chanteur sera accompagné comme d'habitude par Leonardo Andersen.

Vous pouvez en savoir un peu plus sur l'artiste en cliquant sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus.

lundi 17 août 2015

Hommage de Rep à San Martín [Actu]

Comme souvent le 17 août et sur la page d'accueil de Pagina/12, le peintre et dessinateur de presse Miguel Rep rend hommage aujourd'hui à José de San Martín, dont c'est l'anniversaire de la mort à Boulogne-sur-Mer en 1850. Et comme d'habitude, c'est très bien vu, c'est simple, efficace et drôle. Mais si vous n'êtes pas sud-américain, il faut que vous ayez lu mes bouquins pour en savourer tout le bouquet... Eh ! On n'a rien sans rien, que voulez-vous !

On y voit donc le petit José dans sa région natale, aujourd'hui la Province de Corrientes, réfléchir sur certaines intuitions qui prophétise dans cet âge tendre le reste de sa vie et surtout son œuvre émancipatrice, celle-là même que les Argentins célèbrent aujourd'hui. Il a déjà le visage si caractéristique que les Sud-Américains lui connaissent : chevelure fournie et très noire, gros favoris, et gros sourcils.

Le paysage de Yapeyú, sa ville natale, est suggéré avec le petit bout de mur que vous voyez dans la partie droite : cette sorte de porte rappelle les ruines actuelles de la maison natale du héros (la ville a été incendiée par les Brésiliens en 1817) ou celles de San Ignacio Miní, vestiges des missions jésuites détruites par les Espagnols laïcs après l'expulsion de la Compagnie de Jésus en 1767-1773. C'est-à-dire que San Martín n'a pas connu sa bourgade natale dans sa splendeur, puisqu'il est né en 1778 (c'est facile à retenir : c'est comme Badoit).


Le commentaire dit : Yapeyú, en 1700 je ne sais quoi (1), sous l'impitoyable soleil de Corrientes, le petit José demande (2) :
"Les montagnes ? C'est quoi les montagnes ?"
" Les ci-devants, c'est quoi les ci-devants ?"(3)
"Gloire, ça veut dire quoi, gloire ?"
(Traduction Denise Anne Clavilier)

Quant à savoir pourquoi ce petit bout s'intéresse à la montagne et aux ci-devants, lisez les bons ouvrages :

Et toc !

Como se me invitaron a subir al palco,
puedo compartir con mis lectores esta foto del acto de este mediodia
en Plaza San Martin, en Retiro (Capital Federal)

Et puisqu'on m'a invitée à monter à la tribune tout à l'heure, lors de l'hommage officiel, voilà une vue d'un moment de la cérémonie de cette après-midi, Plaza San Martín, avec l'équipage du navire-école japonais qui était en escale au port de Buenos Aires et a voulu participer à la cérémonie (au fond de l'image, à droite, l'unité en uniforme bleu marine perpendiculaire à l'axe du monument).


(1) Le "je ne sais quoi" en question suppose qu'il y a beaucoup d'années en jeu. Dans l'autre cas, on dirait y picos (et des poussières)
(2) Le diminutif est présenté au carré. Le diminutif de José est Pepe. Josecito, c'est vraiment pour un bébé. Ce qui n'est pas loin de la vérité historique puisque San Martín a quitté Yapeyú pour Buenos Aires en 1781.
(3) Pour se moquer d'eux, les révolutionnaires sud-américains appelaient godos (les Goths) les absolutistes parce qu'ils étaient politiquement retardés et que la répression qu'ils faisaient peser sur les révolutionnaires était des plus féroces. En français, on aurait parlé de "barbares" (cf. les "vandales") ou de "buveurs de sang", ce qui dans notre langue n'emporte pas de notion politique mais uniquement une coloration criminelle. L'histoire veut que pour nous, ce soit l'expression ci-devant qui porte cette signification.

Corazón criollo, nouveau disque de Angel Pulice et Ruth De Vicenzo [Disques & Livres]


Il suffit de regarder cette jaquette (si j'ose dire) pour deviner que ces deux-là, lui chanteur et guitariste, Angel Pulice, elle chanteuse et accordéoniste, Ruth De Vicenzo, tous deux compositeurs et paroliers, ont le sens de l'humour. Et il est vrai qu'ils savent prendre très au sérieux leur travail (car ils font de la très, très bonne chanson) sans se prendre au sérieux, selon la bonne vieille formule qui sert toujours dans ce cas-là.

Le duo de créateurs, entouré de leurs quatre musiciens habituels, présenteront ce troisième disque le samedi 22 août 2015, à 22h, au bar Los Laureles, Iriarte 2290, dans le quartier de Barracas.

Le disque a déjà été récompensé au titre de la diversité culturelle, un aspect de la culture qui compte beaucoup actuellement dans l'élaboration du patrimoine d'un art vivant qui reflète l'identité du pays, avec tout son métissage issu de trois continents (Amérique, Europe, Afrique et même un peu l'Asie car les Japonais, et plus récemment les Chinois, les Vietnamiens, les Laotiens et les Cambodgiens sont arrivés en nombre eux aussi).

Comme toujours lorsque je me trouve en Argentine, le temps me manque pour développer mes articles, mes fidèles lecteurs ont dû le remarquer. Ce matin, Página/12 publiait une interview des deux artistes que je vous invite à aller lire (en vous faisant aider par Reverso, le cas échéant, que vous trouverez en bas de la Colonne de droite).

Quelques jours plus tard (alors que je me trouverai à Mendoza), démarre le cinquième festival de tango de Barracas pour une semaine et Los Laureles en sera l'épicentre : ce bar notable, qui ressuscite grâce à la volonté de fer de la patronne, porte en lui l'héritage tanguero du quartier qui n'est autre que celui de Villoldo et Arolas (excusez du peu !).



Pour aller plus loin :
consulter le site Internet de LosLaureles (l'agenda des spectacles n'est pas à jour)
se connecter à la page Facebook du bar.

dimanche 16 août 2015

Demain, à la Academia Nacional del Tango, causerie à quatre pour le Plenario [Chroniques d'Argentine]

Nota bilingüe

Lundi 17 août 2025, second plenario du mois à la Academia Nacional del Tango, à 19h30, malgré le caractère férié du jour consacré au souvenir du général San Martín, à l'adresse habituelle, avenida de Mayo 833, premier étage.

Entrée libre et gratuite.


Ensemble avec le président, Gabriel Soria, qui a succédé en mars au fondateur et premier président, Horacio Ferrer, le secrétaire académique Pepe Kokubu, la directrice de la rédaction de la revue Tinta Roja, Vanina Steiner, que les Toulousains se souviendront d'avoir rencontrée notamment à la libraire Ombres Blanches le 4 juillet dans le cadre de Tangopostale, nous parlerons de la France et du Tango avec un tango rituel qui n'en sera pas un puisqu'il s'agira en fait d'une chanson française que Carlos Gardel avait enregistrée dans les années 30 pour plaire aux oreilles du public hexagonal : Parlez-moi d'amour où l'on ne comprend pas un traître mot de ce qu'il chante (je vous renvoie à ce propos à mon article du 24 juin dernier sur l'anniversaire de sa mort, vous verrez que les choses n'étaient pas si simples).
Le tango choisi pour Horacio Ferrer Eterno n'est autre que La última grela, un des deux textes de ce poète que j'avais choisis pour l'atelier littéraire du début du festival de Toulouse, en hommage à notre cher disparu.
Et Gabriel a préparé un choix de documents audio et vidéos, tirés de son incroyable collection et que j'ai hâte de découvrir.

Auparavant, ma journée aura été bien remplie :
  • interview radio le matin à 9h30 sur Radio Mitre Mendoza au téléphone
  • messe à la cathédrale en mémoire de San Martín avec dépôt de gerbe devant son mausolée dans une des chapelles de l'église, à 11h, avec toute la communauté sanmartinienne de lacapitale, Régiment des Grenadiers à cheval et Instituto Nacional Sanmartiniano en tête
  • puis à 14h, cérémonie Plaza San Martín devant la statue équestre avec fanfare Alto Perú à pied (il n'y aura pas, pour l'occasion, de garde montée).

J'y retrouverai Fabiana Mastrangelo qui sera ma partenaire de causerie une bonne partie de cette semaine et jusqu'au 27 août à Mendoza et Godoy Cruz et que je retrouverai dès mardi peu avant 17h au Museo Histórico Sarmiento, à l'Expo Cuyo, où nous donnerons la première de nos trois ou peut-être quatre conférences communes (il reste encore une incertitude sur le contenu de la matinée du 27 à Mendoza même).

Para el castellano, dejo la pluma a la Academia con su convocatoria tradicional, arriba en formato jpg.

Los esperamos mañana, 17 de agosto del 2015, a las 19.30 hs, en el Palacio Carlos Gardel, Avenida de Mayo 833. Entrada libre y gratuita.

Antes, presenciaré el homenaje nacional al General San Martín a las 11 en la Catedral Metropolitana y en Plaza San Martín a las 14.

Cucuza ce soir au Festival de Tango de Buenos Aires [Chroniques de Buenos Aires]


Ce soir, dimanche 16 août 2015 ç 20h précises, le chanteur Hernán Cucuza Castiello donnera ce soir un récital avec des tas d'invités à bord. Il sera comme à son habitude maintenant accompagné par son trio inestable comme il dit (trio non titulaire), à savoir la pianiste Noelia Sinkunas, le bandonéoniste Sebastián Zasali et le guitariste Mateo Castiello, son fils. Ce sera à deux pas de l'endroit où je loge mais avec cette organisation qui fait compliqué là où on pourrait faire simple, les informations sont si mal données qu'il m'a fallu demander à Cucuza lui-même où il fallait se procurer les places. Au café lui-même. Les organisateurs semblent de moins en moins doués pour la communication et pourtant ils veulent faire de ce festival une attraction pour touristes....

A la veille de ma première interview et de ma première conférence, qui auront lieu le jour même de la fête nationale du Général San Martín, j'ai quelques menus préparatifs à assurer tout de même et comme le fût du canon qui refroidit, cela prend un certain temps. Je devrais donc malheureusement renoncer à cette soirée comme à la suivante demain (qui tombe en même temps que ma conférence)..

C'est dommage parce que le lieu, un bar de quartier typique de ce coin de Buenos Aires, a l'air rudement sympathique et le concert promet des merveilles comme toujours avec cet artiste. Et ce sera comble, n'en doutons pas un instant : Chacabuco 875 (à deux ou trois cents mètres de là où je suis depuis vendredi !).

Au même endroit, le lendemain à la même heure (lundi férié), Lucio Arce se présentera et qui a-t-il invité ? Cucuza, entre autres.
Ils sont très copains tous les deux et s'entendent fort bien lorsqu'il s'agit de partager la scène.

La Veille Sanmartinienne à Mendoza ce soir [Chroniques d'Argentine]


Pour la quinzième année consécutive, l'auteur-compositeur-interprète cuyain Omar Hernández produira et dirigera ce soir à Mendoza la Vigilia Sanmartiniana, soirée artistique d'hommage à José de San Martín à la veille de l'anniversaire de sa mort, le 17 août 1850 à Boulogne-sur-Mer (en France).

La manifestation s'est longtemps tenue dans la petite ville de Las Heras, située au pied d'une des routes empruntées par l'armée des Andes à travers la cordillère à la mi-janvier 1817, et pour cette raison, elle porte le nom d'un des plus fidèles lieutenants du Gran Capitan dans cette légendaire expédition qui rendit sa liberté au Chili le 12 février 1817.

Cette soirée patriotique se tiendra cette année au Teatro La Compañía, rue San Martín, au numéro 2494, dans la capitale provinciale, à 21h30. Il est vrai aussi que cette quinzième édition tombe dans les deux années de bicentenaire du gouvernorat du général installé dans cette même capitale, dont l'autorité couvrait alors les actuelles provinces de Mendoza, San Juan et San Luis (réunies cette semaine au Museo Sarmiento à Buenos Aires pour Expo Cuyo).

Participeront la fanfare de la police provinciale, plusieurs chanteurs et groupes vocaux (le folklore, dans l'Intérieur de l'Argentine, c'est surtout et avant tout du chant, contrairement à la musique urbaine, rock, jazz et tango, qui font volontiers dans l'instrumental pur) et des troupes de danse folklorique. En tout, sept formations qui représenteront tous les genres musicaux propres à la Province et parmi elles, le peuple huarpe sera représenté lui aussi, ces aborigènes qui vivent à présent au pied des Andes et qui jouèrent un rôle capital dans l'armée des Andes puisqu'une trentaine de ces hommes se firent les guides des différents détachements dont le gros était composé de gens des plaines qui n'auraient jamais pu traverser ces puissants reliefs, leurs défilés et leurs précipices sans leur précieuse connaissance du terrain, de ses dangers et des points d'eau où hommes et bêtes pourraient se désaltérer et assurer l'hygiène vitale dans des conditions aussi extrêmes (des différences thermiques de 40° entre le jour et la nuit pendant trois semaines de marche en tirant l'équipement et l'artillerie)..

Omar Hernández sera présent le 28 août 2015 à l'hommage qui sera rendu à San Martín à la bibliothèque qui porte son nom, dans la ville de Mendoza, et où je donnerai une conférence (début à 16h et non à 18h comme annoncé précédemment).

Et demain toute la ville et toute la province participer à l'hommage national qui sera rendu au Libertador... jusqu'à la nouvelle fête liée à San Martín à Mendoza, la fête des pères, qui s'y tient tous les 24 août, date anniversaire de la naissance de la fille du général, Mercedes, en 1816.
Pas question pour les Mendocins d'adopter une autre date que celle qui vit la joie du Père de la Patrie !

Pour écouter Omar Hernández, je vous conseille vivement d'aller visiter son canal Youtube.
Ecoutez-moi donc cette voix et cette musique et vous m'en direz des nouvelles !

L'artiste vient de sortir un disque en hommage au vin national, particulièrement apprécié dans la province qui le produit, le Malbec ! Vous remarquerez le costume de scène, qui n'est autre que la tenue traditionnelle mendocine telle qu'elle existait déjà ou à peu près du temps de San Martín. Elle n'est pas travaillée à la manière du folklore for export de l'habituel gaucho d'opérette mais portée très naturellement (je peux en témoigner, je l'ai vu en chair et en os l'année dernière et il était là-dedans comme un autre dans un costume trois-pièces).

Mi primera nota radial 2015 en la Argentina – Prochaine radio [Chroniques d'Argentine]

Nota bilingüe

Le lundi 17 août 2015, à 9h30 (+ 5h CET), j'interviendrai en direct et par liaison téléphonique dans l'émission matinale, Primero Mendoza (Mendoza d'abord) produite par Gabriela Valdés sur Radio Mitre Mendoza (tranche de 7h à 10h), que l'on peut écouter en ligne par streaming sur le site argentin Radio on line. Cette interview aura pour cadre le Día Nacional de San Martín, la fête du général San Martín, le père de la patrie, mort en France, à Boulogne-sur-Mer le 17 août 1850 (mes fidèles lecteurs le savent bien maintenant...).
Et de qui donc pourra-t-on bien parler ce jour-là avec les trois animateurs de l'émission, je vous le demande un peu...
Radio Mitre Mendoza est aussi sur Facebook.

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En el Día de San Martín, este año en su día, me hacen una nota los conductores y periodistas del programa matutinal, Primero Mendoza, de Radio Mitre Mendoza, a las 9.30 hs, en vivo por teléfono desde Buenos Aires.
En este día patrio tan importante para toda la Argentina y especialmente en las Provincias cuyanas y esa Capital donde vivió años a la vez difíciles y felices, donde nació Merceditas, donde sueñó terminar su vida... hablaremos de San Martín desde una mirada francesa antes de brindar yo varias charlas en Godoy Cruz y Mendoza capital los 27 y 28 próximos (ver el programa pero ojo, ya que todavía se puede modificar ligeramente por acá o por allá).
Radio Mitre Mendoza se puede escuchar por todo el planeta mediante el sitio web Radio on line donde se encuentra su streaming.
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