mercredi 30 septembre 2015

Long week-end sans mise à jour [ici]

Dimanche dernier à la fête du Livre de Merlieux (02)
avec sur les épaules un poncho de Cuyo
(acheté à Mendoza, à Las Viñas, au cas où vous passeriez dans le coin !)

Demain, jeudi 1er octobre, je pars pour Saint-Dié des Vosges où je dois participer de vendredi à dimanche inclus au Salon du Livre du FIG 2015, le Festival international de Géographie qui se tient à l'hôtel de ville de cette cité montagnarde.

Il est donc probable que je n'aurai guère la disponibilité de mettre à jour ce blog. Je tâcherai toutefois d'être présente à travers ma page Facebook mais on verra sur place en fonction de la qualité de la connexion Internet et du temps disponible.

Retour à la normale lundi ou, plus probablement sans doute, mardi.

Ajout du 6 octobre 2015 :
Depuis hier midi, une grippe, à moins que ce ne soit un très méchant rhume, m'empêche de me mettre à écrire pour ce blog. J'assure tout juste ma subsistance jusqu'à demain mercredi au moins, sinon jusqu'à vendredi, pour être en pleine forme samedi à Domont et dimanche à Migennes, pour deux nouveaux salons du livre en Ile-de-France et en Bourgogne.

Au salon du livre du Festival d'histoire de l'art
au château de Fontainebleau avec un poncho nacional
(acheté à Buenos Aires, à la Coopérative des Artisans d'Argentine, à San Telmo)
C'était en mai dernier dans la Cour Ovale du château
A Merlieux au début de l'automne comme à Fontainebleau à la fin du printemps,
les matinées ont été un peu fraîches !

Tournée de conférences à Buenos Aires et Mendoza [Retour sur Images]

L'arrivée devant l'école à Florencio Varela un peu avant 8h du matin !
Cela commençait très fort...
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Du 17 août au 2 septembre dernier, j'ai fait une tournée à Buenos Aires même, dans sa banlieue puis à Mendoza et dans une bonne partie de la Province homonyme, à l'autre bout du pays, pour présenter mes différents travaux de diffusion de la culture argentine en pays de langue française.

Devant les élèves du niveau collège français
dans la grande salle commune que tous avaient décorée
aux couleurs de l'Argentine, du Chili, du Pérou et de la France.
De dos, à gauche, Fabiana Mastrangelo
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Le 17 août, un jour férié en Argentine
Plenario de la Academia Nacional del Tango, sur Francia y el Tango
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Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, ANT, 17 août
avec José María Kokubu à ma droite et Gabriel Soria, le nouveau président, à ma gauche
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Comme ces travaux reposent sur des recherches originales, qu'il s'agisse du tango, de l'histoire ou du folklore (1), cette tournée a pris la forme de quatorze conférences, en espagnol, et m'a valu plusieurs interviews sur différentes radios et télévisions, la plupart du temps en espagnol, sauf celle donnée à Magdalena Arnoux sur RAE (dans l'émission du soir en français et en direct). Certaines de ces interviews sont en ligne sur mon site Internet (pages Radio).

Avec Fabiana Mastrangelo encore une fois, Espacio Abierto para el Reencuentro,
le centre culturel de la Universidad de Congreso à Buenos Aires
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Avec le Dr Miguel Angel de Marco (à gauche) et Fabiana Mastrangelo
et Pina Poggi, présidente de la Asociación Cultural Sanmartiniana de San Martín (Pcia Buenos Aires)
Miguel A. De Marco est membre de la Academia Nacional de Historia et du Instituto Nacional Sanmartiniano
l'un des plus réputés entre les spécialistes de San Martín
La soirée était organisée conjointement par le centre, Pina Poggi et Fabiana
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Ces quelques photos m'ont été envoyées ou remises par les organisateurs et certains participants parmi le public, que je tiens à remercier ici, notamment Marcela Hernández, son mari, sa fille et tous ces collègues de Florencio Varela, dont le directeur par intérim du groupe scolaire et le directeur en disponibilité Ariel Domene, qui se consacre actuellement à un mandat électif dans la banlieue sud de Buenos Aires.

Au Museo Histórico Sarmiento, à Expo Cuyo
autre conférence partagée avec Fabiana
à l'initiative de la Casa de Mendoza en Buenos Aires
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Conférence à Mendoza sur le terrain que San Martín avait acheté pour y faire construire sa maison de ville
Aujourd'hui, c'est la Biblioteca Pública General San Martín, fondée avec un fonds qu'il avait laissé à son ami Godoy Cruz
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Pour Mendoza, je souhaite citer le professeur Rolando Alberto Lucero, président de la Asociación Cultural Sanmartiniana de Mendoza, qui a monté tout mon parcours à travers la Province de Mendoza avec un enthousiasme et un sens de l'organisation exceptionnel et m'a conduite partout en me faisant découvrir sa ville et sa région.

Avec les danseurs emmenés par Eduardo Rosas (au centre)
Un spectacle avait suivi la conférence avec danses anciennes, chansons mendocines et contes sanmartiniens...
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Merci aussi à tant d'autres, de Omar Hernández à Juan Marcelo Calabria, de Jorge Andrés Difonso, maire de San Carlos (et son frère), à Ana Castro, grande historienne, de Esther Calvo à Fabiana Mastrangelo et Alicia Duo et son mari, et j'en oublie (la liste est interminable, notamment parmi les élus des conseils exécutifs et législatifs municipaux de Mendoza et Godoy Cruz)...
Deux de ces photos ont déjà été publiées dans mon article en espagnol intitulé Mis libros en bibliotecas argentinas.

La veille, conférence dans l'hémicycle du Concejo Deliberante de Godoy Cruz
avec Fabiana Mastrangelo
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Il me faudra encore publier un article avec les photos des différentes rencontres à Mendoza, Godoy Cruz, San Carlos et même à Buenos Aires, puisqu'on m'y avait invitée sur l'estrade officielle de l'hommage à San Martín le 17 août après-midi !

Biblioteca Popular Ricardo Rojas à San Martín, à une quarantaine de km de Mendoza
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Et encore un autre avec les visites de certains lieux historiques comme le Camp d'instruction El Plumerillo et d'autres où j'ai été reçue avec les petits plats dans les grands. Et un dernier enfin avec les paysages merveilleux que j'ai pu contempler en haute montagne, dans ces Andes quelque peu mythiques pour nous, pauvres Européens ! Mais le temps me manque parfois pour le faire en temps et en heure.

La tournée s'est achevée dans les locaux de l'Alliance Française
de cette grande ville du sud de Mendoza qu'est San Rafael
avec débauche d'interviews au préalable :
le journal local (2) et les deux télévisions de la ville !

Pour aller plus loin :
connectez-vous à la page Facebook du Colegio Don José de San Martín à Florencio Varela
visitez le site Internet de l'Alliance Française à San Rafael
connectez-vous à la page Facebook de la Asociación Cultural Sanmartiniana Mi Tebaida de la ville de San Martín (3) (Province de Mendoza).



(1) Recherches originales parce que je tiens à maîtriser les connaissances que j'expose ensuite dans des conférences et répondre à l'improviste aux questions que la salle me renvoie, dans ce moment de débat qui suit la causerie et qui est sans doute un des moments les plus porteurs pour les auditeurs. Il n'y a pas de meilleure manière de s'approprier ce qu'on entend que de participer.
(2) Cette interview publiée le lendemain, 3 septembre, dans le Diario de San Rafael est à lire sur mon site à la page Coupures de Presse.
(3) Attention : il y a à peu près une ville San Martín par province, ni plus ni moins.

Festival des Musiques de Province à Buenos Aires [à l'affiche]


A partir de demain, jeudi 1er octobre 2015, jusqu'à dimanche, se tient à Buenos Aires, au Centro Cultural Kirchner, Sarmiento 151, une nouvelle édition d'un festival organisé à l'initiative du Centre ECuNHi, que dirigeait jusqu'à il y a peu l'actuelle ministre de la Culture, Teresa Parodi. Le festival Músicas de Provincia aura cette année un cadre somptueux, plus digne de son ampleur et dotée d'une bien meilleure acoustique. L'événement va rassembler dans la capitale fédérale toutes les musiques des différentes provinces du pays.

Pour lire le programme, cliquez sur l'image

Nombreux concerts, tables-rondes, ateliers, cours de musique comme de danse, pratiques... Un riche programme ouvert à tous et entièrement gratuit.

Página/12 en fait la une de ses pages culturelles ce matin.

La manifestation dispose d'une page Facebook que vous pouvez consulter à tout moment.

Les Plenarios se suivent à la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]


Le premier Plenario d'octobre à la Academia Nacional del Tango mettra à l'honneur le compositeur et guitariste Oscar López Ruiz, qui a appartenu au Quinteto Astor Piazzolla. Il fait partie de cette généreuse génération des années 30 qui nous a donné tant de grands artistes, musiciens et poètes.

Le Maestro Oscar López Ruiz sera fait académicien d'honneur au cours de la soirée qu'il animera en repassant sa carrière.

Dans l'espace artistique, on écoutera le pianiste et compositeur José Ogivieki et le chanteur José Angel Trelles, qui est le dernier chanteur de Piazzolla.

Le tango rituel sera Chiquilín de Bachín (1), de Piazzolla et Ferrer, enregistré par Astor Piazzolla, avec son quintette, et chanté par Ranko Fujisawa, la première chanteuse de tango japonaise !

En juillet 2014, le 4 pour rendre hommage à Piazzolla au jour anniversaire de sa mort, Oscar López Ruiz avait accordé une interview à Radio Nacional, une interview toujours en ligne et que je vous invite donc à aller écouter (pour ceux d'entre vous qui connaissent l'espagnol, bien entendu).

Vous pouvez vous connecter à la nouvelle Page Facebook de la Academia Nacional del Tango pour vous tenir au courant des activités qu'elle propose.


(1) Chiquilín de Bachín fait partie du corpus de 231 letras de tango que j'ai traduites dans Barrio deTango, recueil bilingue de tangos argentins, publié en mai 2010 aux Editions du Jasmin.

mardi 29 septembre 2015

China Cruel à la Casa del Bicentenario [à l'affiche]


Samedi, le quintette ou sextuor féminin de tango China Cruel, animé par la compositrice et pianiste Verónica Bellini (2), se produira à la Casa del Bicentenario, qui fête en ce moment ses cinq ans, à Recoleta (Riobamba 985).

Entrée libre et gratuite le 3 octobre 2015 à 19h.


(1) Tout dépend si vous incluez ou non la chanteuse, la question n'a jamais trouvé de réponse définitive.
(2) Une demi-douzaine de chansons écrites et composées par Vérónica sont intégrées au corpus que j'ai traduit dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, publié chez Tarabuste Editions, dans la collection de la revue Triages, avec le soutien du Conseil National du Livre (2010).

Jacqueline Sigaut et Victor Simon aux 36 Billares [à l'affiche]


La chanteuse et le pianiste partageront la soirée du samedi 3 octobre 2015, à 21h, au Bar 36 Billares, Avenida de Mayo 1271, dans le quartier de San Nicolás.

Jacqueline Sigaut et Victor Simon n'en sont pas à leur premier concert ensemble. Ils sont même de vrais complices en la matière. Il est donc fortement conseillé de réserver à l'avance.

Pour suivre en français l'actualité d'un artiste, il suffit de cliquer sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, situé sous le titre de chaque article de Barrio de Tango.

lundi 28 septembre 2015

A Domont puis à Migennes les 10 et 11 octobre [ici]

Dos nuevas ferias del Libro para el arranque del ciclo lectivo y laboral en Francia, los 10 y 11 de octubre, o sea una serie de cinco eventos en tres semanas...

Modification le 8 octobre 2015 :

Après la géographie à Saint-Dié du 2 au 4 octobre prochain, je plongerai au cœur de l'histoire de France le week-end suivant en me rendant le samedi 10 octobre au salon du livre de Domont, dans le Val d'Oise, et le dimanche 11 octobre à celui de Migennes (ci-dessous), en pleine Bourgogne, dans le département de l'Yonne, un des pôles géographiques de notre histoire politique et culturelle tout au long du Moyen-Age, haut et bas, puis, sans répit, dans les époques moderne et contemporaine jusqu'au patrimoine architectural et gastronomique qui marque aujourd'hui la région... Vous pouvez donc venir nous rendre une petite visite et profiter avant ou après de l'excursion pour voir ou revoir ces lieux, goûter ces spécialités, admirer ces châteaux et abbatiales que nous ont laissés nos ancêtres.

Pour raison de santé (un rhume sévère, qui me tient depuis lundi), je dois renoncer au salon de Domont et réduire mon week-end au seul salon de Migennes, le dimanche. Pas de spécialités argentines, mis à part le mate, que je ne partagerai que si je me suis débarrassée de mes microbes...


Dans l'un et l'autre cas, il s'agit de manifestations locales à taille humaine où auteurs, éditeurs et public peuvent dialoguer bien plus en profondeur que dans certains salons certes plus ambitieux mais où il s'avère moins aisé de faire son choix au milieu de centaines d'exposants.

Les deux salons, qu'il soit dans le sud de Paris ou dans le centre-est du pays, sont d'entrée libre et gratuite.

Hier après-midi, à Merlieux, alors que le soleil commençait à arroser mon espace de dédicace
sur le stand des Editions du Jasmin
avec mate (vert), chipá (devant) et tortitas (derrière)

Pour ma part, je dédicacerai comme d'habitude sur le stand des Editions du Jasmin tous mes livres sur la culture et l'histoire de l'Argentine, celle des villes et celle des champs, avec le thermos d'eau chaude à 75° (1) et le mate rempli d'une yerba mate d'exception (2) que je rapporte tous les ans du marché de San Telmo et des supermarchés du secteur (en particulier le supermercado Panda, tout en haut de la rue Perú, entre Belgrano et Moreno).

Les deux salons n'ont ni site Internet ni page ou profil Facebook. Les informations sont donc disponibles sur les site Web de leur mairie respective, celle de Domont et celle de Migennes. La mairie de Migennes dispose aussi d'une page Facebook.

Hier sur notre stand, à Merlieux

Sur tous les salons du livre de cet automne, vous trouverez sur le stand des Editions du Jasmin un petit ouvrage, composé de deux micro-nouvelles imprimées tête-bêche, publié par le collectif Bateau de Papier et vendu au profit de l'aide aux réfugiés.
Bateau de Papier réunit quatre petits éditeurs indépendants qui ont décidé de participer à la mesure de leurs moyens au gros effort qui devrait être celui de la Nation tout entière si la France est bien le berceau des droits de l'homme qu'elle s'enorgueillit d'être depuis de deux cents ans.

Cliquez sur l'image pour lire le texte

Vous pouvez rejoindre Bateau de Papier sur Facebook ou lire cet article publié récemment par Livres Hebdo, la revue francophone du secteur.


(1) Il ne faut en aucun cas que l'eau du maté dépasse les 75 ou 80°. Sinon, la plante est lavée comme on dit en Argentine. Toute la saveur est tuée par la chaleur, les premières gorgées sont trop fortes et les suivants n'ont plus de goût... Si j'ai le temps de les faire, à Domont, j'apporterai des chipá. Je doute fort d'avoir la même disponibilité le samedi soir pour le lendemain à Migennes.
(2) En fonction de l'humeur du jour, lorsque je prépare mon sac (la mochila) la veille, j'utilise tantôt la marque Playadito, appartenant à une coopérative de la Province de Corrientes qui produit trois yerba mate différentes, dont un mélange avec des plantes aromatiques, tantôt la marque La Obereña, propriété d'une autre coopérative, au fin fond du nord de la Province de Misiones, tout près des chute d'Iguazú : celle-ci ne produit qu'un seul type de yerba mate, une yerba fumée particulièrement délicate. Dans un cas comme dans l'autre, on ne trouve pas ces produits en Europe.

Prochain concert de La Vidú au CAFF [à l'affiche]


La Orquesta Típica La Vidú donnera un nouveau concert au CAFF, Sánchez de Bustamente 764, le vendredi 2 octobre 2015 à 21h.

Cet ensemble est représentatif de l'actuel renouveau de la musique de tango, qui a jailli dans les années 1990 et ne fait que croître malgré toutes les difficultés économiques du secteur, menacé par le rouleau-compresseur de l'uniformisation culturelle voulue par les gros labels.

Ces musiciens fêtent tout au long de cette année les dix ans d'existence de leur groupe.

L'un des concerts 2014 de La Vidú, au CAFF

Un Página/12 bigrement papophile samedi dernier ! [Actu]

Le gros titre est une citation du discours à l'ONU
"Une soumission asphyxiante qui produit pauvreté, exclusion et dépendance"

Ce n'est pas moins de quatre articles qu'a consacrés au Pape François le quotidien de gauche argentin Página/12 dans son édition du samedi 26 septembre 2015 après le discours que le Saint-Père a prononcé à New-York devant l'Assemblée Générale de l'ONU ! Cette journée new-yorkaise, tout en contrastes à forte symbolique, a enthousiasmé cette rédaction si hostile à ce Pape au moment de son élection.

Pour lire ces articles et analyses :
cliquez sur l'article de une par Victoria Ginzburg, envoyée spéciale à New York
cliquez sur l'éditorial de Martín Granovsky, aimablement intitulé "la colère des fossiles"
cliquez sur l'éditorial de Washington Uranga, sur "la maison commune et les trois T" (toit, terre et travail), le droit de chaque homme sur terre pour que le monde soit en paix
cliquez sur l'article de Victoria Ginzburg sur l'ensemble de la journée du Pape à New York (ONU, Ground Zero, Harlem et Central Park.

Pour lire le discours du Pape à l'ONU :
Le site Internet du Saint Siège propose intégralement tous ces discours en plusieurs langues, dont l'espagnol et l'arabe.

vendredi 25 septembre 2015

Nouvelle soirée Quiero al Tango [à l'affiche]

Quiero al Tango vuelve en la Academia Nacional del Tango

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Ce sera lundi prochain, le 28 septembre 2015, à 19h30, à la Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, 1er étage.

Quiero al Tango (J'aime le Tango) est un collectif militant qui veut développer l'enseignement du tango à l'école en Argentine et investir le paysage audiovisuel national, où le genre n'est pas représenté à la mesure de ce qu'il signifie dans le pays.

Pour l'occasion, la vedette sera Cucuza Castiello qui fête ces jours-ci ses 40 ans de chant, déjà ! À quarante-six ans seulement !

A côté de lui, un autre chanteur : Luis Filipelli. Et son Trio Inestable (trio non titulaire) : Sebastián Zasali, au bandonéon, Noelia Sinkunas au piano et Mateo Castiello, le fiston, à la guitare.

Lucrecia Merico, qui chante ce soir au Bar El Faro, sera l'invitée féminine et elle sera accompagnée de son côté par son guitariste attitré, Juan Iruzubieta.

Les académiciens Gabriel Soria, le président de l'institution, Fernando Finvarb, qui anime avec lui la future émission de radio sur le réseau des radios universitaires, et Alejandro Martino, très impliqué dans les programmes de formation de l'ANT, participeront à cette fête. Car c'est en une !

Des danseurs de l'AMCTA (association des professeurs, danseurs et chorégraphes de tango argentin) (1) seront également présents.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous connecter à la page Facebook du mouvement et visiter son site Internet.


(1) Lien permanent avec le site Internet dans la rubrique Eh bien dansez maintenant dans la partie inférieure de la Colonne de droite.

Ce soir, milonga du printemps au CETBA [à l'affiche]


Le Centro Educativo del Tango de Buenos Aires  (CETBA) vous propose ce soir, vendredi 25 septembre 2015, à 21h, sa traditionnelle milonga mensuelle. Cette fois-ci, on fêtera le printemps sur la piste et en tombola. A gagner, un vêtement issu du défilé d'habillement féminin qui se tiendra au cours de la soirée...

Cette milonga est organisée par les élèves du CETBA.

Entrée libre et gratuite.

Présentation de disque à la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]


Ce soir, vendredi 25 septembre 2015 à 19h30, Alfredi Pittis et Leonardo Andersen présenteront leur nouveau disque, De Viento y Solitario, à la Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, 1er étage.

Entrée libre et gratuite.

Ce sera la présentation officielle de cet album à découvrir.

mardi 22 septembre 2015

Lucrecia Merico vendredi au Faro [à l'affiche]


La chanteuse Lucrecia Merico se produira ce vendredi 25 septembre 2015, à 21h, au Bar El Faro, situé esquina La Pampa y Constituyentes, à l'ouest de Buenos Aires, pour une soirée qui s'annonce très festive.

Elle sera accompagnée par les guitaristes Nacho Iruzubieta et Hernán Pérez à son habitude, par une flûtiste (et autres instruments à vent), Marisa Wiedmer et beaucoup plus rare dans la musique populaire à Buenos Aires, une harpiste, Sonia Alvarez.

Par ailleurs, elle a aussi invité quatre autres chanteurs dont Osvaldo Peredo et le local de l'étape, Cucuza Castiello, qui a su mettre en valeur ce lieu avec son cycle musical, El Tango vuelve al Barrio.

Droit au spectacle : 80 $ ARG. Comptez en plus le dîner et les consommations.

lundi 21 septembre 2015

Danse et handicap : une première rencontre à Buenos Aires en forme de festival [à l'affiche]


A partir d'aujourd'hui et jusqu'à samedi, au CC Kirchner, à Palermo et à Barracas, se tient un festival de danse très particulier : les danseurs y sont handicapés moteur.

Ateliers, conférences, tables-rondes, documentaires, happenings et spectacles sont ouverts à tout le public et les activités sont gratuites.

Qui plus est, la manifestation revêt un caractère international grâce à la participation de compagnies spécialisées venues des Etats-Unis, de la Colombie, du Venezuela et de l'Uruguay et plusieurs compagnies nationales de ballet qui souhaitent pouvoir partager leurs expériences avec ces danseurs hors du commun.

La manifestation dispose d'une page Facebook qu'en ma qualité de membre du Conseil International de la Danse à l'UNESCO, je vous invite instamment à aller visiter.

Página/12, toujours très sensible au thème de l'intégration des handicapés au reste de la société, apporte son soutien en faisant de l'interview de la directrice de cette Rencontre, Mariana Chilutti, la une de ses pages culturelles du jour. Pour une fois et eu égard au caractère exceptionnel de cette manifestation, je prends l'initiative de la traduire intégralement, ce qui ne vous empêche nullement d'aller directement sur le site du journal pour la lire in extenso dans la langue originale.


¿Cuál es el estado de situación de la danza que busca la integración en Argentina?
En danza que contempla las personas con discapacidad por suerte hay varios proyectos. En la Universidad Nacional de las Artes, por ejemplo, hay un proyecto de danza integradora que tiene una antigüedad de más de 12 años, muy interesante. Hay en Neuquén. Está viniendo gente de San Juan, de Bariloche. Hay como cuatro o cinco compañías que vienen al Encuentro. Creo que estamos en una situación en que se está empezando a construir y plantar bandera. Todos tienen raíces como para brotar y florecer.
Página/12

- Quelle est la situation de la danse qui recherche l'intégration en Argentine ?
- En matière de danse qui envisage les personnes en situation de handicap, heureusement, il y a plusieurs chantiers. A l'Université Nationale des Arts, par exemple, il y a un très intéressant chantier de danse ouvert aux handicapés ouverte depuis déjà plus de 12 ans. Il y en a aussi à Neuquén. Il y a des gens qui viennent de San Juan, de Bariloche. Il y a quatre ou cinq compagnies qui viennent à la Rencontre. Je crois que nous sommes dans la situation où l'on commence à construire et à planter le drapeau. Tous les chantiers sont assez enracinés pour bourgeonner et fleurir.
(Traduction © Denise Anne Clavilier)

¿Tienen conflictos y obstáculos comunes?
Los obstáculos aparecen más cuando uno empieza a articular hacia el afuera, porque el que se acerca ya tiene parte del camino recorrido. Ya el solo hecho de acercarte, te da la posibilidad de haber dicho “esto existe, esto sucede”. Los obstáculos son a trabajar: inaccesibilidad de todos los espacios culturales. Pensar un espacio para personas con discapacidad casi no existe. Los hay, pero no son la mayoría. Los traslados, los tiempos, los costos que manejamos. Es mucho.
Página/12

- Rencontrent-ils des tensions et des obstacles en commun ?
- C'est quand on commence à projeter les choses vers l'extérieur que les obstacles apparaissent parce que celui qui vient y voir a déjà parcouru une partie du chemin. Le seul fait d'aller voir te donne la possibilité de dire Cela existe. Les obstacles sont à travailler : inaccessibilité de tous les espaces culturels. Penser un espace pour les personnes atteintes de handicap, ça n'existe presque pas. Il y en a mais ce ne sont pas la majorité. Les transferts, les heures passées, les coûts que nous gérons, ce n'est pas rien !
(Traduction © Denise Anne Clavilier)

¿Cómo trabajan las compañías la puesta de estas obras?
Supongo que igual que cualquier otra experiencia artística. En la compañía Danza sin Fronteras, trabajamos desde lo sensorial, desde la necesidad de cada persona y el encuentro con el otro. Con técnicas de autoconocimiento, con improvisación. Me parece que el hecho artístico surge desde lo humano. Está muy naturalizado en nosotros este hacer.
Página/12

- Comment les compagnies travaillent-elles la réalisation de ces œuvres ?
- Comme n'importe quelle autre expérience artistique, je suppose. Dans la compagnie Danza sin Fronteras, nous travaillons à partir des sens, du besoin de chaque personne et la rencontre avec l'autre. Avec des techniques de connaissance de soir, avec l'improvisation. Il me semble que le fait artistique surgit de l'humain. Cette façon de faire est maintenant devenu très naturel chez nous.
(Traduction © Denise Anne Clavilier)

Antes hablaba de obstáculos de infraestructura, ¿los hay también desde lo artístico?
Para los bailarines que no tienen ninguna discapacidad, el primer obstáculo es el ¿qué hago? Al comienzo se plantean que van a ayudar a otro con una discapacidad, pero todos devuelven que fueron más contenidos, más ayudados por las personas con discapacidad que ellos hacia los otros.
Página/12

- Vous avez parlé d'obstacles d'infrastructure. Y en a-t-il aussi dans le domaine artistique ?
- Pour les danseurs qui n'ont aucun handicap, le premier obstacle, c'est Qu'est-ce que je fais ? Au début, ils se disent qu'ils vont aider l'autre qui est en situation de handicap mais tous révèlent qu'ils ont été plus soutenus, plus assistés par les personnes en situation de handicap que eux n'ont aidé les autres.
(Traduction © Denise Anne Clavilier)

¿Por qué pasa eso?
Porque uno se cree que es un ser completo. Por toda una concepción de la modernidad, que si tenés brazos, piernas, respondés a la norma perfectamente, sos un ser completo. Y no te das cuenta de la gran o pequeña discapacidad que quizás tenés en otras áreas, que tenemos todos como desafíos. Hay discapacidades emocionales, sociales. Entonces vos, que te ves como un ser completo, te encontrás con una persona en silla de ruedas y pensás “¿cómo lo ayudo?”. ¿Pero por qué no es que podemos ayudarnos mutuamente?
Página/12

- Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ?
- Parce qu'on croit être quelqu'un de complet. A cause de toute une conception de la modernité, que si tu as des bras, des jambes, tu réponds parfaitement à la norme, tu es quelqu'un de complet. ET tu ne te rends pas compte du handicap, petit ou grand, que tu as peut-être dans d'autres domaines, qui sont des défis pour nous tous. Il y a des handicaps émotionnels, sociaux. Alors toi, qui te vois comme quelqu'un de complet, tu te trouves face à une personne en chaise roulante et tu penses : comme l'aider ? Mais pourquoi ne pourrions-nous pas nous aider mutuellement ?
(Traduction © Denise Anne Clavilier)

El programa del Encuentro está recorrido por la idea de sanación, no física sino emocional.
Sí, claro. Es una sanación que tiene que ver con reconocernos humanos y acercarnos a cada acción desde la amorosidad. Por ahí pasa. Un abrazo o una mirada a los ojos de otra persona te ayudan tanto, dan tanta fortaleza. Y uno no se detiene en la mirada del otro.
Página/12

- Le programme de la Rencontre est parcouru par l'idée de guérison, non pas physique mais émotionnelle ?
- Oui, c'est sûr ! C'est une guérison qui a quelque chose à voir avec le fait de nous reconnaître humains et aller vers chaque action depuis l'amour. Cela passe par là. Une étreinte ou un regard dazns les yeux de l'autre personne, cela t'aide tellement, cela te donne une telle force. Et on se s'arrête pas dans le regard de l'autre.
(Traduction © Denise Anne Clavilier)

¿Qué aspiran a generar en el público?
Queremos transmitir la naturalización con que vivimos cada situación. Sabemos que la gente cuando ve un espectáculo pasa por una situación humana, pero no natural. Es mucha emoción, se desborda. No todos, pero la gran mayoría sale totalmente conmovido. Te sorprende cuando es algo sumamente natural. Entonces poder naturalizar estas prácticas en lo cotidiano sería maravilloso.
Página/12

- Qu'est-ce que vous souhaitez provoquer chez le public ?
- Nous voulons transmettre le naturel avec lequel nous vivons chaque situation. Nous savons que les gens, quand ils voient un spectacle, passent par une situation humaine mais qui n'est pas naturelle. C'est beaucoup d'émotion, ça nous déborde. Pas tous, mais la grande majorité s'en trouve émue de la tête aux pieds. Cela te surprend quand c'est quelque chose d'éminemment naturel. Alors pourvoir rendre naturelles ces pratiques dans la vie quotidienne, ce serait merveilleux.
(Traduction © Denise Anne Clavilier)

El Encuentro es latinoamericano, ¿cómo está el sector en el resto del continente?
Por lo que pude ver, hay muchos países con mucha ayuda a nivel gubernamental. De hecho creo que todos consiguieron los pasajes por esa vía. No sé si se pueden solventar con funciones, me parece que no. Pero forma parte de la complejidad latinoamericana, de las dificultades, pero también del resurgimiento, del decir “sí, puedo”. Uno repasa y vienen venezolanos, colombianos, uruguayos, norteamericanos. Mirá todo lo que hay. En el arte se mira mucho el Viejo Continente, ¿no? Pero nosotros somos, estamos siendo, hemos sido mutilados, pero no dejamos nunca de ser quienes somos, con nuestras raíces. Poder reflotar eso, ver el potencial que hay en Latinoamérica, es buenísimo. Igual creo que es algo que te voy a poder responder mejor el 27 de septiembre, después de que termine el Encuentro.
Página/12

- Cette rencontre est une rencontre latino-américaine. Comment se trouve le secteur dans le reste du continent ?
- Pour que ce que j'ai pu en voir, il y a beaucoup de pays où il y a beaucoup d'aide au niveau de l'Etat. De fait, je crois que tout le monde a obtenu son billet d'avion par ce moyen. Je ne sais pas s'ils peuvent se rendre solvables avec les spectacles, il me semble que non. Mais ça fait partie de la complexité latino-américaine, des difficultés mais aussi de la renaissance, de pouvoir dire Oui, je peux. On prend le temps de regarder tout ça et les Vénézuéliens, les Colombiens, les Uruguayens et les Nord-Américains se pointent. Regarde un peu tout ce qu'il y a. En art, on regarde beaucoup vers le Vieux Continent, non ? Mais nous sommes nous-mêmes, nous sommes en train d'être nous-mêmes, nous avons été mutilés mais nous ne cessons jamais d'être ceux que nous sommes, avec nos racines. Pouvoir remettre le navire à flot, voir le potentiel qu'il y a en Amérique latine, c'est très très bien. Et je crois aussi que c'est quelque chose à quoi je pourrais te répondre mieux le 27 septembre, après la fin de la Rencontre.
(Traduction ©Denise Anne Clavilier)

L'ensemble du programme - Cliquez sur l'image pour lire le contenu

Pour aller plus loin :
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Plenario pour violoncelliste et poète [à l'affiche]


Ce soir, lundi 21 septembre 2015, à 19h30, au Palacio Carlos Gardel, avenida de Mayo 833, la Academia Nacional del Tango fera du violoncelliste Enrique Lanoo un académicien d'honneur. Ce sera lui qui occupera donc l'espace artistique de la soirée.


Cependant auparavant, la réunion s'ouvrira avec un hommage au Maestro Hécto Negro, le poète qui nous a quittés au cours de la semaine dernière, lui qui a longtemps enseigné la poésie au Seminario Homero Expósito, dirigé par Alejandro Martino mais conçu et fondé par Horacio Ferrer.

Entrée libre et gratuite comme toujours.

Concert de printemps au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Le Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaures 735, a trouvé une solution pour recommencer à proposer des concerts gratuits : offrir ses locaux à des écoles de musique pour les élèves...

Une petite dernière avant de quitter la Casa Rosada [Actu]

Photo Casa Rosada
Derrière Cristina, on reconnaît Raúl Castro, amphitryon à La Havane

La Présidente argentine, Cristina de Kirchner, qui avait des relations difficiles avec le cardinal Jorge Bergoglio jusqu'à l'été 2013, a fait le voyage de La Havane pour rencontrer une dernière fois le Pape François avant de quitter le palais gouvernemental le 10 décembre prochain, à l'issue de deux mandats consécutifs. Et il faut lui rendre cette justice que si elle exploite ces photos dans un cadre politique (qu'on ne peut lui reprocher, elle est une responsable politique élue !) (1), elle a aussi connu une conversion personnelle dans ses rapports avec lui comme l'indique l'humour authentique qu'elle a pu mettre dans plusieurs correspondances officielles avec le Saint Père (dont j'ai parlé ici, sous le mot-clé Pape François ou Humour, dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus).

Série de photos de cette messe dominicale d'hier liée à des rencontres diplomatiques très spectaculaires sur le site de la Casa Rosada, le site Internet personnel de Cristina, sa page Facebook et la presse.

Pour en savoir plus :
lire l'article de Página/12, qui en fait un article connexe à l'article principal
lire l'entrefilet de Clarín, qui réserve lui aussi l'article principal au Pape lui-même (sous la plume de Sergio Rubín)
Même démarche dans La Nación qui consacre plusieurs articles à l'événement, dont un sur la rencontre avec Cristina sous la plume de Mariano de Vieda, et un autre, par Elisabetta Piqué (correspondante à Rome, accréditée auprès du Pape et voyageant dans le même avion), consacrés aux prises de position du Souverain Pontife
lire l'article principal de La Prensa (qui l'illustre par une photo de la poignée de mains entre François et Cristina) alors que plusieurs autres articles intérieurs se penchent sur les autres aspects du voyage et des prises de position du Pape



(1) Au-delà d'une rencontre avec quelqu'un qu'elle a appris à apprécier, elle semble vouloir profiter de la médiatisation des déplacements du Pape pour "être sur la photo" et attirer l'attention de l'opinion mondiale sur l'Argentine. Ses adversaires diront qu'il s'agit là en fait d'un exercice de narcissisme, mais je pense qu'elle est suffisamment politique pour comprendre tout l'avantage que le pays peut et doit tirer de cette élection romaine... Et elle a raison, c'est son devoir de faire monter l'Argentine sur l'échelle de la visibilité médiatique. Après tout, avec des politiques similaires, Michèle Bachelet et Dilma Roussef sont plus connues sur le plan international qu'elle et pour de mauvaises raisons. Bachelet, parce que Pinochet a tristement mis le Chili en vedette en renversant Allende, alors mondialement populaire (tandis que Isabel Perón semblait un épouvantail), et Roussef parce qu'elle a succédé à une autre figure mondialement populaire -et masculine-, Lula.

samedi 19 septembre 2015

Seconde dédicace 2015-2016 : au FIG dans les Vosges [ici]

Tres días de dedicatoria de mis libros sobre la cultura argentina en Saint-Dié des Vosges en el Festival internacional de Geografía en el este de Francia.


Du 2 au 4 octobre, se tiendra le salon du livre du Festival International de Géographie (FIG) qui se tient à l'hôtel de ville de Saint-Dié des Vosges avec de multiples partenariats institutionnels parmi lesquels on trouve France Inter et France Culture et bien entendu la municipalité elle-même.

Je serai les trois jours, dès 9h du matin le vendredi, au salon du livre, Espace Nicolas Corpernic, près de la maison, sur le stand des Editions du Jasmin pour présenter mes ouvrages sur la culture argentine dans son jus : le tango (au-delà de la danse), l'histoire et la géographie de cet immense pays rural et l'histoire fondatrice autour de ce personnage exceptionnel qu'est le général José de San Martín (1778-1850), héros de l'indépendance (voir mes livres en cliquant sur les couvertures en Colonne de droite ou en visitant mon site Internet).

L'utopie est l'un des thèmes de cette année, or la culture populaire argentine est riche dans ce domaine puisque le pays a été conduit sur les fonts baptismaux par deux hommes (1) qui croyaient passionnément aux idéaux de la Révolution Française, les généraux Manuel Belgrano (1770-1820) et José de San Martín (1778-1850) puis construit en majeure partie par une immense vague d'immigration (1880-1930) d'hommes venus là trouver une patrie de rêve, où ils édifièrent une culture inédite, faite de l'amalgame de toutes leurs racines, ce qui donna en ville le tango et dans les campagnes le folklore.

Le festival vous propose de nombreuses activités et un programme de haut niveau, avec des chercheurs, des prix scientifiques, des écrivains, de la gastronomie (avec toutes sortes de spécialités de France), du cinéma et des parcours pédagogiques. Il y en a donc pour tous les âges.

Cette année, le pays invité est l'Australie.

La manifestation dispose d'un site Internet et d'une page Facebook alimentée avec les nombreuses vidéos de son canal Youtube.

Comme à mon habitude, je proposerai aussi aux lecteurs et visiteurs un mate authentique, rapporté à cette intention de l'Argentine, et en fonction de mes disponibilités la veille du départ, des spécialités solides peu connues dans la journée du vendredi (tortitas, chipá... - on verra bien !).
Sous réserve cependant de l'accès à une bouilloire électrique pour faire chauffer de l'eau pendant les trois jours.

Pour en savoir plus sur mes déplacements et mes rencontres avec le public, cliquez sur le mot-clé Dédicaces et conf. ABT dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search ci-dessus et l'Agenda de mon site Internet.

Ajout du 28 septembre 2015 :
Sur le stand des Editions du Jasmin, vous pouvez acheter pour 1,50 € un mini-livre de deux petits récits, accessibles aux enfants comme aux adultes, publié par l'association militante Bateau de Papier qui regroupe quatre éditeurs jeunesse français. Les bénéfices iront intégralement aux réfugiés qui arrivent sur nos côtes et passent nos frontières pour avoir la vie sauve...

L'opération sera répétée par le Jasmin dans tous les salons de cet automne.

Le livre présenté tête-bêche au centre
sur le stand du Jasmin à Merlieux le 27 septembre



(1) Et même trois, si on ajoute à cette liste Mariano Moreno (1178-1811), qui a disparu trop tôt pour participer à la lutte pour l'indépendance.

Deux concerts au CC Kirchner pour l'Orchestre d'Instruments autochtones [à l'affiche]


Demain, dimanche 20 septembre 2015, ainsi que le 27 novembre, la Orquesta de Instrumentos Autóctonos y Nuevas Tecnologías (OIANT), ensemble qui appartient au département musique de l'Université Nationale Tres de Febrero (UNTREF), fondé en 2001 par Alejandro Iglesias Rossi, qui le dirige toujours, se produira au Centro Cultural Kirchner, pour un concert spectacle intitulé Sonidos de la América oculta (sonorités de l'Amérique cachée).

La démarche est celle de musiciens contemporains qui travaillent un répertoire original à la sonorité peu habituelle, un répertoire de musique populaire et tout à fait accessible pour le grand public, à partir des instruments précolombiens, mais sans jouer pour autant aux Indiens ni aux hommes préhistoriques. Leur musique est une musique d'aujourd'hui, qui correspond aux enjeux politico-esthétiques de l'Argentine métissée telle qu'elle existe de nos jours, avec ses réussites et ses difficultés. C'est étonnant et beau, très émouvant.

Au sein de l'UNTREF, le chef dirige le master de Création musicale, Nouvelles Technologies et Arts traditionnels, un mélange qu'il est difficile de retrouver dans nos universités publiques mais qui se révèle de plus en plus fréquent dans cette Argentine qui se constitue son patrimoine, s'approprie son histoire et part donc explorer des pistes qui ne sont guère pertinentes sur le Vieux Continent, en se dégageant peu à peu de notre modèle que l'Université et les académies nationales avaient jusqu'à il y a quelques années bien du mal à s'éloigner.

La formation dispose d'un canal Youtube où vous pouvez écouter leurs morceaux.

Página/12 propose ce matin une interview du chef et fondateur.

Ce soir, le CC Kirchner propose un cycle ibéro-américain d'opéra contemporain. Quelque chose à quoi nous n'associons pas facilement ce pays qu'est l'Argentine et qui ne cesse de nous surprendre.

Le CC Kirchner dispose d'un site Web, d'une page Facebook.
La OIANT dispose d'une page Web sur le site de la UNTREF et d'une page Facebook.