Affiche officielle de la manifestation envoyée par Marta Pizzo (merci à elle)
Ce soir, ils ne seront que 13 à être célébrés, des morts et des vivants. A noter en particulier le nom de l'éditeur et écrivain Ben Molar, qui recevra tout prochainement un hommage bien mérité à la Legislatura le 22 mai prochain. A noter aussi le nom de l'auteur-compositeur-interprète Chico Novarro, celui des deux frères Rubinstein (de leur vrai nom), tous deux paroliers, Luis Rubistein et Oscar Rubens, le nom de Raúl Kaplun, qui fut le premier chef d'orchestre avec lequel travailla le chanteur Roberto Goyeneche lorsqu'il remporta en 1948 un concours dont le prix était un contrat d'un an dans cet orchestre.
Et on pourrait ainsi commenter chaque nom : Lipseker avec lequel Homero Manzi a signé plusieurs chefs d'oeuvre, Ismaël Spitalnik qui a signé, lui aussi, plusieurs tango presque devenus des classiques à présent dans les concerts et sur les disques, dont plusieurs sur des textes de Héctor Negro (qui ne fait pas partie de la brochette de créateurs mis à l'honneur ce soir).
Aller donc sur Todo Tango lire les notices qui leur sont consacrées dans le chapitre Los creadores, lire leurs textes ou leurs partitions et écouter leurs tangos, leurs valses, leurs milongas grâce à cette discothèque virtuelle richissime (le lien avec Todo Tango se trouve dans la rubrique Les Institutions dans la partie de la Colonne de droite qui est consacrée aux liens avec les sites extérieurs).
Le concert a lieu à 20h30, dans les locaux de cette école, Serrano 341, dans le quartier de Villa Crespo, qui abrite depuis longtemps une forte communauté juive. L'entrée est libre et gratuite.
La manifestation est contemporaine d'une initiative de la Ville de Buenos Aires, intitulée Buenos Aires celebra Israël, le 17 mai dans l'après-midi, de 15h à 18h, à l'occasion des 61 ans de la fondation de l'Etat hébreu. Au même moment, la Ville (1) vient d'annoncer qu'elle apporterait son appui financier à un foyer de jour tenu par l'AMIA, la mutuelle juive qui a été il y a plusieurs années la cible du plus violent attentat antisémite qui ait existé et ce dans une ville, Buenos Aires, qui est très peu atteinte par ce mal atroce qu'est la haine des juifs mais qui a connu, comme toutes les villes du monde occidentale, une vague de graffitis racistes et insultants au moment de la récente intervention armée de Tsahal dans la Bande de Gaza.
Pour aller plus loin sur l'apport juif à la culture populaire portègne :
Dans Barrio de Tango, vous reporter en particulier à mon article sur Pesaj urbano de l'association Yoktime et à mon article sur le Festival du cinéma juif de Buenos Aires.
Plusieurs livres existent sur le sujet (tous en espagnol bien sûr). Je recommande la recension El Tango, una historia con judíos, de José Judkovski, Fundación IWO (Instituto Judío de Investigación), Suipacha 483, 1226 Buenos Aires, paru en 1998.
Lors d'un concert donné par la Camerata Santa Cecilia (Sainte Cécile est la patronne chrétienne des musiciens), l'école confessionnelle juive Sholem Aleijem rend hommage à une poignée de poètes, paroliers (letristas) et compositeurs juifs qui ont marqué le genre de leur empreinte et qui sont loin de représenter la totalité de l'apport juif au genre et à la culture populaire portègne.
Ce soir, ils ne seront que 13 à être célébrés, des morts et des vivants. A noter en particulier le nom de l'éditeur et écrivain Ben Molar, qui recevra tout prochainement un hommage bien mérité à la Legislatura le 22 mai prochain. A noter aussi le nom de l'auteur-compositeur-interprète Chico Novarro, celui des deux frères Rubinstein (de leur vrai nom), tous deux paroliers, Luis Rubistein et Oscar Rubens, le nom de Raúl Kaplun, qui fut le premier chef d'orchestre avec lequel travailla le chanteur Roberto Goyeneche lorsqu'il remporta en 1948 un concours dont le prix était un contrat d'un an dans cet orchestre.
Et on pourrait ainsi commenter chaque nom : Lipseker avec lequel Homero Manzi a signé plusieurs chefs d'oeuvre, Ismaël Spitalnik qui a signé, lui aussi, plusieurs tango presque devenus des classiques à présent dans les concerts et sur les disques, dont plusieurs sur des textes de Héctor Negro (qui ne fait pas partie de la brochette de créateurs mis à l'honneur ce soir).
Aller donc sur Todo Tango lire les notices qui leur sont consacrées dans le chapitre Los creadores, lire leurs textes ou leurs partitions et écouter leurs tangos, leurs valses, leurs milongas grâce à cette discothèque virtuelle richissime (le lien avec Todo Tango se trouve dans la rubrique Les Institutions dans la partie de la Colonne de droite qui est consacrée aux liens avec les sites extérieurs).
Le concert a lieu à 20h30, dans les locaux de cette école, Serrano 341, dans le quartier de Villa Crespo, qui abrite depuis longtemps une forte communauté juive. L'entrée est libre et gratuite.
La manifestation est contemporaine d'une initiative de la Ville de Buenos Aires, intitulée Buenos Aires celebra Israël, le 17 mai dans l'après-midi, de 15h à 18h, à l'occasion des 61 ans de la fondation de l'Etat hébreu. Au même moment, la Ville (1) vient d'annoncer qu'elle apporterait son appui financier à un foyer de jour tenu par l'AMIA, la mutuelle juive qui a été il y a plusieurs années la cible du plus violent attentat antisémite qui ait existé et ce dans une ville, Buenos Aires, qui est très peu atteinte par ce mal atroce qu'est la haine des juifs mais qui a connu, comme toutes les villes du monde occidentale, une vague de graffitis racistes et insultants au moment de la récente intervention armée de Tsahal dans la Bande de Gaza.
Pour aller plus loin sur l'apport juif à la culture populaire portègne :
Dans Barrio de Tango, vous reporter en particulier à mon article sur Pesaj urbano de l'association Yoktime et à mon article sur le Festival du cinéma juif de Buenos Aires.
Plusieurs livres existent sur le sujet (tous en espagnol bien sûr). Je recommande la recension El Tango, una historia con judíos, de José Judkovski, Fundación IWO (Instituto Judío de Investigación), Suipacha 483, 1226 Buenos Aires, paru en 1998.
(1) On est en campagne électorale à Buenos Aires pour le renouvellement de la moitié de la chambre législative de la Ville, la Legislatura. Et pour le moment, Mauricio Macri, le Chef de Gouvernement de la Ville, ne dispose pas d'une majorité absolue dans cette institution. Ce qui l'expose au vote de lois qui vont à l'encontre de ses projets. L'enjeu pour lui est donc de conquérir cette majorité à l'occasion de ces élections de mi-mandat. Pour suivre les affaires politiques propres à la Ville de Buenos Aires, cliquer sur le mot-clé GCAB.