Le premier cas de grippe A a été diagnostiqué ces jours-ci en Argentine. La situation là-bas se présente un peu mieux que l'année dernière, lorsque l'épidémie avait frappé les pays de l'hémisphère sud de manière brutale et sans préparation excessive.
L'année dernière, toute la vie économique, sociale et culturelle du pays avait été paralysé pendant plus d'un mois, en juin et juillet, alors que plusieurs Provinces s'étaient déclarées en état d'urgence sanitaire, avec suspension généralisée des classes et des centres de loisirs, fermeture de nombreux théâtres, désertion des cafés et restaurants, fuite à toutes jambes des touristes, engorgement des hôpitaux, puisqu'en Argentine la médecine hospitalière est gratuite, contrairement à la médecine de ville, libérale et qui coûte cher dans un pays où il n'y a pas de système de remboursement des soins ni des consultations chez le médecin.
Heureusement, cette année, le vaccin est arrivé. La vaccination a d'ailleurs commencé dans les hôpitaux, pour les malades à risques uniquement pour l'instant, et pour tout le monde dans les cabinets médicaux privés. Mais il se murmure déjà que le Ministère de l'Education pourrait avancer la date des vacances scolaires d'hiver, qui se situent d'habitude en juillet, mais pourraient commencer en juin. Sans doute un souvenir du cauchemar de l'année dernière, car il semble bien que ce virus ne nécessite pas qu'on s'affole à ce point, surtout maintenant qu'on a un vaccin dont il semble qu'il soit raisonnablement efficace.
Qui vivra verra...
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