La
démission surprise de Joseph Blatter, quatre jours après sa
réélection scandaleuse, fait la une de tous les quotidiens de part
et d'autre du Río de la Plata. L'homme n'y est pas aimé, c'est le
moins que l'on puisse dire. Il est l'incarnation à lui tout seul
d'un système international corrompu qui ne fait que maintenir la
domination des pays dits du nord sur ceux du sud.
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Cliquez sur l'image pour lire les textes Manchette en haut à gauche : le père de Diego Maradona |
Comme
le 28 mai dernier, au lendemain de l'arrestation matinale de
plusieurs dignitaires de la FIFA à Zürich, les journaux publient à
l'aube de nombreux articles (dont je ne vous cite que le principal)
sur cette nouvelle péripétie, malgré une actualité
émotionnellement chargée : côté people, on a l'émotion de
Diego Maradona rentré au pays pour assister son père, qui est
hospitalisé au plus mal depuis quelques jours et côté faits divers à relents politiques, on a la découverte récente d'interventions
tierces sur certains équipements informatiques du procureur Alberto
Nisman vers 20 h le jour de sa mort, alors qu'il était décédé
depuis une huitaine d'heures (il semblerait que les intrus aient
altéré un certain nombre de données, effacé des dossiers, modifié
des horaires...). Cette découverte relance l'idée du meurtre ou
tout au moins celle de l'incitation au suicide (ou d'un chantage qui
aurait pu être exercé sur le défunt magistrat) et toutes les
spéculations sur les liens obscurs qu'il entretenait avec certains
services secrets dont l'identité n'est pas encore parfaitement
établie (en plus du SIDE, les services argentins, il pourrait y
avoir le Mossad et la CIA).
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Tous
les journaux ou presque publient en une, sinon imprimée du moins
digitale, cette photo qui montre Blatter quittant la salle de
conférence par une porte arrière qu'un assistant ouvre devant lui,
éblouissant ainsi les appareils photos des journalistes.
L'exception qui confirme la règle Cliquez sur l'image pour lire les textes |
Seule
La República, quotidien de Montevideo, se distingue en titrant sur
une entreprise belge de logistique, la société flamande Katoen
Natie, en plein investissement en Uruguay (où son jeune président a
vécu quatre ans) et sur une exposition d'art uruguayen qui se tient
actuellement dans le royaume, à Anvers, avec le mécénat de Katoen
Natie. Côté FIFA, le journal se rattrape avec la une de son
supplément sportif quotidien, Tribuna...
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Pour
en savoir plus :
en
Argentine
lire
l'article de Clarín
en
Uruguay
lire
l'article de El País