La famille d'un des sous-mariniers du San Juan, sur la plage de Mar del Plata au fond, les bâtiments du front de mer Photo Mara Sosti (pour La Nación) Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Il
y a un an que le sous-marin ARA San Juan ne répond plus. Selon deux
rapports d'experts étrangers, le bâtiment a souffert d'une
implosion en grande profondeur mais officiellement, le gouvernement
argentin continue à ne rien savoir de sûr. Les familles refusent
que les membres d'équipage soient déclarés morts, car ils pensent
qu'alors l'Etat argentin cessera les recherches, qui d'ailleurs ne
donnent rien, quelque soient les moyens mis en œuvre. Ils préfèrent
donc qu'ils soient portés disparus jusqu'à ce qu'on retrouve
l'épave, qu'on ne retrouvera sans doute jamais.
L'instruction
judiciaire continue, sous la conduite d'une juge qui dit travailler
sans trêve mais sans aussi sans hâte pour réaliser un travail
rigoureux et inattaquable.
Les familles manifestant dans le port de pêche de Mar del Plata Photo Página/12 Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Aujourd'hui,
le président Mauricio Macri doit rendre hommage aux 44
sous-mariniers disparus et il est fort possible qu'il soit chahuté
par les familles.
Dimanche
dernier, tous les journaux nationaux consacraient des pages à ce
drame. Et aujourd'hui, ils remettent le sujet à l'honneur mais seul
Página/12 consacre un espace de sa une à cette triste affaire.
Pour
aller plus loin :
dimanche :
lire
l'article de La Prensa sur la position de l'état-major de la Marine
lire
l'article de La Prensa sur la juge d'instruction
lire
l'article de La Nación sur les recherches qui ont encore échouées,
malgré la présence du père d'un des disparus, lui-même ancien
officier de marine, parmi les experts
lire
l'article de La Nación sur la juge d'instruction et son travail
aujourd'hui :
lire
l'article de Clarín
consulter
le dossier mis en ligne par La Nación sur l'année écoulée
lire
l'article de La Nación
Ajout du 16 novembre 2018 :
Ajout du 16 novembre 2018 :
Comme on pouvait s'y attendre, les familles ont assez mal vécu le discours convenu du Président Macri, hier, à la Base navale de Mar del Plata. Platitudes habituelles : je suis de tout cœur avec vous depuis le début (alors qu'il ne les a jamais reçues pendant qu'elles squattaient Plaza de Mayo, au pied du Palais du Gouvernement), je n'aurais de cesse qu'on les retrouve (alors que la recherche a été maintes fois abandonnée), etc.
lire l'article de Clarín