Sandra Díaz (photo EFE) |
Une biologiste argentine, qui travaille sur la
biodiversité botanique et le rôle des végétaux dans la lutte
contre le changement climatique, a été choisie la semaine dernière,
avec une chercheuse des Etats-Unis, pour le prix Princesa de Asturias
pour les sciences et les techniques. Ce prix espagnol est l’un
des plus prestigieux du monde hispanophone.
Cette
récompense a mis en lumière les chercheurs et permit à la
récipiendaire, Sandra Díaz, de parler dans les médias de la triste
situation de la recherche en Argentine où elle est l’un des
secteurs qui subit les plus lourdes restrictions budgétaires, ce que
Daniel Paz a traduit aujourd’hui dans une vignette pour illustrer
un nouvel article sur le sujet.
Le
ministre : Enfin un scientifique qui fait de la recherche utile…
Le professeur Borregui a inventé un détergent biodégradable.
Idéal
pour envoyer les scientifiques travailler à la plonge
et en même
temps prendre soin de la planète.
(Traduction
©
Denise Anne Clavilier)
Depuis
que les budgets de la recherche subissent les coupes claires imposées
par le gouvernement, les syndicats du secteur dénoncent le fait que
l’Argentine forme des scientifiques qui n’ont plus qu’à
accepter des postes de travail sous-qualifiés (faire le plonge) pour
vivre ou, pour les plus chanceux, de s’exiler dans des pays en
meilleure santé économique.
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Página/12 sur Sandra Díaz
lire
l’article de Clarín
lire
l’article d’aujourd’hui dans Página/12