Hier, Alberto Fernández a été l’invité du
déjeuner de fin d’année du gratin patronal national, rassemblé
dans l’Association des Entrepreneurs Argentins (AEA) et il leur a
parlé de perspectives économiques.
Selon
son appartenance idéologique, chaque quotidien retient de ses propos
ce qui lui convient : Página/12 aborde les rapports avec le FMI
qui se serait rangé à la façon de voir non libérale du nouveau
gouvernement (1). La Prensa, professant l’espérance chrétienne
qui marque cette fin de l’Avent, préfère insister sur une formule
tournée vers l’avenir : « ce n’est pas une loi
d’urgence [en référence aux mesures de redistribution en cours de
vote au Congrès] mais un point de départ. ». Clarín se
concentre sur les propos concernant l’industrie des mines, un
secteur important pour la balance commerciale argentine, en
particulier l’extraction d’or et d’argent. La Nación préfère
souligner la faiblesse des ressources de l’État.
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Clarín
(1)
Il faut espérer qu’il n’y ait pas d’autres intervenants dans
cette affaire car le même FMI avait fait bon visage à Yanis
Varoufakis lorsque Syriza avait pris le pouvoir et l’a laissé
choir ensuite lorsque notamment l’Union Européenne s’en est
mêlée (cf. Conversations entre adultes). Heureusement peut-être pour l’Argentine, elle
n’appartient pas à l’UE !