"En visite", dit le gros titre de ce matin |
Hier, depuis son bureau personnel de la résidence privée à Olivos, le président Alberto Fernández a ouvert le 56e colloque du patronat argentin, IDEA (idée), dans son effort pour rassembler ses concitoyens, de toutes les classes sociales, au-delà des différences politiques et idéologiques, soucieux qu’il est d’instaurer partout un dialogue pacifique, d’autant plus que cette capacité à échanger est indispensable dans la situation particulière créée par la crise économique (héritée du mandat de la droite libérale) et la crise sanitaire (intervenue quelques mois après la prise de fonction, le 10 décembre 2019).
Le président a profité de cette manifestation pour annoncer aux participants un certain nombre de décisions et les quelques principes qui guident sa politique économique. Il en a été bien mal récompensé puisque les patrons n’ont pas hésité à couvrir le mur de leur manifestation en ligne de propos désobligeants à son égard et que les quotidiens de droite en ont rajouté hier en ligne ou ce matin dans leur édition papier une couche de la même peinture, eux qui ne cessent d’accuser ce nouveau chef de l’État qui ne leur plaît pas de creuser, par son fanatisme (sic), le fossé entre les citoyens.
Une telle mauvaise foi laisse sans voix. Jugez-en vous-mêmes.