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lundi 27 septembre 2021

La finale du Mundial au pied de l’Obélisque [à l’affiche]

Les deux couples champions du monde
(photo Juan Tessone, pour Clarín)


Samedi dernier, en fin de journée, sous le crépuscule printanier, le Mundial de Tango a coupé la circulation sur la plan large avenue du monde, la 9 de Julio. La scène était installée dans l’axe de la Diagonal Norte, qui relie Plaza de la República, où trône l’obélisque du 400e anniversaire de la fondation de Buenos Aires, à Plaza de Mayo, où la ville a été fondée en 1580 et où le régime colonial a été renversé le 25 mai 1810.

Diagonal Norte, samedi soir avant le coucher du soleil


Les deux finales de la compétition se sont donc jouées au pied de l’Obélisque pour les danseurs qualifiés qui concouraient les uns sur scène, les autres en ligne, chez eux, au Japon, en Colombie, en Allemagne ou en France, à l’heure argentine.

Une de La Prensa hier
Le titre secondaire se passe de traduction !


Cette année, du fait de la crise sanitaire, le concours ne se composait que de deux catégories, baptisées Pista (tango salón dans les éditions d’avant le covid) et Escena (le traditionnel style acrobatique des grands shows professionnels). Il n’y avait pas de catégories par âge cette année. Il n’y avait de place que pour des jeunes !

Les deux couples sacrés champions du monde concouraient sur place. Ils sont interviewés aujourd’hui dans les colonnes de Clarín.

Tout au long de la soirée, la communauté tanguera a rendu hommage à quelques figures historiques du genre : le danseur disparu Juan Carlos Copes (il a été victime du covid) et son ancienne partenaire et ex-femme (toujours bien en vie), María Nieves. Plusieurs grandes formations musicales animaient le concours, parmi lesquelles on pouvait écouter le Sexteto Mayor, l’un des groupes les plus prestigieux du tango contemporain.

© Denise Anne Clavilier

Pour en savoir plus :

lire l’article de Página/12
lire l’article de Clarín (édition dominicale)
lire l’article de Clarín (édition d’aujourd’hui)
lire l’article de La Nación
La Prensa est le seul quotidien national à avoir fait sa une d’hier sur l’événement mais la rédaction n’a pas mis l’article correspondant sur son site Internet.