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Les universitaires manifestaient en cette fin de semaine contre les coupes budgétaires qui affectent leurs établissements et les privent de travail comme chercheurs et comme enseignants.
Avant l’arrivée de Mileí au pouvoir, l’Argentine était en Amérique du Sud l’un des pays les plus développés en la matière. Ce qui se traduit par une belle présence des chercheurs argentins, travaillant dans leur pays, dans les revues scientifiques internationales. De plus, contrairement aux États-Unis mais comme à peu près partout en Europe, la recherche et l’enseignement universitaire appartiennent au secteur public. Les universités privées ne comptent pas dans le paysage scientifique.
L’effondrement des budgets publics sous Mileí et le mépris affiché par l’ensemble de l’exécutif à l’égard de ce secteur promet des lendemains qui déchantent en Argentine avec un effondrement des cadres formés et de la construction du savoir, sans parler de celui des applications dans à peu près tous les domaines et notamment dans la santé et la lutte contre le réchauffement climatique.
Il
faut aussi savoir qu’historiquement, il a été très difficile
dans ce qui est aujourd’hui l’Argentine de faire ouvrir des
universités pendant toute la période coloniale. La UBA,
l’université de Buenos Aires, récemment classée parmi les 100
meilleures du monde, est une indéniable conquête de l’Indépendance.
Or on le voit bien, Mileí vend l’indépendance de son pays à
l’encan. Il n’a déjà plus de diplomatie propre (il suit Trump
en tout ce qu’il dit et fait), la justice est brinquebalante,
l’économie est au plus bas, la consommation ralentit de mois en
mois, le FMI est redevenu le créancier principal du pays...
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"L'Université se noie et lutte", dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
Les universitaires sont donc dans la rue avec marche aux flambeaux à Buenos Aires pour que ce soit plus théâtral et qu’on en cause dans les gazettes ! En presque pure perte hélas. Seul Página/12 s’en fait l’écho...
Pour
aller plus loin :
lire
l’article
d'hier de Página/12
lire
l’article
d'hier de Rosario/12,
l’édition santafesine du quotidien portègne.