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Carlos Gardel 11 décembre 1890, Toulouse, France 24 juin 1935, Medellín, Colombie |
Hier, c’était le 90e anniversaire de la disparition de Carlos Gardel, qui a trouvé la mort à Medellín, lors d’une collision de son avion au sol, alors qu’il allait décoller pour l’une des toutes dernières d’une grande tournée en Europe et en Amérique. Il avait 45 ans et il était au sommet de son art.
Sa voix a été classée au patrimoine de l’UNESCO. Il est considéré comme un trésor national par les Argentins.
Pourtant, cet anniversaire qui aurait dû revêtir quelque solennité, passe presque inaperçu. La ville de Buenos Aires (gouverné à droite et qui utilise le tango comme un atout économique plus que comme un patrimoine culturel) a mis en place une riche semaine d’événements en tout genre dans de nombreux espaces qu’elle contrôle, en particulier le réseau des théâtres municipaux. Le ministère portègne de la culture ne s’est toutefois même pas donner la peine de publier une affiche pour cette manifestation. Sur le site de la ville, une simple photo de l’artiste… Elle est dans le domaine public. Cela évite les frais, n’est-ce pas ? Ils n’ont aucune honte !
Pour
aller plus loin :
lire
l’article
de Página/12
sur l’ensemble des propositions de la semaine
lire
l’article
de Página/12
sur le spectacle qui s’est donné hier au CCK (rebaptisé
aujourd’hui Palacio Libertad, parce que Mileí ne supporte pas que
quoi que ce soit porte le nom de l’ancien président Néstor
Kirchner)
lire
l’article
de La
Prensa, par le président de la Fondation
Gardel, un homme qui n’est pas à sa place dans cet univers
gardélien, qui n’a guère de liens avec l’univers du tango et
ses institutions, et qui présente ici un ouvrage complotiste qu’il
a signé sur l’accident du 24 juin 1935 (cela fait 90ans que toutes
sortes de théories fantaisistes et absurdes circulent sur cet
accident, comme il y en avait beaucoup dans ces premiers temps de
l’aviation)
lire
l’article
de Clarín