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"Fangio et l'Argentinité comme étendard" Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Il y a trente ans aujourd’hui, le 17 juillet 1995, mourait un mythe argentin : le coureur automobile Juan Manuel Fangio qui s’était retiré de la compétition en juillet 1958.
Quelques hommages lui sont adressés par la presse aujourd’hui, le plus spectaculaire étant l’annonce que fait le groupe Octubre en présentant la belle couverture, très vintage, de son prochain numéro, dans les kiosques argentins à la fin de ce mois.
Clarín de son côté
préfère parler des trois fils illégitimes du célèbre pilote mort
célibataire, qui ne les a jamais reconnus, même par testament. Les
trois octogénaires ne se sont rencontrés que très tard, à plus de
70 ans, puisque leur père compartimentait sa vie entre ses
différentes maîtresses et n’avait jamais permis qu’ils se
connaissent. C’est l’histoire d’un homme qui n’assume pas ses
responsabilités de famille, c’est très triste et plutôt sordide.
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Quant à La Nación, elle publiait hier quelques bonnes feuilles de Fangio, El hombre detrás del volante, sur les rapports entre le coureur et les politique argentines concernant le secteur automobile (industrie et course). Ce sera la biographie de ce trentième anniversaire. C’est un livre de journaliste qui s’efforce de profiter de cet anniversaire, doté d’une couverture sans originalité (le personnage aurait mérité un petit effort, non ?). Il est édité par Marea, une maison qui publie surtout des ouvrages sur des sujets, des analyses et des préoccupations qui, en Amérique du Sud, relèvent de la gauche.
Pour aller plus loin :