mercredi 28 juillet 2021

Un documentaire sur San Martin pour le Bicentenaire du Pérou [à l’affiche


Il y a deux cents ans aujourd’hui, le général José de San Martín, Fondateur de la Liberté du Pérou mais né dans l’actuelle Argentine, présidait à Lima la déclaration d’indépendance du Pérou à laquelle il avait travaillé sans discontinuer depuis le mois de juin 1814.

Le ministère argentin de la Culture et la chaîne culturelle et éducative du service public Canal Encuentro se sont donc unis pour offrir aux téléspectateurs un documentaire sur l’expédition libératrice du Pérou menée par San Martín depuis le 20 août 1820, jour où la flotte partit du port de Valparaíso, au Chili. Le documentaire, qui jouira d’un programme de multidiffusion pendant une semaine, s’intitulé Sueños de Independencia : la gesta sanmartiniana en el Perú (Rêves d’Indépendance : l’épopée sanmartinienne au Pérou).

Le rôle du protagoniste a été confié à l’acteur Rodrigo de la Serna, grosse vedette du petit écran en Argentine, qui l’avait déjà incarné, non sans succès (il est devenu l’un des visages du général qui s'est imposé au grand public), dans un long métrage de fiction historique argentin sorti il y a 11 ans pour le bicentenaire de la Révolution de Mai : Revolución – El Cruce de los Andes (qui portait sur la libération du Chili).

Hier, le ministre, Tristan Bauer (lui-même cinéaste et documatariste) a présidé une première projection en présence de la réalisatrice et de l’ambassadeur du Pérou en Argentine. La première diffusion télévisuelle a été programmée ce matin, 28 juillet 2021, à 9 h 30. Elle sera répétée à 17 h puis 22 h (heure argentine).

Página/12 a donc publié l’interview de la réalisatrice, Mercedes Córdoba, dans son supplément culturel quotidien. Il est des plus probables que ce documentaire serve la vision idéologique de la gauche puisqu’il s’agit d’une production ministérielle. En Amérique du Sud, il est quasiment impossible de faire un documentaire historique exempt de biais idéologique. Et cette supposition est renforcée par le fait qu’aucun autre quotidien (ils sont tous de droite) ne transmet cette information.

© Denise Anne Clavilier

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