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samedi 30 octobre 2021

La Noche de los Museos, c’est ce soir [à l’affiche]

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Cette nuit, jusqu’à 2 heures du matin, Buenos Aires redécouvre la Noche de los Museos qui revient après deux ans d’interruption.

Le programme de la nuit chez Carlos Gardel
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Comme à chaque édition de cette manifestation, la plupart des musées de la ville vont participer, les nationaux, les municipaux et les privés. Les Portègnes (et les banlieusards) sont invités à déambuler dans la nuit printanière entre visites guidées ou libres, conférences, projections, expositions et concerts. Il existe même quelques pistes de danse…

Le ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires a mis à disposition un épais catalogue de propositions, organisées en différents parcours aux quatre points cardinaux de cette mégalopole.

La nuit au musée national des Beaux-Arts
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L’entrée est libre et gratuite partout, sous réserve du respect des règles sanitaires habituelles, dont le masque dans les lieux clos et une jauge dans certains lieux.

Le programme au CETBA
(le centre de formation du Tango de Buenos Aires)
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A partir de 18 h ce soir, le métro (subte) est gratuit jusqu’à la fin du service et à cette occasion, la ligne A qui traverse Buenos Aires du nord au sud ressort les wagons historiques de la Brugeoise, la société belge qui en 1913 a équipé en matériel roulant ce tout premier métro d’Amérique latine. La totalité du parcours dure 40 minutes. Ces rames très élégantes, aux banquettes en bois vernis, sont restées en service pendant un siècle. Elle ont été remplacées il y a peu par du matériel chinois, plus moderne, moins bruyant, plus confortable mais résolument sans âme.

© Denise Anne Clavilier

Pour aller plus loin :

lire l’article de Página/12
lire l’article de La Prensa
lire l’article de Clarín
lire l’article de La Nación
consulter le programme sur le site du ministère de la Culture portègne
lire le communiqué du métro de Buenos Aires sur la remise en service temporaire des rames historiques.

Ajouts du 31 octobre 2021 :
lire cet article de Página/12 sur le succès de la manifestation
lire cet article de Clarín

vendredi 18 janvier 2019

Exposition temporaire au Museo Casa Carlos Gardel [à l’affiche]


Pour cet été, le Museo Casa Carlos Gardel propose une exposition temporaire consacrée à la relation de Gardel avec les sports.

L’artiste était un grand fan de football et de courses hippiques. C’est d’ailleurs en lisant un journal qu’il achetait surtout pour ses pronostics de turf qu’il découvrit le premier poète de tango qu’il distingua : Celedonio Esteban Flores... Gardel était lui-même propriétaire de chevaux et son amitié avec le jockey uruguayen Ireneo Leguisamo est devenue légendaire. Carlos Gardel a même fait composer un tango pour honorer son ami, alors une grande vedette des champs de course : Leguisamo solo, qu’il a enregistré en 1927.

L’un de ses chevaux, monté par Leguisamo, Lunático, a lui aussi gagné l’immortalité grâce au talent de son propriétaire.

Carlos Gardel et Ireneo Leguisamo sur le champ de course

Le football a lui aussi eu droit aux honneurs de la musique, comme par exemple, l’année suivante, avec Patadura (Patte raide), portrait d’un joueur qui rate toutes ses balles et qu’un supporter insulte depuis les gradins (1).

Hélas, le Museo Casa Carlos Gardel a été massacré il y a deux ans par un réaménagement qui a transformé ce qui était une maison viable en un lieu sans âme, purement fonctionnel, qui se contente de donner à écouter la voix d’or, qu’on peut trouver facilement sur le Web, grâce à Todo Tango, par exemple (cliquez sur les deux titres de tango pour les écouter sur ce site encyclopédique argentin). Pas la peine pour nous de faire 11.000 km en avion et de payer 50 pesos (2) pour visiter ce machin super-moche (il n'y a qu'à regarder la photo pour s'en rendre compte ! Vous vivriez, vous, dans un tel décor ?)

Página/12 a toutefois publié ce matin un article sur cette exposition (c’est l’été, il y a moins à se mettre sous la dent). Lisons-le !



(1) J'ai moi-même traduit plusieurs tangos sur ce thème, dont certains choisis dans le répertoire créé par Gardel, dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, Editions du Jasmin.
(2) Sauf le mercredi, où le ministère local de la culture a maintenu la gratuité de l'entrée.

mardi 11 décembre 2018

Aujourd’hui, c’est la fête du tango [à l’affiche]

Photo Fabián Marelli

Comme chaque 11 décembre depuis 1977, l’Argentine célèbre aujourd’hui la fête nationale du tango, pour honorer la date de naissance de Carlos Gardel et celle, quelques années plus tard, de Julio De Caro, l’un des inventeurs du tango polyphonique.

Plusieurs spectacles se tiennent, souvent gratuits, dans la capitale argentine et au-delà.

La presse célèbre aussi la journée avec des articles ad hoc. La Prensa se penche sur le lien entre tango et histoire nationale avec l’article d’une anthropologue tandis que La Nación honore un célèbre couple de danseurs-professeurs octogénaires, Nito et Elba, qui adorent danser sur de la musique de Osvaldo Pugliese, l’une des plus difficiles à interpréter sur la piste…

Du côté institutionnel, la Legislatura de Buenos Aires et le musée municipal Museo Casa Carlos Gardel proposent des milongas, des concerts et des cours, gratuits, depuis hier et jusqu’à demain (1). La 2 x 4, la radio 100 % tango de la Ville Autonome de Buenos Aires, offre une programmation spéciale pour cette date (voir les pages spéciales sur le portail de la ville).

La formation santafésine Contrastango

Des concerts et autres manifestations se tiennent dans tout le pays. C’est ainsi qu’à Rafaela, dans la province de Santa Fe, le groupe local Contrastango se joint à la Orquesta Municipal de Tango, pour une soirée gratuite à l’amphithéâtre Alfredo Williner (ou dans le Centro Cultural Municipal, en cas de pluie), ce soir, à 20h30.



(1) Le 12 décembre est aussi une journée significative pour les latino-américains : c’est la fête de Notre Dame de Guadalupe, une Vierge du Mexique qui est vénérée dans toute l’Amérique.

mercredi 14 juin 2017

Un tout nouveau Museo Casa Carlos Gardel [Actu]

Le patio de la maison, où il était habituel d'organiser des concerts
Il était débordant de couleurs comme le sont les patios des maisons vivantes
Il semble que les couleurs crème et beige dominent désormais,
un décor qui n'existe nulle part chez les vrais gens à Buenos Aires

Demain, jeudi 15 juin 2017, à 18h30, le gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires préside à la réouverture du Museo Casa Carlos Gardel, qui s'est passé chez le chirurgien esthétique. Il était fermé depuis dix-huit derniers mois pour travaux.

Le musée, installé dans la maison personnelle de l'artiste, dans le quartier de l'Abasto, rue Jean Jaurés, a été doté de nouveaux moyens interactifs, parmi lesquels des écouteurs en usage libre pour entendre plus de huit enregistrements effectués par Carlos Gardel tout au long de sa courte vie (il est décédé à 45 ans, dans un accident d'aviation, le 24 juin 1935). Les nouvelles technologies font leur entrée au musée.

Ce que les médias montrent aujourd'hui de la nouvelle muséographie indique la disparition du décor domestique qui caractérisait ce lieu, à juste titre, puisque Gardel et sa mère y avaient vécu dans l'intimité et avec les allées et venues des amis. C'est même dans cette maison que la vieille dame, déchirée par la mort précoce de ce fils unique adoré, a rendu le dernier soupir... Dans l'ancienne disposition, on sentait vivre les personnalités qui étaient venus là en visite amicale ou pour des séances de travail intense : les poètes Enrique Cadícamo et Celedonio Flores, le comédien Tito Lusiardo, le jockey uruguayen Irineo Leguisamo, qui conduisit à la victoire Lunático, le cheval de Gardel, et enfin, le partenaire des deux dernières années, l'auteur de Volver, Alfredo Le Pera, qui mourut avec lui dans le même avion.

Il faudra aller voir ce qu'il en est quand je serai à Buenos Aires en août. Toutefois la première impression est triste : le lieu semble avoir été aseptisé, il est tiré à quatre épingles et comme embourgeoisé, à mille lieues du caractère populaire et spontané qui est celui du tango net de la maîtresse des lieux, l'âme du Zorzal Criollo...

Vous trouvez ça gai ? Ecouter de la musique debout face à un mur saumon ?

Pour cette occasion très festive, une soirée musicale est organisée avec les chanteurs Sandra Luna et Oscar Lajad, accompagnés par Federico Mizrahi au piano, et le Quinteto Julián Hermida.

Entrée libre et gratuite, Jean Jaurés 735.

Deux autres musées municipaux vont maintenant passer sous le scalpel du chirurgien. Pourvu que ce soit plus inspiré !

Pour en savoir plus :
lire l'article de La Nación

Ajout du 15 juin 2017 :
le petit reportage photo de Clarín, endeuillé ce matin par la disparition de sa PDG, semblerait confirmer mon impression. Un musée qui a perdu son caractère domestique et intimiste. Un lieu dont l'âme du Gardel faubourien a été chassée au profit d'une muséographie à l'européenne, qui ne convient pas et qui, de ce fait, devient pédante.

mardi 21 juin 2016

Hommage à Carlos Gardel chez lui [à l'affiche]


Ce 24 juin 2016, pour le 81ème anniversaire de la mort de Carlos Gardel, le musée municipal qui porte son nom à l'Abasto sera pour une fois rendu au tango, puisqu'il est actuellement mis au service essentiellement de la musique classique, qui ne manque pourtant pas de salles et plus belles qui plus est dans la ville.

Entrée gratuite pour deux concerts dans le patio couvert, à 18h30 et à 21h.

Vous aurez remarqué que le chant y aura la portion congrue. Je ne comprends pas comment un directeur de musée peut organiser une programmation aussi à côté de la plaque depuis deux ans !

samedi 7 mai 2016

Tango que te quiero : reprise au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Le Museo Casa Carlos Gardel s'occupe maintenant davantage de musique classique et de chant lyrique, ce qui est une usurpation de lieu. Aussi, lorsque le directeur reprend cette série qui tourne autour de la Buenos Aires populaire, sa vie quotidienne et sa musique, ne boudons pas notre plaisir.

Ce soir, demain puis dans quinze jours, à 17h30, le musée propose un spectacle de narration, de chant et de vidéos intitulé Tango que te quiero... Tango (Tango que j'aime).

Spectacle gratuit dans la limite des places disponibles dans le patio du musée, rue Jean Jaurés 735.

lundi 11 avril 2016

Les concerts de la UNA au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Le Museo Casa Carlos Gardel semble avoir désormais tout à fait abandonné le cycle des concerts Mis tardes con Gardel, qui existaient depuis son ouverture et permettaient aux artistes confirmés de se faire connaître...

Son patio couvert accueille maintenant des concerts et récitals d'étudiants, que ce soit des élèves de la UNA (Universidad Nacional de las Artes) ou du Conservatoire Manuel de Falla ou d'une autre école de prestige...

Ce soir, lundi 11 avril 2016, c'est donc la UNA qui s'y colle, à 18h30.

Entrée libre et gratuite, rue Jean Jaurès 735.

lundi 14 mars 2016

Cours de danse au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Le Museo Casa Carlos Gardel, situé dans la rue Jean Jaurés au numéro 735, propose à nouveau cette année des cours gratuits de tango-danse dans le patio couvert. Les cours auront lieu le mardi et le jeudi de 18h30 à 21h et le samedi de 16h à 17h.

Les inscriptions ont lieu cette semaine, mardi et jeudi, aux heures des cours.

mardi 23 février 2016

Le Museo Casa Carlos Gardel prépare sa rentrée pédagogique [à l'affiche]


En avril, les différents cours et ateliers réguliers du Museo Casa Carlos Gardel redémarreront dans quatre domaines : poésie, composition, histoire de la Orquesta Típica et fileteado, cet art décoratif si typique de Buenos Aires qui a récemment été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.


Le Museo Casa Carlos Gardel est installé dans la maison qui fut celle du grand artiste de 1929 à son départ en tournée, au début 1933, une tournée qui s'est interrompue en Colombie dans une catastrophe aérienne qui a coûté la vie à Gardel et à son partenaire de création, le poète et parolier Alfredo Le Pera, entre autres victimes...


Le musée dépend du ministère de la Culture de la Ville Autonome de Buenos Aires.

vendredi 4 décembre 2015

Carlos Gardel à travers sa correspondance : une conférence au musée [à l'affiche]


Ce soir, vendredi 4 déembre 2015, à 18h30, conférence au Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaurés 735, du journaliste uruguayen Alfredo Carlos Dighiero (1) sur ce que nous dit de Carlos Gardel la correspondance qui est parvenue jusqu'à nous : avec sa mère, avec son partenaire puis fondé de pouvoir José Razzano, avec celle qu'il aurait aimé épouser, Isabel Del Valle, jusqu'à ce qu'il se rende compte qu'elle et sa famille n'en voulaient qu'à son argent, avec son dernier fondé de pouvoir, Armando Delfino, qui prit la suite de Razzano après la rupture entre les deux amis à la fin de 1933...

Accès libre et gratuit.


(1) En Argentine, il existe une sorte de continuum entre journaliste et historien. Les deux catégories se confondent très souvent. De là, la faiblesse méthodologique globale de l'histoire dans le pays, faiblesse qui s'explique aussi du fait que la plupart des gens font leur thèse longtemps après être entrés dans la vie active et non pas dans la continuité de leur formation initiale comme c'est le cas en Europe. Quand ces thésards quarantenaires (voire plus) se lancent dans l'opération, ils ont déjà accumulé un certain travail de recherche qu'ils ont réalisé sans avoir appris le métier de chercheur. Ajoutez à cela la dimension idéologique qui s'attache à la recherche en histoire contemporaine et vous comprendrez pourquoi c'est un tel champ de bataille. Le fait que le journaliste soit uruguayen peut avoir un impact sur ce qu'il dira. J'ignore pour ma part s'il est ou non adepte de la théorie uruguayeniste, qui voudrait que Carlos Gardel soit né à Tacuarembó et non pas à Toulouse, comme cela est attesté. Une querelle entre l'Argentine et le pays voisin dont j'ai parlé à plusieurs reprises dans ce blog dans divers articles touchant au mythe qu'est devenu Carlos Gardel.

dimanche 29 novembre 2015

Tangos traditionnels au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Demain, lundi 30 novembre 2015, à 18h30, dans le cadre des festivités pour les 125 ans de la naissance de Carlos Gardel, le musée qui porte son nom, rue Jean Jaurès 735, propose une soirée de tangos traditionnels par un trio issu du Conservatoire Julián Aguirre, dans le patio couvert.

Entrée libre et gratuite.

samedi 21 novembre 2015

Ce soir, la contrebasse au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Dans le cadre de la célébration des 125 ans de la naissance du Zorzal Criollo, le Museo Casa Carlos Gardel propose ce soir, samedi 21 novembre 2015, à 18h30, un concert consacré à la contrebasse dans la musique du tango (1).

Entrée libre et gratuite.

Le concert se tient dans le patio couvert du musée, situé rue Jean Jaurés 735.


(1) Quelle bizarrerie que cette programmation ! Gardel n'a presque jamais chanté avec orchestre. La contrebasse n'a rien à voir avec lui qui chantait accompagné par quatre guitaristes la plupart du temps....

mercredi 18 novembre 2015

Inauguration d'une exposition sur la voix au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Le Museo Casa Carlos Gardel inaugure ce soir, mercredi 18 novembre 2015, une exposition sur "la voix à l'époque de Gardel", pour les 125 ans de la naissance de l'artiste le 11 décembre 1890, à Toulouse.

L'exposition se tient au musée, installé dans la dernière maison occupée par Carlos Gardel à Buenos Aires, avant son départ pour une tournée mondiale dont il n'est jamais revenu. Il est situé dans la rue Jean Jaurés, au numéro 735.

Entrée libre et gratuite.

mardi 17 novembre 2015

L'Alliance Française s'associe aux 125 ans de Gardel [à l'affiche]


L'Alliance Française de Buenos Aires, en partenariat avec le Museo Casa Carlos Gardel, invite à un récital de chansons en français et en provençal à l'occasion des 125 ans de la naissance de Carlos Gardel, né en France, à Toulouse, le 11 décembre 1890.

Le récital de chant lyrique se tiendra dans les locaux de Palermo, le vendredi 20 novembre 2015 à 19h.

Le cycle prend pour titre une expression toute faite argentine, cantarle a Gardel, ce qui correspond à peu près à "C'est ça, et moi je suis la reine d'Angleterre !" (ou le Pape, c'est selon). Chanter pour Gardel, cela manque quelque peu d'humilité et de surcroît, c'est inutile : il chantera toujours mieux que vous.

Il n'est pas indiqué de prix d'entrée. Il est plus que probable que le spectacle soit gratuit.

samedi 31 octobre 2015

Gardel à tous les coins de rue [à l'affiche]

En cette année gardelienne, la Noche de los Museos rend hommage, dans plusieurs institutions de Buenos Aires, au Zorzal Criollo, né il y a 125 ans et mort il y a 80 ans.


C'est ce soir, samedi 31 octobre 2015. Entrée libre et gratuite partout dans la limite des places disponibles.

On ne compte pas moins de six expositions à visiter :
  • Les origines du tango-canción (tango à texte) au CETBA, Agrelo 3231, à Balvanera : documents et photos sur les débuts du genre incarné alors par Carlos Gardel
  • Trois expositions différentes au Museo Casa Carlos Gardel, l'une sur la voix chantée dans toutes ses dimensions, lyriques et populaires, au temps de Gardel, une autre sur les caricatures de Gardel par le dessinateur de presse Hermenegildo Sabát, la dernière sur la vie et l'œuvre de Gardel grâce aux collections très complètes d'objets et de documents écrits de ce musée situé rue Jean Jaurès 735, à l'Abasto
  • Au Museo Anconetani del acordeón, Guevara 492, à Chacarita, des photographies de l'accordéoniste de Carlos Gardel lorsque celui-ci séjournait à New York.
  • Au Museo de la Ciudad, Defensa 219-223, à Monserrat, une exposition sur la vie et les partenariats artistiques du Zorzal
  • Et à Recoleta, à la Pinacothèque du Ministère de l'Education nationale, une exposition sur l'artiste à Paris, où il conquit le public avec son répertoire de tango dans lequel il intercalait quelques chansons française (rue Pizzurno n° 935).


Côté spectacles :
  • On aura le duo Lautaro Mazza et Abel Pirotti pour chanter à trois moments de la nuit les mélodies les plus fameuses de Carlos Gardel (chant et piano), à 20h30, 21h30 et 22h30 puis le chanteur Antonio Seoane accompagné à la guitare par les frères Faggiano qui interpréteront un répertoire de valses, milongas et tangos contemporains du maître des lieux, dans le patio du Museo Casa Carlos Gardel à 23h30, 00h30 et 01h30.
  • Les mêmes Antonio Seoane y Hermanos Faggiano seront également à 21h30 à Puerto Madero, à l'ex-Brasserie Munich, qui abrite maintenant la direction municipale des musées, avenida de los Italianos 851.
  • On aura enfin, à partir de minuit, une soirée de musique à Nuñez, au Museo Archivo Tecno-educativo Lorenzo Raggio, Avenida del Libertador 8651, pour l'anniversaire de la mort de Gardel et de la création de Cambalache, un tango emblématique de Enrique Santos Discépolo.


A cela s'ajoute la danse, à 22h30, à la Casa de Cultura, avenida de Mayo 575, le siège du ministère de la Culture à Montserrat, à deux pas de Plaza de Mayo : un hommage monté par les élèves de niveau avancé du cours de danse dispensé sur place tout au long de l'année.

Si donc vous ne trouvez pas votre bonheur dans tout ça, c'est que vous êtes vraiment difficile !

Pour plus de détails :
consultez le programme complet sur le site du Ministère de la Culture et connectez-vous à la page Facebook de la manifestation.

lundi 21 septembre 2015

Concert de printemps au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Le Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaures 735, a trouvé une solution pour recommencer à proposer des concerts gratuits : offrir ses locaux à des écoles de musique pour les élèves...

mardi 15 septembre 2015

Mis libros en bibliotecas argentinas [Disques & Livres]

Création © Denise Anne Clavilier

Nota en castellano

Mis libros se pueden leer en varias bibliotecas en Buenos Aires y la Provincia de Mendoza.

En Buenos Aires – CABA

Todos mis libros se encuentran en el biblioteca del Centro Cultural de la Cooperación Floreal Gorini, Corrientes 1545 (frente al Teatro San Martín)

Estos libros son

sobre el tango

  • Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, Editions du Jasmin (Francia, mayo del 2010) - antología
  • Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, Tarabuste Editions (Francia, diciembre del 2010) – antología
  • Tango Negro, de Juan Carlos Cáceres, traduction et commentaires de Denise Anne Clavilier, Editions du Jasmin (Francia, abril del 2013)


sobre la historia

  • San Martín, à rebours des conquistadors, Editions du Jasmin (diciembre del 2012) – única biografía del prócer en francés
  • San Martín par lui-même et par ses contemporains, Editions du Jasmin (mayo del 2014) – antología de documentos históricos desde el 1789 hasta el 1850


sobre el folklore

  • Contes animaliers d'Argentine, Editions du Jasmin (junio del 2015) – ilustraciones por Jimena Tello, artista argentina radicada en Buenos Aires (su blog - su perfil Facebook)


Los dos libros sobre el General San Martín se encuentran también en la biblioteca del Museo del Regimiento de Granaderos a Caballo, cuartel de Palermo, Avenida Luis María Campos 554.

Las dos antologías de letras de tango se encuentran en la biblioteca de la Academia Nacional del Tango, Palacio Carlos Gardel, Avda de Mayo 833, y en la de la Alianza Francesa, sede central, Avda Córdoba 936-946.

Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins se encuentra en la biblioteca del Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaures 735.

En el Colegio Don José de San Martín, de Florencio Varela (Prov. Buenos Aires) el 21 de agosto del 2015
con Fabiana Mastrangelo y el equipo premiado en el concurso Celumetrages
sobre San Martín, el Libertador y el Hombre

En la Provincia de Buenos Aires, mis libros sobre San Martín así como Contes animaliers d'Argentine se encuentran en la biblioteca del Colegio Don José de San Martín, en Florencio Varela, para el uso de docentes y alumnos.


En Mendoza

En la biblioteca de Alianza Francesa, Chili 1754, Ciudad
  • Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins
  • San Martín, à rebours des conquistadors
  • San Martín par lui-même et par ses contemporains
  • Contes animaliers d'Argentine


En la biblioteca de la Universidad de Congreso, Colón 90, Ciudad
  • San Martín, à rebours des conquistadors
  • San Martín par lui-même et par ses contemporains
  • Contes animaliers d'Argentine



En la biblioteca-mediateca Manuel Belgrano, Antonio Tomba 54, Godoy Cruz (Mendoza)
  • San Martín, à rebours des conquistadors
  • San Martín par lui-même et par ses contemporains
  • Contes animaliers d'Argentine


En la biblioteca Popular Ricardo Rojas, solar histórico del Museo Las Bóvedas (Los Barriales), Pirovano 100, General San Martín (Mendoza)
  • San Martín, à rebours des conquistadors
  • Contes animaliers d'Argentine

(Esta biblioteca podría mudarse a otro lugar dentro de pocos años o meses a pesar de la voluntad de una agrupación de vecinos que quiere mantenerla en su lugar histórico y simbólico en el solar donde vivió el apodado "Santo de la Espada" por Ricardo Rojas, el Libertador General José de San Martín)

En el edificio del Honorable Concejo Deliberante de Godoy Cruz, 27 de agosto del 2015
De izquierda a derecha: Mg Fabiana Mastrangelo,
Gabriela Testa, Secretaria de Cultura municipal
(y posiblemente próxima ministra de Turismo provincial)
Denise Anne Clavilier
Mariana Caroglio, directora de Educación municipal, y Marta Babillón, directora de la Biblioteca Manuel Belgrano
* * *

Para comprar mis libros desde la Argentina, consulte primero la sede de Alianza Francesa más cerca de su casa (pueden tener un servicio de compra de libros franceses).

Si Alianza Francesa no contesta o no accepta (se trata de un trámite bastante complejo), se puede comprar los cinco libros publicados en Editions du Jasmin en Amazon France (ojo que el pedido se debe hacer en francés).
Para Capital Federal, el plazo de entrega desde la editorial en Francia hasta su casa o oficina está de 3 a 4 semanas. Exige más tiempo para el Interior, depiende de la distancia.

samedi 12 septembre 2015

Mainetti ce soir au Museo Casa Carlos Gardel [à l'affiche]


Dans le cadre des concerts qui annoncent les 125 ans de la naissance de Carlos Gardel, le bandonéoniste Pablo Mainetti donnera un dernier concert, ce soir, samedi 12 septembre 2015, 18h30, au Museo Casa Carlos Gardel, Jean Jaurés 735.

Le programme annonce pêle-mêle des compositeurs et des paroliers, ce qui manque singulièrement de cohérence. Quel dommage ! Décidément, ce lieu mérite mieux...

L'entrée est payante : 10 $ ARG (certes ce n'est pas cher, mais c'est tout de même payant là où antérieurement, toutes les activités étaient gratuites. Espérons seulement que cet argent va à l'artiste !)

mardi 25 août 2015

Le Museo Casa Carlos Gardel prépare le 125ème anniversaire du maître de maison [à l'affiche]

Le Museo Casa Carlos Gardel, rue Jean Jaurés n° 735, se prépare à fêter en décembre le cent-vingt-cinquième anniversaire de la naissance du chanteur et compositeur auquel l'Argentine doit le tango-canción et le tout premier succès international du genre.


Des cours de danse sont proposés gracieusement trois fois par semaine (voir l'annonce ci-dessus).

Il y a fort à parier que d'autres propositions viendront tout au long du printemps qui pointe très timidement son nez à Buenos Aires en ce moment.

samedi 8 août 2015

Un centenaire montévidéen fêté à Buenos Aires [à l'affiche]

Le Museo Casa Carlos Gardel fêtera ce jeudi 13 août 2015 à 18h30 le centenaire de la première du duo Gardel-Razzano à Montevideo avec une conférence de l'historien du tango Norberto Ignacio Reguiera, uruguayen de nationalité.

Entrée libre et gratuite au n° 435 de la rue Jean Jaurès dans le quartier dit El Abasto.


Cette première tournée hors de l'Argentine de Carlos Gardel est la racine de la querelle qui dure toujours entre Buenos Aires et Montevideo quant au lieu de naissance authentique de l'artiste. Né à Toulouse (les Uruguayens me pardonneront ! Enfin je l'espère...), le 11 décembre 1890, d'une mère célibataire qui dut s'exiler en Argentine pour fuir le destin peu enviable d'une fille mère à la fin du XIXe siècle, Carlos Gardel grandit en Argentine. De cœur, il était donc argentin et lorsque le consulat français appela à la mobilisation générale en août 1914, il ne se manifesta pas. Etait-il conscient de commettre un crime aux yeux de la loi française ? Rien n'est moins sûr. Il venait de décrocher un contrat fabuleux dans un restaurant très chic du nord de Buenos Aires, El Armenonville, et une carrière prometteuse s'ouvrait devant lui. Aussi, un an plus tard, lorsqu'il lui fallut préparer une tournée dans les pays limitrophes, il trouva plus que probablement de l'aide auprès d'une des personnalités bien placées qui fréquentaient le restaurant. L'une d'entre elles, probablement le maire de Barracas al Sur (aujourd'hui Avellaneda), dans la banlieue de Buenos Aires, lui fournit un faux passeport dont les données étaient vraiment trop peu vraisemblables pour que le chanteur le conserve après la fin de la Première Guerre mondiale (il y avait vingt de trop, était marié et père de deux enfants, ce qui en 1817 déjà n'était plus crédible, sa notoriété ayant grandi dans toute la région).

Carlos Gardel fut donc obligé de recourir à une supercherie encore plus compliquée, faire une fausse déclaration de naissance au consulat uruguayen, dont le pays n'avait pas d'accord d'extradition avec la France, puis doté de cet extrait de naissance farfelue demander la nationalité argentine qui lui fut accordée. Il put alors faire établir un vrai faux passeport avec lequel il sillonna tout l'Occident jusqu'à sa mort, le 24 juin 1935. C'est avec lui qu'il partit, en 1924 seulement, pour se rendre pour la première fois en Europe, d'abord en Espagne où il gagna assez d'argent pour pouvoir traverser la frontière, rejoindre sa mère en vacances dans sa famille à Toulouse, connaître sa grand-mère, ses oncles et tantes et ses cousins, puis tenter l'aventure de Paris, qui fut triomphante.

Après juin 1935, l'Uruguay tenta de faire rapatrier les restes du chanteur à Montevideo en s'appuyant sur les données de ce passeport et revendiquer l'honneur de l'avoir vu naître. En pure perte. Le corps repose au cimetière de la Chacarita à Buenos Aires.

On voit déjà poindre la revendication uruguayenne dans l'affiche de 1915 qui baptise national le duo formé par un Uruguayen, José Razzano, qui avait lui aussi grandi à Buenos Aires où il était surnommé El Oriental (ce qui authentifie sa nationalité de naissance), tandis qu'à la même époque, Carlos Gardel était surnommé El Morocho del Abasto (le beau Brun de l'Abasto), ce qui contredit complètement la théorie uruguayenniste (si Gardel avait été connu comme natif de l'autre côté du Río à cette époque-là, le duo aurait été surnommé Los dos Orientales et non pas, comme cela est attesté, El Morocho y el Oriental, ainsi qu'une chanson (1) en fait mémoire à jamais).



(1) El Morocho y el Oriental fait partie des 231 letras que j'ai incluses dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, paru en mai 2010 aux Editions du Jasmin.