Affichage des articles dont le libellé est Lucio Arce. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Lucio Arce. Afficher tous les articles

vendredi 13 septembre 2024

Hommage à Alorsa pour les quinze ans de sa mort [à l’affiche]

"Le tango est de retour", dit le titre du spectacle
en citant celui d'un des textes les plus connus de Alorsa

A La Plata, la ville où il est né, où il vivait et où un infarctus aigu est venu nous le voler par une nuit caniculaire du mois d’août (32° à Luján ce jour-là, à la fin de l’hiver !), demain, samedi 14 septembre 2024, de nombreux artistes se réuniront sur la scène du Planetarium de l’Université Nationale de La Plata (UNLP) pour rendre hommage à leur ami, l’auteur-compositeur interprète Alorsa, décédé en 2009, à l’âge d’à peine 39 ans (il les aurait eus au mois de novembre suivant).

La soirée commencera à 20h.

Parmi les nombreux artistes annoncés : Cucuza, Lucio Arce (qui vint me prendre à Buenos Aires pour me conduire à ses obsèques à La Plata en ce mois d’août qui nous a tous si douloureusement marqués), Facundo Radice, Julieta Cabrera et bien entendu ses musiciens, qui formaient avec lui La Guardia Hereje (1) et qui ne l’ont pas oublié.

Parmi eux, Leo Gianibelli a assuré la promotion de la soirée : il a donné de nombreuses interviews dans lesquelles il dresse un portrait attachant de l’homme et fait une analyse vue de l’intérieur de l’œuvre inachevée qu’Alorsa nous a laissée avec cette mort terriblement précoce.

Alorsa sur scène. Il brandit un horrible nain de jardin
Entendant un jour qu'il y avait en France un mouvement
"pour la libération des nains de jardin", qui volaient ces objets de décor
chez les particuliers, il avait fait une chanson pleine de son humour
si subtil et délicat
Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution

Permettez-moi d’évoquer ici deux souvenirs : avec son accord, j’avais intégré une dizaine de ses textes à ma seconde anthologie bilingue, Le Bicentenaire de l’Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, parue en décembre 2010 comme numéro thématique spécial de la revue Triages (Tarabuste Editions), un volume que l’éditeur avait publié avec l’aide et le soutien du Conseil National du Livre.

Son hymne à Maradonna, que beaucoup de chanteurs de sa génération ont désormais inscrit à leur répertoire, Para verte gambetear (pour pouvoir te voir dribbler), fait, quant à lui, partie de la première, Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, parue en mai 2010 et toujours disponible aux Éditions du Jasmin, que je pourrai donc, non sans émotion, dédicacer dimanche prochain à la Fête de l’Huma, un rendez-vous culturel international qui lui aurait beaucoup plus avec ce public de toutes les couleurs et venu de toute la France. Comme si c’était hier, je me souviens de la découverte de cette chanson en août 2007, au tout début de mon tout premier séjour en Argentine : c’était chez Walter Alegre, le coordinateur de la Ciudad del Tango, au CCC Floreal Gorini, devenu un ami précieux depuis. Pendanr qu’il préparait un modeste et délicieux asado sur son balcon, Walter avait mis en route le magnétoscope pour me faire entendre cette chanson et à peine le morceau était-il terminé que le chanteur lui-même frappait à la porte pour un petit coucou à l’improviste parce qu’il était de passage à Buenos Aires. C’était Alorsa et son inséparable guitare. Il a pris part à ce dîner à la bonne franquette (à la mode argentine), nous avons échangé jusqu’à pas d’heure et je lui ai exposé mon projet de bouquin pour obtenir l’autorisation d’y traduire sa chanson.

Pour les besoins des deux livres, Alorsa et moi avons ensuite beaucoup échangé, par mail interposé (on ne parlait pas encore de Whatsapp), sur les nuances dont je voulais tenir compte dans mes traductions et en 2009, alors que les livres ne sont sortis que l’année suivante, j’ai appris que cela l’avait touché. C’est sa mère, Olga, partie elle aussi beaucoup trop tôt, qui me l’a raconté dans ce salon où elle nous servait le café quelques heures après les obsèques de son fils.

© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :




(1) La Guardia Hereje : la Garde hérétique. Une allusion à l’histoire du tango où l’on a défini deux époques fondatrices, la Guardia Vieja (la Vieille Garde), où régnaient les musiciens amateurs (avant 1910 approximativement), et la Guardia Nueva (la Nouvelle Garde), où sont apparus les premiers musiciens professionnels, souvent issus de conservatoires et de théâtres européens, lesquels ont donné au tango toute sa complexité orchestrale et harmonique.

jeudi 29 juin 2017

La poésie tanguera à l'honneur à l'YMCA [à l'affiche]

Cliquez sur l'image pour une haute résolution

Le centre culturel et sportif YMCA, une organisation de jeunesse chrétienne d'origine nord-américaine, propose à partir de ce soir, jeudi 29 juin 2017, son troisième festival de poètes de tango, monté et dirigé par la chanteuse Lucrecia Merico, elle-même interprète de créations originales. Le festival se déroulera sur trois lieux : l'YMCA, l'Academia Nacional del Tango demain et le Gran Café Tortoni, au rez-de-chaussée à la même adresse, samedi soir.

Le poète Raimundo Rosales (1) clôturera la manifestation avec la chanteuse Karina Cavallero et le guistariste Federico Serna.

Parmi les participants, mes fidèles lecteurs connaissent déjà Lina Avellaneda, Lucio Arce, Juan Seren, Marías Mauricio et María del Mar Estrella... Belle manifestation pour découvrir les tendances contemporaines qu'inventent ou suivent les paroliers du tango du 21ème siècle.

Pour aller plus loin :



(1) Raimundo Rosales fait partie des dix poètes et paroliers dont j'ai traduit quelques œuvres dans ma seconde anthologie, paru au tout début de l'année 2011, Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, revue Triages, numéro spécial 2010, Tarabuste Editions.

jeudi 25 mai 2017

Lucio Arce chez Jacqueline Sigaut ce samedi [à l'affiche]


Le chanteur-compositeur interprète Lucio Arce sera ce samedi 27 mai à 21h30 chez Jacqueline Sigaut à Palermo pour son désormais traditionnel bœuf tango...

Lucio s'accompagne lui-même mais il aura aussi pour l'occasion un partenaire, le guitariste Juan María Páez.

Comme d'habitude, il faut réserver par mail auprès de l'hôtesse selon les consignes indiquées sur le tract numérique ci-dessus.

lundi 14 mars 2016

Grande soirée Cucuza au Niceto Club [à l'affiche]


Le chanteur Cucuza Castiello sera vendredi 18 mars 2016, à 20h, au Niceto Club, à Palermo (Niceto Vega 5510) :
musiciens, dont le désormais célèbre Trío Inestable, composé du bandonéoniste Sebastián Zasali, du guitariste Mateo Castiello (son fils) et de la pianiste Noelia Sinkunas
chanteurs : vous avez repéré les noms de Walter Chino Laborde, de Osvaldo Peredo, du Negro Falótico, de Marina Ríos et de Lucio Arce, dont il y a bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de vous parler
danseurs : un couple fera des démonstrations et il y aura un cours donné par Luciana del Rocio García.

Prix : 100 $ ARG, en réservant à l'avance, au guichet de la sale, du lundi au vendredi de 12h à 18h (en espèces). Pour payer par d'autres moyens, il faut réserver en ligne grâce aux liens donnés par le site Web de la salle.

Pour en savoir plus :
consulter la nouvelle page Facebook de Cucuza (Uno que disfruta del Tango : quelqu'un qui aime le tango)
consulter la page du spectacle sur le site Internet du Niceto Club.

dimanche 16 août 2015

Cucuza ce soir au Festival de Tango de Buenos Aires [Chroniques de Buenos Aires]


Ce soir, dimanche 16 août 2015 ç 20h précises, le chanteur Hernán Cucuza Castiello donnera ce soir un récital avec des tas d'invités à bord. Il sera comme à son habitude maintenant accompagné par son trio inestable comme il dit (trio non titulaire), à savoir la pianiste Noelia Sinkunas, le bandonéoniste Sebastián Zasali et le guitariste Mateo Castiello, son fils. Ce sera à deux pas de l'endroit où je loge mais avec cette organisation qui fait compliqué là où on pourrait faire simple, les informations sont si mal données qu'il m'a fallu demander à Cucuza lui-même où il fallait se procurer les places. Au café lui-même. Les organisateurs semblent de moins en moins doués pour la communication et pourtant ils veulent faire de ce festival une attraction pour touristes....

A la veille de ma première interview et de ma première conférence, qui auront lieu le jour même de la fête nationale du Général San Martín, j'ai quelques menus préparatifs à assurer tout de même et comme le fût du canon qui refroidit, cela prend un certain temps. Je devrais donc malheureusement renoncer à cette soirée comme à la suivante demain (qui tombe en même temps que ma conférence)..

C'est dommage parce que le lieu, un bar de quartier typique de ce coin de Buenos Aires, a l'air rudement sympathique et le concert promet des merveilles comme toujours avec cet artiste. Et ce sera comble, n'en doutons pas un instant : Chacabuco 875 (à deux ou trois cents mètres de là où je suis depuis vendredi !).

Au même endroit, le lendemain à la même heure (lundi férié), Lucio Arce se présentera et qui a-t-il invité ? Cucuza, entre autres.
Ils sont très copains tous les deux et s'entendent fort bien lorsqu'il s'agit de partager la scène.

vendredi 15 mai 2015

Le Dúo Arce-Radice samedi au Teatro Sergio Souza [à l'affiche]


Le dúo Arce-Radice (voix et guitare) se produira demain soir, samedi 16 mai 2015 à 23h, dans le cadre de la série de concerts Tangos del Siglo XXI au Teatro Sergio Souza, à Balvanera.

Si vous êtes des fidèles de Barrio de Tango, vous connaissez déjà ces deux musiciens. Si vous découvrez ce blog, alors cliquez sur leur nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus pour lire les autres articles que je leur ai déjà consacrés ici.

Entrée : 80 $ ARG.

Des artistes du Tango Nuevo, qui créent le tango d'aujourd'hui et de demain.

mercredi 17 décembre 2014

Fête tango au Newells Old Boys samedi soir [à l'affiche]


Ce samedi 20 décembre 2014, le chanteur Cucuza Castiello (dit aussi QQZA en langage SMS) et la Orquesta Típica Almagro salueront ensemble la fin de l'année au cours d'une grande fête de la musique à partir de 21h, au Club Newells Old Boys, Avalos 2036, dans le quartier très excentré de Villa Ortúzar.

Cucuza sera accompagné par Sebastián Zasali (bandonéon) et Mateo Castiello, son fils, à la guitare.

Le chanteur Osvaldo Peredo sera de la fête lui aussi, avec la Orquesta Típica Almagro.

L'auteur-compositeur interprète Lucio Arce, que mes lecteurs connaissent bien, a été invité en plus.

On dansera le tango (avec Cucuza comme DJ, quel luxe !). Et le groupe La Burrita viendra ajouter la cumbia au bal (c'est très à la mode actuellement dans les dancings de Buenos Aires).

Un buffet est prévu. A prix légers.

samedi 29 novembre 2014

Un domingo con Alorsa de retour à Tolosa [à l'affiche]

Ce dimanche 30 novembre 2014, quelques jours après son anniversaire de naissance, les amis de Alorsa se souviendront de lui et de son talent (1) sur Plaza Bocha Esperanza, à Tolosa, à l'angle des rues 6 et 528, en bordure de La Plata, avec la quatrième édition de Domingo con Alorsa, fête populaire à ciel ouvert, où se mélangeront musique, danse, jeux, micro ouvert sur les ondes d'une radio locale, réalisation d'une peinture murale, exposition des photos de Gabriela Hernández, la photographe officielle de la manifestation depuis sa première édition, en septembre 2010, à laquelle j'avais pu prendre part.

Participeront cette année les musiciens de la défunte Guardia Hereje, Leonardo Gianibelli, Fernando Tato et Sebastián El Ñato Marin, ainsi que Lucio Arce, qui présentera des morceaux de son prochain disque, quelques uns des journalistes de la revue Tinta Roja, qui sort pour l'occasion un numéro spécial consacré à l'artiste disparu.

Entrée libre et gratuite bien entendu.


(1) J'ai dédié à sa mémoire ma seconde anthologie de textes de chansons argentines, Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, publié comme numéro spécial de la revue Triages chez Tarabuste Editions (2010).

mardi 23 septembre 2014

Lucio Arce à Paris ce mercredi [ici]


L'auteur-compositeur interprète argentin Lucio Arce sera demain, mercredi 24 septembre 2014, à 19h, à La Timbale, une brasserie-restaurant typique, installée au coin de la rue Versigny, au numéro 2, dans le dix-huitième arrondissement, M° Jules Joffrin.

Lucio Arce, vous le connaissez déjà si vous êtes lecteur de ce blog depuis quelques mois (cliquez sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus, pour ouvrir les articles le concernant). C'est un ami personnel, qui a la mauvaise habitude bien argentine de me prévenir au dernier moment, trop tard sans doute pour que je puisse profiter de son passage... Ces Argentins sont incorrigibles !

Mais vous, les Parisiens, profitez-en si vous en avez l'occasion ! C'est un artiste qui en vaut la peine...

La Timbale dispose d'une page Facebook à laquelle vous pouvez vous connecter.

mardi 19 août 2014

A La Paila cette semaine [Chroniques de Buenos Aires]


Ce mercredi 20 août 2014, l'auteur-compositeur interprète Lucio Arce et le chanteur Facundo Radice, qui fait partie de la Orquesta Típica La Vidú, se produiront à 21 h au restaurant La Paila, Costa Rica 4848 à Palermo.
Droit au spectacle : 50 $ par personne (soit moins de 5 € au cours actuel du peso argentin).

Et vendredi, c'est le quatuor vocal féminin, Flores Negras, animé par la chanteuse Cecilia Bonardi, qui jouera, à 21h30, début du week-end oblige.
Droit au spectacle : 70 pesos.


A cela il convient d'ajouter le prix du repas, dans ce restaurant spécialisé dans la cuisine du Nord-Est argentin, du côté de Salta, Jujuy,Tucumán, une zone du pays réputé pour sa forte personnalité et sa tradition gastronomique, à base de produits andins, comme les délicieuses pommes de terre aux saveurs variées.

Donc double intérêt pour ces soirées.

mardi 3 juin 2014

Ce soir Lucio Arce et Mario Gamarra au Quetzal [à l'affiche]


Ce soir, mardi 3 juin 2014, les auteurs-compositeurs interprètes Lucio Arce et Mario Gamarra se produiront dans une salle alternative située rue Guatemala à la hauteur 4616 à Palermo, près du Jardín Botánico, El Quetzal.

Lucio Arce chantant El incomplé, l'une de ses propres chansons.
Un excellent exercice d'espagnol en ces temps de révision du bac :
le personnage qui parle ne finit jamais ses mots.
Il s'agit donc de rétablir la dernière syllabe de chaque vers !


Les deux artistes inaugurent ainsi un cycle de six soirées consacrées aux nouvelles tendances du tango à texte actuel. Belle initiative de la part du Quetzal, dont vous pouvez retrouver la programmation à la fois sur son site Internet et sur son profil Facebook.

mardi 8 avril 2014

Lucio Arce et les musiciens de la Guardia Hereje rendent hommage à Alorsa [à l'affiche]


L'auteur-compositeur interprète Lucio Arce s'en va à La Plata rendre hommage à notre ami Alorsa, qui nous a quittés en août 2009 à moins de quarante ans. Pour l'occasion, les musiciens de La Guardia Hereje, qui accompagnaient toujours Alorsa (1), reformeront leur trio pour ce récital émouvant, qui aura lieu vendredi en huit, le 18 avril 2014, à 21h30, à l'angle des rues 17 et 71 dans la capitale provinciale au sud de Buenos Aires...


(1) Alorsa fait partie des auteurs présentés dans mes deux anthologies bilingues de tangos argentins, dans Barrio de Tango (Editions du Jasmin) et dans Deux cents ans après (Tarabuste Editions) où j'ai traduit une dizaine de ses textes, avec son accord et son appui. Mais il est mort avant la parution de l'ouvrage.

jeudi 19 décembre 2013

Lucio Arce et Facundo Radice reprennent le joug au Faro [à l'affiche]

Ce sera dans une semaine, le 27 décembre 2013, 21h30 : récital de Lucio Arce et Facundo Radice dans ce lieu privilégié du tango authentique qu'est devenu le Bar El Faro, pizzeria et café tout à la fois, esquina La Pampa y Constituyentes, tout à l'ouest de Buenos Aires.


Droit au spectacle : 50 $ comme d'habitude (en peso argentin) et les consommations en plus (carte spéciale et économique les soirs de musique).

mercredi 11 décembre 2013

Domingo con Alorsa ce dimanche à Tolosa [à l'affiche]

Ce dimanche 15 décembre 2013, à partir de 15h, grande après-midi de musique, de danse, de jeux et de festivités diverses et variées pour célébrer le talent et la mémoire de Alorsa, le génial artiste de Tolosa qui était l'âme de la Guardia Hereje et qui est décédé en août 2009 (voir mon article sur le sujet). La fête est organisée par un collectif d'amis et de parents de l'artiste sur Plaza Bocha Esperanza, esquina 6 y 528 comme tous les ans depuis 2010 (voir mon Retour sur images sur la première édition de cette manifestation).

Comme la première fois, il y aura radio ouverte pour retransmettre la fête en driect par streaming et par voie hertzienne sur place.

Parmi les artistes participants, des gens que vous connaissez bien comme Lucio Arce et Cucuza Castiello mais également Choco Ciochini et Gisela Magri. Les trois anciens de La Guardia Hereje seront là, Fernando Tato, Sebastián El Ñato Marin et Leo Gianibelli (je profite de cet article pour leur envoyer à tous les trois un très amical et très chaleureux salut).
Comme tous les ans, la photographe Gabriela Hernández sera là avec ses armes de services (elle exposera aussi les photos des précédentes éditions).
Stand de pâtisserie par les jeunes de la Panadería Viejo Pepe, entreprise sociale du Foyer du Padre Carlos Caraje.
Et le concours sportif fantaisie intitulé "Mets-y-un but" (metegol), couronné par le trophée, la Copa Jorge Alorsa...
La fête se terminera au rythme du candombe grâce aux musiciens de Kilombo 14, la nouvelle formation de Leo Gianibelli.

Pour en savoir plus sur Alorsa et son œuvre :
cliquez sur le nom de l'artiste dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus
et voyez (raccourci dans la Colonne de droite) mon ouvrage, Deux cents ans, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango (Tarabuste Editions, Revue Triages, janvier 2011). Le recueil contient une dizaine de textes de Alorsa en version bilingue, traduits en français par mes soins.

vendredi 29 novembre 2013

Le Tango s'habille en Boca [à l'affiche]

Cliquez sur l'image pour lire le programme
Depuis hier, le quartier de La Boca a son festival de tango alternatif pour la quatrième année consécutive : el Festival de Tango de la República de la Boca !

Beaucoup de monde au programme.
Entre autres intervenants : l'auteur-compositeur interprète Lucio Arce, la chanteuse Lucrecia Merico, la Orquesta Típica Esquina Sur, la Orquesta Típica de Almagro, l'auteur-compositeur Juan Tata Cedrón, les chanteurs María Volonté et Cardenal Domínguez, etc...

Ce soir, grande milonga en plein air, à partir de 21h30, précédée par des cours à 19h30.

Selon la grande tradition anarchiste du quartier, toutes les activités sont gratuites, réparties dans plusieurs zones, en particulier au Malevaje Arte Club et au Club Atlético Boca Juniors (parce que le foot en Argentine, c'est bien loin d'être que du foot. C'est comme le tango : ça n'est pas de la danse. Tout ça, le foot, le club sportif et le tango, c'est de la culture avec un grand C.)

mardi 15 octobre 2013

Cucuza et Lucio Arce font la paire [à l'affiche]


Vendredi prochain, le 18 octobre 2013, au Bar El Faro, Constituyentes y La Pampa, que vous connaissez bien, deux artistes de première classe font la paire (yunta) à 21h30 : le chanteur Cucuza Castiello et l'auteur-compositeur interprète Lucio Arce. Pour les accompagner, le bandonéoniste Sebastián Zasali.

Droit au spectacle : 50 $ (peso argentin, à ne pas confondre avec dollar US). Comptez aussi les consommations (mais ça vous ne ruinera pas si vous êtes européen).

Il est fortement recommandé de réserver (coordonnées sur l'affiche). Chaque soirée du Faro fait désormais le plein...

vendredi 2 août 2013

Lucio Arce présente son nouveau disque à La Plata [à l'affiche]


L'auteur-compositeur interprète Lucio Arce présentera son nouveau disque, sorti l'année dernière, A la salida del cabaret, à La Plata, le jeudi 8 août 2013, à 21 h précises, Espacio Don Juan, rue 5, entre les rues 63 et 70, à la hauteur du n° 1835 (très poétique, la toponymie de La Plata !)

Entrée : 40 $
On peut réserver à l'avance au prix de 30 $ à la disquerie Génesis Discos, rue 6, à l'angle des rues 47 et 48.
Les étudiants (La Plata est une grande ville universitaire) peuvent obtenir deux places pour le prix d'une sur présentation de leur carte.

Lucio Arce a invité pour l'occasion la chanteuse Marina Rios et le bandonéoniste Sebastián Zasali et le chanteur Nicolás "Choco" Ciocchini qui ouvrira la soirée.

Lucio Arce, chantant A la salida del cabaret, en 2011 (filmé par l'ami Pablo Jofre)

mardi 23 avril 2013

Avec un retard de vingt-quatre heures et toutes mes excuses à l'ami Lucio [à l'affiche]



C'est le problème avec les salons du livre pendant le week-end, surtout s'ils se doublent d'une grève dans les transports en commun qui rendent le déplacement encore plus fatigant, comme ce fut le cas samedi... J'ai manqué de disponibilité pour vous annoncer hier le récital que devait donner Lucio Arce au Museo Casa Carlos Gardel dans le cadre de la série de concerts qui accompagnent l'exposition sur Agustín Magaldi...

Voilà qui est fait toutefois...

vendredi 12 avril 2013

Le Círculo de Brujas revient [à l'affiche]


Le Cercle des Sorcières est un groupe d'auteur-compositrices interprètes, dont Claudia Levy, pour ne citer que celle-ci, se produira demain et cette fois-ci, ça ne s'invente pas, elles investissent une salle baptisée Circé, la célèbre magicienne îlienne de l'Odyssée...

Ce récital multi-voix, avec l'auteur-compositeur Lucio Arce en qualité d'invité mâle, aura lieu demain, samedi 13 avril 2013, à 21h, avenida Córdoba (1), dans le sud du quartier de Palermo.

Entrée 50 $.

De toutes ces dames, la seule dont je connais le talent (et je l'apprécie), c'est Claudia, une vraie présence en scène et un style musical insolent bien à elle. Très drôle en plus. Et bien entendu, je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de Lucio Arce.

Pour les suivre à travers ce blog, cliquez sur le nom des artistes dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus.



(1) Juste pour rire un peu : dans un micro-livret sur le Pape, par ailleurs intéressant mais sorti à la va-vite dans l'urgence commerciale de la papamania actuelle par une pieuse revue de vulgarisation liturgique, j'ai découvert une adorable petite perle de traduction particulièrement drôle. Dans la notice biographique, au ton un peu trop édifiant à mon goût, on lit qu'étudiant, le Pape François payait ses études en réalisant des petits boulots à droite à gauche (comme tous les étudiants, surtout dans ces années-là), notamment du nettoyage dans une entreprise et dans un "club mal famé" (?) situé à Córdoba (orthographié sans accent bien sûr). Imaginez un peu l'étudiant de l'UBA, vivant donc à Buenos Aires, partant tous les soirs travailler de l'autre côté du pays pour se faire des sous avant de rentrer chez lui manger un morceau et se jeter dans l'étude de ses cours !!!! Il s'agit bien entendu de l'avenue Córdoba mais les Argentins ont l'habitude de ne citer que le nom de la voie, souvent sans son type (rue, avenue, boulevard, impasse, ruelle...). C'est un détail que le traducteur ne pouvait pas inventer s'il n'a pas vécu à Buenos Aires et Buenos Aires lui est visiblement inconnue.

mardi 11 décembre 2012

Día Nacional del Tango à un an de distance... et sur France Culture [ici]


Il y a un an, le dimanche 10 décembre 2011, à l'occasion, entre autres, d'une tournée de Daniel Melingo, venu en France présenter son nouvel album, De Corazón y Huesos (voir mon article consacré à la vidéo tournée par Télérama sur ce point), la productrice et animatrice Colette Fellous présentait sur les ondes de France Culture une émission de son Carnet Nomade, intitulé Tango Tango.

J'y suis longuement interviewée sur ce que représente et ce que signifie le renouveau du tango à Buenos Aires. En illustration musicale, je lui avais proposé deux morceaux, l'un de Lucio Arce et l'autre (1) de Javier González et Alejandro Szwarcman, interprété par Patricia Barone.

L'émission ne peut plus être téléchargée par podcast comme c'est le cas seulement pendant quelques jours après la diffusion à l'antenne mais elle est toujours en libre écoute, en streaming, sur le site Internet de la chaîne publique. Vous pouvez donc l'écouter en cliquant sur le lien.

(1) Celui-ci, Pompeya no olvida, est traduit par mes soins dans Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango, numéro spécial 2010 de la revue Triages, 140 pages, Tarabuste Editions, 20 € (paru en janvier 2011).