lundi 9 mars 2009

Cumbre Mundial del Tango - du 7 au 10 mars [à l’affiche]


Dans mon premier article, publié jeudi dernier, 5 mars 2009, je vous avais décrit par le menu les réjouissances des deux premiers jours.

Voici maintenant un échantillon de quelques temps forts de ce week-end et jusqu’à demain soir dans les catégories déjà décrites dans mon précédent article (il s’agit plus de vous donner une idée que d’établir une hiérarchie dans un programme débordant où il n’y a pas moyen d’en établir une) :

Le 7 : Encuentro de poetas, avec Miguel Jubany, Eugenio Mandrini et Héctor Negro (ce dernier était inscrit sous réserve au moment du bouclage du programme). Eugenio Mandrini et Héctor Negro sont deux poètes de Buenos Aires et ils animent ensemble la revue Buenos Aires el Tango y lo Demas, dont je vous ai parlé à l’occasion de sa dernière présentation dans la bodega du Gran Café Tortoni en décembre dernier.

Le concert de Tango en las Nubes (à l’heure du déjeuner, dans un confitería panoramique perchée sur le sommet Cerro Otto -avec accès par téléphérique) : la chanteuse auteur-compositrice et pianiste Claudia Levy (de Buenos Aires) et le duo Tango Nomade (représentant Brême et Genève)
Voir les articles sur Claudia Levy et le site de l’artiste dans les liens externes, en rubrique Grillons, zorzales et autres cigales. Pour Tango Nomade, se reporter au premier article sur la Cumbre.

Au cinéma Arrayanes, à 23h, il y a eu un concert avec, entre autres, Carlos Andreoli (voir les articles de Barrio de tango sur cet auteur-compositeur interprète en cliquant sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus).

Hier dimanche, le 8 mars : re-Claudia Levy au ciné Arrayanes à 21h avec, dans le même spectacle et parmi beaucoup d’autres, l’autre chanteuse portègne qu’est Marisa Vázquez (cliquez sur son nom en haut, sous le titre, pour lire les autres articles la concernant).

Un peu plus tôt dans la soirée (en fin d’après-midi pour un Portègne), à 19h, au Camping Musical, s’était produit le pianiste et compositeur Emilio de la Peña, un grand monsieur, qui n’est plus tout jeune et qui est toujours resté un artiste rare (peu de concerts, peu de disques mais beaucoup d’élèves et partant beaucoup d’admirateurs). Emilio de la Peña est interviewé aujourd’hui par le quotidien Página/12, sous le titre El maestro occulto (le maître caché).

De 23h30 à 4h du matin, une milonga à la Discoteca By Pass, toujours sous la houlette de Omar Viola, le DJ de Salón Caning, célèbre milonga de Buenos Aires, qui a déjà tenu les 2 milongas précédentes, vendredi et samedi. Mais aussi, une autre milonga, à la discothèque Roxvury, de minuit à 5 heures du matin, et celle-là, elle est confiée à Milonga Queer (une milonga homosexuelle de Buenos Aires) avec son DJ, Tango Negro, et diverses démonstrations tout au long de la nuit.

Aujourd’hui lundi 9 mars, un tout petit programme après les excès du week-end... Un seul concert au ciné Arrayanes, celui de 21h, avec 6 artistes ou couples d’artistes.

Plus la milonga quotidienne à la Discoteca By Pass, sous la houlette du DJ Horacio Godoy, de La Viruta (à Buenos Aires).

Demain mardi : programme réduit également (le programme de semaine, quoi !) mais avec deux personnes que j’ai particulièrement plaisir à présenter :

Marcela Bublik, poète, compositrice et chanteuse, qui se produira au Ciné Arrayanes à 21h, en représentation de la capitale argentine, voir affiche jointe.

Les autres articles sur Marcela sont accessibles en cliquant sur son nom dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search. Vous pouvez aussi accéder à son site, dans la rubrique Grillons, zorzales et autres cigales, dans la Colonne de droite. Enfin, Marcela, qui prépare en ce moment un nouveau disque, s’est récemment installée sur My Space (voir mon article d’il y a quelques semaines à ce sujet).

Et, au même horaire à la même adresse, un autre (1) lecteur de Barrio de Tango, que je tenais à saluer personnellement, sachant tout le trac qu’il a accumulé depuis plusieurs semaines. C’est un musicien et un peintre, il manie très bien le français et il vit en Equateur (Amérique centrale) et habite à Guayaquil : Eloy Velazquez se présente sur scène avec un petit groupe baptisé, en français dans le texte, Le Tango... Vous pouvez d’ailleurs le vérifier sur le blog d’Eloy.

(1) Je dis "autre" parce qu’il arrive à Marcela Bublik de passer de temps en temps sur ce blog pour voir ce qui se passe à Buenos Aires mais en français !