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lundi 8 avril 2013

Hommage au poète Héctor Negro à la Academia Nacional del Tango ce soir [à l'affiche]



Le Cercle des Amis de la Academia Nacional del Tango (les bienfaiteurs privés de l'institution) organise ce soir, lundi 8 avril 2013, à 19h 30, une soirée autour du poète Héctor Negro (1).

Entrée libre et gratuite. Avenida de Mayo, 833 (1er étage), comme d'habitude.

Une belle équipe de chanteuses pour interpréter ce répertoire contemporain :
Patricia Barone, Lola Barrios Expósito, Raquel Buela (que vous retrouverez vendredi soir à la Botica del Angel), Silvia Nieves et Viviana Scarlassa.
Marta Pizzo est quant à elle letrista de tango.

Fabio Zerpa, qui préside aux destinées du cercle des amis de la Academia, et l'éditeur Marcelo Olivieri, tous deux académiciens, repasseront la vie et l'œuvre de ce grand bonhomme de la poésie populaire contemporaine en Argentine...


(1) Un chapitre lui est consacré dans l'anthologie que j'ai publiée chez Tarabuste Editions, sous le titre Deux cents ans après, le Bicentenaire de l'Argentine à travers le patrimoine littéraire du tango. Mais il est aussi présent dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, publié aux Editions du Jasmin.

mercredi 27 mai 2009

Hommage à Julián Plaza au prochain Plenario de la Academia Nacional del Tango [à l’affiche]

Le prochain Plenario aura lieu le 1er juin, à 19h30, comme d’habitude au Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, au siège de la Academia Nacional del Tango (entrée par Rivadavia 830, 1er étage). La conférence est gratuite.

C’est Marcelo Olivieri, écrivain et spécialiste du lunfardo, éditeur de nombreux ouvrages et dictionnaires consacrés à la langue populaire argentine, qui délivrera la conférence sur le thème Julián Plaza: el gotán sentimental y danzarín que no dá tregua (le gotán, tango en verlan, sentimental et gambilleur qui ne connaît pas de trêve). Sous ce titre, se cache une causerie où le conférencier entretiendra les auditeurs des activités du compositeur et bandonéoniste dans l’univers du tango et du cinéma argentin.

Comme tango rituel, cela n’étonnera personne, on écoutera Danzarín, le chef d’oeuvre de Julián Plaza, dans l’interprétation qu’en donnèrent en leur temps Aníbal Troilo et son orchestre et qui est devenue LA référence pour ce morceau.

Le Plenario sera aussi l’occasion de recevoir parmi les membres de la Academia Ana Jaramillo (qui occupera le fauteuil baptisé Recuerdo, du nom du tango inaugural de la carrière de Osvaldo Pugliese) et de remettre un titre honoris cause.

Ana Jaramillo est sociologue. Elle a récemment publié un essai intitulé Tango, vida y pasión de las dos orillas (Tango, vie et passion des deux rives... sous-entendues du Río de la Plata), au Sommet Mondial du Tango qui s’est tenu à San Carlos de Bariloche en mars dernier (voir mes articles à ce sujet par le raccourci présent en Colonne de droite, dans la rubrique Les grands rendez-vous du Tango).

jeudi 30 avril 2009

Au Salon du Livre de Buenos Aires [Disques & Livres]

Le Salon du Livre de Buenos Aires bat son plein depuis une semaine dans le Predio Ferial de la Sociedad Rural dans le quartier de Palermo.

La Feria del Libro de Buenos Aires est un des événements les plus importants de la vie culturelle non seulement dans la capitale argentine mais aussi dans toute l’Amérique du Sud. C’est une très longue manifestation qui dure plusieurs semaines et qui attirent les éditions de tout le continent (ce n’est pas la petite échelle du livre francophone).

Le vendredi 1er mai, à 17h, l’écrivain et éditeur Marcelo Oliveri y présentera son nouveau livre (à paraître), El chamuyo de las tribus urbanas (la jactance des tribus citadines) et dialoguera avec le public. Marcelo Oliveri est un grand expert en matière de langage populaire. Sa maison d’édition est spécialisé dans les dictionnaires et autres ouvrages sur le lunfardo. Il a écrit lui même, seul ou en collaboration, généralement avec José Gobello, actuel président de la Academia Porteña del Lunfardo, une quinzaine d’ouvrages et il a publié de nombreux ouvrages d’autres auteurs, José Gobello lui-même bien sûr mais aussi Luis Alposta et d’autres.

Egalement à la Feria del Libro, mais cette fois-ci le 10 mai, à 18h30, dans la Sala Alfonsina Storni (une grande poètesse de la première moitié du 20ème siècle), présentation du recueil de poèmes du Maestro Eugenio Mandrini, Conejos en la nieve (des lapins dans la neige), Editorial Colihue.
Conejos en la nieve a reçu récemment le prix Olga Orozco de poésie ibéro-américaine.

Cette présentation prendra la forme d’un show, où le poète Roberto Diaz rendra hommage à son confrère Eugenio Mandrini et auquel participeront deux autres poètes cantautores, Marcela Bublik et Alejandro Szwarcman, ainsi que le chanteur-compositeur et guitariste Néstor Basurto, trois artistes de tango déjà bien connus des lecteurs de Barrio de Tango (voir leur site ou page myspace dans la rubrique Grillons, zorzales et autres cigales, dans la Colonne de droite).

Le Maestro Héctor Negro s’apprête lui aussi à publier un nouveau recueil de poèmes. Il en présente en avant-première l’une des pièces dans son blog. Le lien est accessible dans la rubrique Troemas, dans la Colonne de droite, en partie inférieure (celle réservée aux liens externes).

En savoir plus sur la Feria del Libro : visiter le site du Salon, dans la Colonne de droite, partie inférieure, rubrique Cambalache (casi ordenado).

La Feria del Libro vue par Miguel Rep (Página/12, du 30 avril 2009).
Traduction (de haut en bas puis de gauche à droite)

Salon du Lecteur. De la mère aux livres.

Nous allons au Salon
Au Salon du lecteur
Pour nous acheter des lecteurs
Il y a des promos
Aujourd’hui il y a même une table-ronde pour présenter le lecteur espagnol (1). C’est déjà commencé dans la salle.
Tu as acheté un lecteur ?
Oui, une nouveauté.
Tu as une bibliothèque avec.
(Traduction Denise Anne Clavilier)


(1) Bien entendu, il y a eu effectivement, à la Feria del Libro, une journée spécifique dédiée à l’Espagne en présence de plusieurs grandes plumes péninsulaires...

mardi 23 décembre 2008

Feria del libro lunfardo y tanguero [à l'affiche]

Du 7 au 30 décembre, la Academia Porteña del Lunfardo (Estados Unidos 1379) organise de 14h à 22h tous les jours (avec relâche le 24 et le 25) sa 5ème édition de la Feria del Libro Lunfardo y Tanguero, un Salon du livre lunfardo consacré au tango. Présentations de différents livres, de nouveaux disques, conférences, projections cinématographiques, concerts...
Bref, un vrai festival !

La Academia porteña del Lunfardo est une association de droit privée, qui vit principalement des cotisations de ses membres. Elle propose au grand public tout un programme de conférences. Elle est un centre de recherche sur le langage populaire de Buenos Aires (le lunfardo, d'origine argotique, apparu avec le début de la grande migratoire, dans les années 1880). La Academia dispose d'une bibliothèque couvrant tout le domaine du lunfardo et du tango, d'environ 400 volumes, et quelque 4500 partitions (pas mal quand même pour un art, le tango, qui compte tout juste un peu plus d'un siècle d'existence !)

Entrée libre et gratuite pour la quasi-totalité des activités (comme si souvent à Buenos Aires).
Présentation de Eramos tan hippies (nous étions si hippies), un livre que Marcelo Olivieri consacre à l'histoire du rock argentin. Marcelo Olivieri est l'un des fondateurs de la Academia (en 1962), c'est aussi un éditeur spécialisé dans le domaine des idiosyncrasies portègnes. Au début de cette année, il a co-signé (et publié) avec le Président de la Academia, José Gobello, un nouveau dictionnaire du parler de Buenos Aires (Nuevo diccionario del habla porteño). La conférence fut suivie d'un hommage à Edmundo Rivero, grand chanteur, grand compositeur, fondateur de la tanguería Viejo Almacén (esq. Balcarce y Independencia), grand défenseur du lunfardo s'il en fut. C'était le mercredi 10 (avec une participation de 20$ pour le public).

Une intervention du poète Luis Alposta, le 12 décembre.

La participation exceptionnelle du chanteur Héctor de Rosas à la célébration de l'anniversaire de fondation de l'Academia le 21 décembre. Héctor de Rosas n'est autre que le créateur du rôle du Cantor de María de Buenos Aires d'Astor Piazzolla et Horacio Ferrer en 1968...

La projection du film El Café de los Maestros ce soir à 19h30.

Un concert de tangos en lunfardo par Muni Rivero, le fils d'Edmundo Rivero, au lendemain de Noël...

samedi 29 novembre 2008

Double anniversaire à la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]

Lundi prochain, à 19h30, au Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, au Museo Mundial del Tango, siège de la Academia Nacional del Tango (avenida de Mayo 833), aura lieu un Plenario consacré à un double hommage à Pascual Contursi et à Francisco Canaro, tous deux nés en novembre 1888, le premier le 18, le second le 26, deux grands maîtres auxquels le tango doit beaucoup de ce qu'il est aujourd'hui.

Pascual Contursi (18 novembre 1888 - 29 mai 1932) est le père du tango-canción, dont on fixe symboliquement l'apparition à l'année 1916 quand il écrivit le texte de Mi noche triste sur une partition instrumentale de Samuel Castriota et sans la permission de celui-ci. Pascual Contursi était alors un chanteur a la gorra, qui gagnait difficilement sa vie en chantant dans les cafés, à Buenos Aires et à Montevideo. Il n'en était pas à son premier coup du genre. Mais cette fois-ci, le compositeur était vraiment en colère et ne le lâchait rien. Alors Pascual Contursi eut l'idée de proposer sa chanson à un chanteur de musique campera qui remportait un très beau succès dans un restaurant à la mode du bois de Palermo, l'Armenonville. Le chanteur en question mit Mi noche triste à son répertoire. C'était la première fois qu'il chantait un tango (il s'en était gardé jusque là parce que les textes de tango, à l'époque, ne volaient pas haut). Ce fut un succès et ce succès décida de la carrière du chanteur de l'Armenonville et consacra Pascual Contursi comme letrista au point qu'il abandonna rapidement la carrière de chanteur pour celle d'écrivain de chansons, de revue et de saynete (un théâtre populaire très fécond alors à Buenos Aires et qui disparut dans les années 30). Mi noche triste fut enregistrée pour la première fois en 1917, par ce même chanteur qui venait de sauver la mise à Contursi et qui lui porterait secours encore plus tard, en 1932, lorsqu'à Paris, il fallut le rapatrier d'urgence parce que le poète montrait les premiers signes de la maladie qui allait l'emporter. C'est cet enregistrement qui sera l'un des deux tangos rituels de lundi soir.

De son côté, Francisco Canaro (26 novembre 1888 - 14 décembre 1964) est le premier musicien à avoir donné au tango une dimension de musique de masse. Il dirigeait des orchestres de taille gigantesque pour l'époque (32 musiciens), jouait dans des lieux immenses. Il fut une sorte de Robert Hossein du tango des années 20 à 40. Touche à tout, il a composé, écrit, dirigé, fait du cinéma, fait travailler quasiment tous les artistes de tango de son époque, fondé la Société des Auteurs-Compositeurs Argentins (la SADAIC), monté des tournées, servi d'intermédiaire pour les frères Lombard.... On n'a pas encore terminé l'inventaire complet de ses enregistrements (on les estime à plusieurs milliers de morceaux !). Francisco Canaro souffre d'une horrible réputation d'Harpagon, qu'il semble bien n'avoir pas méritée, les anecdotes sur sa générosité étant nombreuses mais peu médiatisées, et sa vie privée, celle d'un mari volage, jette une ombre sur sa mémoire. Aussi il faut visiter au minuscule et surencombré musée de la SADAIC pour constater l'affection et l'admiration que ses successeurs, compositeurs, lui conservent.

L'Academia marquera ce double anniversaire avec deux tangos rituels (ce qui est tout à fait inhabituel), Mi noche triste, de Samuel Castriota et Pascual Contursi, chanté par Carlos Gardel (vous l'aviez reconnu ?) et De vuelta al bulín (de retour dans ma piaule), de José Martínez et Pascual Contursi chanté par Raúl Berón, avec l'orchestre de Aníbal Troilo, d'une part, et une conférence du Président (2) intitulée Francisco Canaro, précurseur et acteur central du Tango 120 ans après sa naissance (3), d'autre part. Gabriel Soria, le vice-président, assistera pour l'occasion le Maestro Ferrer.

La partie artistique de la soirée sera en effet consacrée à la projection d'extraits de films dans lesquels a joué Francisco Canaro, et les rétrospectives cinématographiques, Gabriel Soria, Directeur et fondateur du Museo Mundial del Tango, fait ça (et pas que ça) à la perfection...

Ce Plenario sera aussi le cadre d'une remise de titre à deux Académicos, Silvio Soldán, reçu Académico Emérito, et Marcelo Oliveri, qui sera reçu Académico Titular.

(1) campera : de la campagne (campo), rural, des champs.
(2) Horacio Ferrer, of course !
(3) "Francisco Canaro, precursor y protagonista del Tango a 120 años de su natalicio".

mardi 11 novembre 2008

Hommage à Astor Piazzolla à l'Academia Nacional del Tango [à l'affiche]



Lundi 17 novembre à 19h30, au Salón de los Angelitos Horacio Ferrer, au Museo Mundial del Tango qui occupe une bonne partie du 1er étage du siège de l'Académie (Avenida de Mayo 833).
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.

Le tango rituel de ce Plenario sera Lo que vendrá de et par Astor Piazzolla.

Au cours de ce Plenario, le poète et compositeur Alejandro Szwarcman et le journaliste et écrivain Marcelo Oliveri seront reçus comme Académicos Titulares (c'est le plus haut rang parmi les membres de l'Academia).

Puis le photographe et journaliste Carlos Carrizo, né en 1942 à Punta Alta (Province de Buenos Aires) présentera son livre, préfacé par le Maestro Horacio Ferrer : Imágenes de Piazzolla. Ce livre, de 13 chapitres, contient une sélection de 120 photographies qu'il a prises du musicien entre 1965 et 1989. On voit Piazzolla diriger les nombreuses formations avec lesquelles il s'est produit au long de ses années : le Quinteto Nuevo Tango, le Conjunto 9, le Octeto Electrónico et le sextuor des dernières années qui comptait 2 bandonéons et un violoncelle en lieu et place du violon habituel ainsi que divers concerts qu'il donna avec Gerry Mulligan et avec Milva à Buenos Aires. Ce livre le montre aussi, entre autres, avec Jairo, Eladia Blázquez, Lalo Schifrin, Julio Pane et avec ses musiciens, le violoniste Antonio Agri, le contrebassiste "Kicho" Díaz, le pianiste Osvaldo Tarantino et le guitariste Cacho Tirao.

Carlos Carrizo a fait ses études de photographie à Buenos Aires et à Anvers en Belgique. Il exerce son métier depuis 1964. Il a exposé ses clichés en Italie, à New-York, en Espagne et à Paris...

La soirée se terminera sur la projection d'un reportage vidéo qu'il a fait à partir de la dernière représentation d'Astor Piazzolla et son sextuor, le 21 juin 1989, au Teatro Ópera de Buenos Aires, et une répétiton avec le bandonéoniste Julio Pane, au domicile privé d'un autre bandonéoniste, Marcelo Nisinman, en avril 1989.

Astor Piazzolla a souffert un accident cérébral en 1990 à Paris. Il n'a jamais complètement récupéré de cette attaque et est décédé à Buenos Aires le 4 juillet 1992. Il était né le 11 mars 1921 à Mar del Plata.

Pour communiquer avec l'éditeur de cet ouvrage bilingue espagnol-anglais (c'est l'époque où tout le monde cherche des cadeaux originaux), vous pouvez contacter l'éditeur par mail.

Et à défaut d'écouter Lo que vendrá d'Astor Piazzolla par Astor Piazzolla comme à la Academia lundi prochain, on peut écouter Nonino, le tango qu'il composa en hommage à son père en 1955 à Paris et qu'il enregistra avec l'orchestre de l'Opera de Paris cette même année. Ici dans un enregistrement avec son quintette, à Buenos Aires, en 1961 (pour RCA).