mercredi 16 avril 2025

Après la dévaluation, les prix s’envolent à nouveau [Actu]

Arme mortelle, dit le gros titre
Au-dessus : un montage photographique
qui symbolise la position délicate de Mileí
pris en étau entre les Etats-Unis et la Chine
puisque l'ambassade chinoise vient de faire savoir
son mécontentement de l'ingérence du Secrétaire au Trésor
qui était en visite officielle hier et cherche à couper les ponts
entre l'Argentine et l'Empire du Milieu
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Au début de la semaine, avec l’accord avec le FMI et d’autres institutions financières pour un nouvel endettement à hauteur de 40 milliards de dollars, le contrôle des devises a dû être levé : tout le monde peut désormais acheter du dollar autant qu’il en veut et à tout moment. Autres conséquences : le taux directeur argentin a été relevé et le peso a été dévalué officiellement. Le dollar officiel est désormais à plus de 1 200 pesos.

En haut : le FMI a viré l'argent promis
A droite : les ennuis judiciaires de Alberto Fernández continuent
En-dessous : le mécontentement de la Chine contre
l'Argentine qui suit servilement le Secrétaire au Trésor
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Il s’en suit une augmentation des prix à la consommation, qui étaient pourtant déjà très hauts même si le gouvernement argentin veut faire croire qu’il a maîtrisé l’inflation (un mensonge à la Trump). Aussi les commerçants ont-ils à nouveau fait travailler l’étiqueteuse à la folie tandis que les revenus des salariés et des retraités n’ont pas bougé d’un iota !

"Après l'inflation et la fin du contrôle des changes,
il faut rouvrir les négociations salariales"
Tout en bas à droite, l'article sur Alberto Fernández
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Les syndicats réclament donc une nouvelle négociation Etat-partenaires sociaux pour augmenter les salaires et la fin du mois s’annonce mouvementée : grandes manifestations prévues le 30 avril et le 1er mai.

"Après la fin du contrôle des changes,
on annonce une inflation entre 4 et 5% [par mois]
en avril et en mai", dit le gros titre
au-dessus de la photo de la fille aînée de Maradona
dont le témoignage hier devant la cour
a profondément ému tous ceux qui l'ont écoutée
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© Denise Anne Clavilier


Pour aller plus loin :
lire l’article principal de Página/12
lire l’article de La Nación
En ligne, Clarín réserve son article sur le sujet à ses abonnés.