Ce soir, lundi 28 avril 2025, à 18h30, au siège de la Academia Nacional del Tango, se tiendra le deuxième Plenario de l’année. Il sera consacré à la présentation d’un ouvrage écrit par un académicien correspondant en Espagne et installé dans la Communauté de Valencia, sur la Costa Blanca.
Comme il est d’usage, le tango rituel qui ponctue chacune de ces soirées gratuites et ouvertes à tout le monde sera San José de Flores, par Osvaldo Pugliese et son orchestre (1). Ce tango a été choisi parce qu’il évoque Flores, le quartier où le pape François a passé son enfance et la basilique mineure, San José, où il a reçu sa vocation. Il est question au gouvernement de la Ville de donner rebaptiser du nom du pape récemment disparu la station de métro San José de Flores qui débouche au pied de cette grande église de style baroque.
Peu après son élection, François avait fait parvenir à la Academia Nacional del Tango des petits souvenirs qu’on vent dans les magasins touristiques du Vatican : des petites reproductions de la basilique Saint-Pierre avec les deux bras du Bernin. J’en avais vu une sur le bureau de Horacio Ferrer et sur les bureaux de plusieurs permanents au premier étage. Chacun avait eu son petit presse-papier de la part de l’ancien archevêque exilé à Rome…
(1) San José de Flores fait partie du corpus de tangos classiques et modernes que j’ai rassemblés et traduits dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, disponible aux Éditions du Jasmin.