vendredi 30 septembre 2016

La pauvreté zéro n'est plus à portée de mandat [Actu]


Avant-hier, l'INDEC a publié un nouveau rapport sur la pauvreté en Argentine, un rapport intitulé Incidence de la pauvreté et de l'indigence dans 31 agglomérations urbaines, l'un des instruments statistiques de suivi économique, tout juste mis en place par la réforme radicale de l'institut au premier semestre. Les chiffres ont été obtenus avec les nouvelles méthodes de statistiques nationales, incontestablement plus fiables que les précédentes, qui n'avaient ni traçabilité ni archivage systématique. Il n'est donc pas possible de comparer les données anciennes avec les nouvelles. Cependant, les chiffres avancés par l'institut sont effrayants.

La situation se révèle en effet bien plus préoccupante que ce qui avait été publié jusque là même par les départements économiques et sociaux de l'UCA (l'université catholique de Buenos Aires) : un tiers de la population vit dans la misère (32,2%) dont 6,3 en-dessous du seuil de pauvreté. En nombre de foyers, les chiffres sont un peu inférieurs : 23,1% des foyers vivent dans la pauvreté dont 4,8 dans l'indigence. Les plus pauvres vivent dans des familles plus nombreuses que le reste de la population, sans doute en partie par manque d'accès aux méthodes de contraception mais surtout parce que les différentes générations et/ou les collatéraux vivent tous sous un même toit faute de pouvoir accéder convenablement au marché du logement ou aux rares programmes de logements sociaux. Pour un pays comme l'Argentine, aussi doté par son sous-sol (c'est un pays pétrolier et minier) et ses climats (c'est une puissance agricole de premier ordre avec une grande variété de production), doté d'un puissant capital touristique (1), ces chiffres vertigineux révèlent la profondeur et la complexité du problème structurel.

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Hier, tous les journaux ont consacré leur une à ce rapport désastreux, l'un (Página/12) pour taper à bras raccourcis sur le gouvernement qu'il rend responsable de la situation (comme s'il n'y avait pas eu de pauvreté sous le mandat précédent), les autres pour commenter ces résultats préoccupants, que personne ne traite avec légèreté, et pour étudier les diverses voies de sortie que pourrait emprunter le gouvernement ou dont il annonce déjà le projet, tout en citant la réaction du Président Mauricio Macri, qui a reconnu qu'en ces circonstances, il ne pourrait pas tenir sa promesse de pauvreté zéro à la fin de son mandat. Il est vrai aussi qu'au moment où il a formulé cette promesse électorale et post-électorale, il ne pouvait pas se fier aux données de l'INDEC sur l'état effectif du pays. Au lieu de s'obstiner à rabâcher l'impossible, façon "renversement de la courbe" à la François Hollande, il s'est engagé à mettre tout en œuvre pour réduire cette pauvreté, non à coup d'emplois aidés et de distribution de subventions cache-sexe comme c'était le cas auparavant, mais par la création d'emplois qu'il a qualifiés de qualité. Cela reste à voir, comme toutes les opérations de communication politique.

Ce matin, la presse, de droite et de gauche, se faisait l'écho du rapport élogieux pour le gouvernement actuel que le FMI vient de publier en conclusion de son audit de l'économie argentine, avec son éternel prisme ultra-libéral de robot, dépourvu de sensibilité sociale ou humaine. Ce rapport vient tout de même doucher le triomphalisme des ultra-libéraux locaux en prévoyant que l'investissement prendra son temps avant de revenir dans le pays (alors que l'équipe gouvernementale l'annonce comme déjà en route).

Pour aller plus loin :
La Nación a aussi consacré un article de son édition d'hier à la baisse de la consommation, le pire chiffre depuis le début de l'année (-7,4% en août, malgré la fête des enfants, qui est toujours l'occasion de nombreux achats de jouets, habillement et nourriture, un long week-end pour le Día de San Martín et les soldes d'hiver)
lire l'intégralité du rapport (9 pages téléchargeable en pdf)
consulter le site de l'INDEC (sur le côté droit, les principaux index sont régulièrement mis à jour : prix à la consommation, chômage, variation mensuelle d'activité économique, variation trimestrielle du PIB, des chiffres qu'on ne pouvait trouver auparavant qu'après une longue recherche, quand on les trouvait. Le progrès en matière de transparence ne laisse plus guère de place au doute).

Ajouts du 2 octobre 2016 :
lire cet article de Página/12 qui analyse le taux de pauvreté record annoncé par l'INDEC comme une manipulation du Gouvernement qui entend ainsi faire avaler à l'opinion publique sa ligne politique de baisse des budgets publics (le même journal dénonce aussi aujourd'hui la baisse des crédits pour la recherche scientifique, l'absence d'achat des livres scolaires qui devaient être distribués gratuitement aux écoliers du secteur public, l'arrêt de la distribution d'ordinateurs portables dans les écoles publiques) et d'ouverture des frontières aux importations (qui fragilise le tissu productif national), tout en préparant le terrain pour les élections de mi-mandat l'année prochaine.
Dans cet article en une de son édition de ce dimanche, La Nación valide au contraire les chiffres fournis par l'INDEC.



(1) Avec de tels chiffres, on voit à quel point le gros du secteur touristique argentin, avec sa politique cupide, ses nombreux intermédiaires et leurs commissions astronomiques, sans rapport avec le coût de la vie ordinaire, fonctionne comme un prédateur de l'économie nationale au lieu de participer à la prospérité générale. Et il en va de même pour toutes les productions phare du pays, qui en bénéficient dans la majorité des cas qu'à un tout petit nombre.

jeudi 29 septembre 2016

Hommage au Maestro Raúl Garello – le tango perd un grand artiste [Actu]


Tôt ce matin, chez lui, à Buenos Aires, le Maestro Raúl Garello a fait un accident cardiaque qui l'a emporté à l'âge de quatre-vingts ans. Nous perdons aujourd'hui un immense artiste et une belle personne. Grand compositeur, merveilleux arrangeur au style bien identifiable, il était bandonéoniste et chef d'orchestre. Il avait fondé le Gran Orquesta de Tango de la Ciudad de Buenos Aires et un sextuor avec lequel il se produisait dans des salles plus intimes... Il avait passé treize ans dans l'orchestre de Aníbal Troilo qui avait été comme son père spirituel en matière de musique. Il avait travaillé avec Horacio Salgán, avec Roberto Goyeneche, avec Horacio Ferrer, dont il avait mis en musique de nombreuses letras. A Toulouse, il y a quelques années, il avait prêté son concours à Michel Plasson pour un hommage à Carlos Gardel.

Le Grand Orchestre perd là un chef d'envergure.

Avec Horacio Ferrer dans le salon d'honneur du Museo Mundial del Tango (ANT)
foto Fabián Marelli pour La Nación

Raúl Garello était un artiste très humble, un homme particulièrement abordable. Je me souviens de deux entretiens qu'il m'avait accordés, dont un dans les coulisses du Teatro Presidente Alvear, alors qu'il s'apprêtait à diriger cet orchestre de trente-deux musiciens (quand il est au complet).

Sa mort nous prend tous par surprise. Un grand deuil pour toute la communauté tanguera !

Je pense en particulier à mes amis qui avaient eu la chance et le bonheur de travailler avec lui, Cucuza Castiello, Marcela Bublik, tout le personnel de la Academia Nacional del Tango, son bureau exécutif et d'autres (la liste est longue).

La veillée funèbre a commencé aujourd'hui à midi dans une salle funéraire du centre de Buenos Aires. L'annonce de son décès est intervenu bien longtemps après le bouclage des principaux quotidiens qui lui rendront hommage dans leur édition imprimée de demain. D'ici là, ils ont presque tous mis à jour leur site Internet.

Pour aller plus loin :
regardez le clip que La 2x 4, la Radio Todo Tango de Buenos Aires, publie sur sa page Facebook (une interview dans son studio, un matin, en direct). Il est là tel qu'en lui-même avec son sourire et sa bonhomie habituelle...
consulter sa page sur le site Todo Tango (qui a déjà été mise à jour) : vous pouvez écouter une quinzaine de ses enregistrements, lire de nombreuses partitions de ses œuvres. Cette page ne présente toutefois qu'une seule vidéo.
Bien entendu, Raúl Garello fait partie des compositeurs qui figurent dans Barrio de Tango, recueil bilingue de tangos argentins, que j'ai publiés aux Editions du Jasmin en mai 2010, et il y a l'un de ses tangos sur le disque qui accompagne le livre.

Ajout du 30 septembre 2016 :
lire l'article de Página/12

mardi 27 septembre 2016

Nouveau tour de chant de Pepe Kokubu [à l'affiche]


Ce vendredi 30 septembre 2016, à 19h, à la Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, le chanteur Pepe Kokubu donnera la première d'un nouveau tour de chant avec ses partenaires japonais. Pepe est le secrétaire de l'institution.

Le spectacle est intitulé Troilo est parfait et c'est un jeu de mots avec deux noms de deux grands maîtres du tango, le compositeur et bandonéoniste Aníbal Troilo, et le compositeur et chanteur Carlos Gardel, dont le patronyme a fini par être synonyme d'excellence.

Droit au spectacle : 150 $ ARG.

lundi 26 septembre 2016

Miranda, héros de trois révolutions : ma prochaine conférence à Paris [ici]

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Cette statue parisienne de Miranda est une copie de celle qui a été
érigée sur le champ de bataille de Valmy

Le jeudi 20 octobre 2016, à 18h, je donnerai une conférence sur Francisco de Miranda, dans le cadre du programme culturel du Souvenir Napoléonien, délégation de Paris-Ile de France.
Ce sera l'hommage de Souvenir à ce révolutionnaire exceptionnel, à l'occasion du bicentenaire de sa mort, le 14 juillet 1816, dans un cachot d'une forteresse militaire espagnole, à Cadix. Cette conférence fait suite au dépôt de gerbe en juin dernier à l'Arc de Triomphe à l'intérieur des arches duquel son nom est inscrit parmi ceux des généraux de la Révolution et de l'Empire depuis le règne de Louis-Philippe.

Miranda est le seul Sud-Américain qui ait participé à la Révolution française et le seul personnage politique de cette époque mouvementée à avoir participé aux trois événements fondateurs de l'ère contemporaine pour l'Occident : la guerre d'indépendance des Etats-Unis, la Révolution française et l'émancipation de l'Amérique hispanique.

Ce sera à la mairie du VIIIème arrondissement, 3 rue de Lisbonne, à Paris.
La conférence est ouverte à tous.
Entrée libre et gratuite.

L'émouvante épitaphe inscrite sur le cénotaphe de Miranda à Caracas, sa ville natale
"Le Venezuela pleure le chagrin de ne pas avoir pu retrouver les restes du général Miranda
qui se sont perdus dans la fosse commune de la prison
où a expiré ce grand martyr de la liberté américaine.
La République les auraient gardés avec tous les honneurs qui leur sont dus
dans ce lieu qui leur avait été assigné par décret du président,
le général Joaquín Crespo, en date du 22 janvier 1895"
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Extrait du communiqué de presse diffusé par le Souvenir Napoléonien :
"Pour tous les pays de l'Amérique hispanique, Francisco de Miranda, né à Caracas en 1750, est le Précurseur de leur émancipation.
Lieutenant-colonel, il a combattu aux Etats-Unis au sein du corps expéditionnaire espagnol qui soutint les insurgés, avec les troupes de La Fayette.
Maréchal de camp puis général de division, il servit la première République française et contribua aux victoires de Valmy et de Jemappes avant d'être arrêté à Neerwinden par les menées de Dumouriez qui, en provoquant cette défaite, occultait son ralliement aux émigrés.
Après Trafalgar, grâce à une aide parcimonieuse de la Grande-Bretagne, Miranda déclencha les premiers troubles à Caracas et à Buenos Aires, en 1816. En 1811, il revint au Venezuela où il conduisit la révolution avec son disciple, Simón Bolívar.
Tombé aux mains des absolutistes espagnols en 1812, il mourut prisonnier, à Cadix, le 14 juillet 1816.

Page de garde d'une édition offerte par le Venezuela à la France
pour le centenaire de la Révolution de 1789
Il s'agit des archives concernant Miranda et la France
avant la découverte en 1927 de la collection complète de documents
que Miranda avait constituée toute sa vie durant
et qui avait été sauvée par un agent britannique en poste à Caracas
au moment de la capture du général par les Espagnols en 1812
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Ecrivain érudit et polyglotte, mélomane et connaisseur des beaux-arts, grand voyageur, il mit sa fortune et son intelligence au service de son idéal. Charismatique et flamboyant, connu sur tout le continent, l'homme impressionna ses contemporains, jusqu'à Frédéric de Prusse et Catherine de Russie, ne laissant pas non plus indifférent le Premier Consul en personne. Parmi les penseurs des Lumières, il n'y a pas d'autre Hispano-Américain que lui. Il est aussi l'unique acteur politique à avoir participé aux trois révolutions qui ont fondé l'Occident contemporain.

Injustement oublié en Europe mais mentionné parmi les généraux français sur l'Arc de Triomphe, il est devenu un mythe pour les hispanophones du Nouveau Monde."

Couverture d'un des plus célèbres livres politiques de Miranda
publié à Londres grâce à un prête-nom
quelques mois avant de s'embarquer pour la révolution de Caracas
Miranda y justifie son activité révolutionnaire
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Présentation de De D'Arienzo a Ferrer à la Academia Nacional del Tango [Disques & Livres]


Ce soir, lundi 26 septembre 2016, à 19h30, Alejandro Molinari et Roberto Luis Martínez présenteront à la Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo 833, le deuxième tome de leur histoire de tango, qu'ils publient dans la maison d'édition qu'ils ont fondée, ECU (Editorial de la Cultura Urbana).

Dans ce nouveau livre, intitulé De D'Arienzo a Ferrer, Tango, Sociedad y Política, préfacé par Gabriel Soria, ils retracent l'évolution du genre depuis Juan D'Arienzo, qui a surgi dans le paysage du tango en 1936, avec sa célèbre version de La Cumparsita (à écouter sur Todo Tango en cliquant sur le lien précédent), jusqu'à Horacio Ferrer, qui nous a quittés il y a deux ans en nous laissant une œuvre diversifiée de poète et d'essayiste.

Après la présentation du livre, le chanteur Hernán Lucero animera l'espace artistique de la soirée, selon une tradition désormais bien établie.

Pour aller plus loin :
lire la présentation du livre sur le site Internet de la maison d'édition
consulter le Facebook des éditeurs.

En el horizonte en linea - A écouter en ligne sur mon site [Chroniques d'Argentine]

Nota bilingüe
castellano-français


Desde el jueves, está en linea el programa En el Horizonte del 18 de agosto del 2016, cuando me invitó en LV8 Radio Libertador (Mendoza) el conductor Héctor Luna.
Subí la grabación a mi sitio Web entre las notas radiales en castellano.
Programa integral (dos partes de 30 minutos).

A écouter en ligne sur mon site Internet :
une nouvelle interview radio en espagnol. 
En l'occurrence, il s'agit de ma participation comme invitée de Héctor Luna, dans le studio de Radio Libertador, antenne de Mendoza de Radio Nacional.
L'émission a été diffusée en direct, le lundi 18 août 2016, de 11h à 12h.
L'enregistrement reprend l'intégralité de ce rendez-vous matinal au prix d'une légère dégradation technique (pour respecter les contraintes techniques de mon site, j'ai dû passer le son des 250 kbps originaux à 64 kbps pour la première partie et 80 kbps pour la seconde et j'ai maintenu la stéréo).

Sur le programme de cette tournée 2016 en Argentine, reportez-vous à cet article de présentation générale ou la série des Chroniques d'Argentine.
Depuis quelques jours, une nouvelle interview en français est aussi disponible sur mon site.

Il me reste encore à publier plusieurs retours sur images que j'ai prévus et dont je ne sais pas quand je trouverai le temps de les rédiger et de les préparer.

vendredi 23 septembre 2016

Timide disposition sociale à Buenos Aires [Actu]

Les deux informations sont dans la colonne de droite
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Pour cette fin d'année scolaire, qui s'achève quelques jours avant Noël, le gouvernement de la Ville Autonome de Buenos Aires fait un peu machine arrière sur sa politique tarifaire démentielle (et incohérente) concernant les transports en commun : les enfants scolarisés dans le système public ou privé auront droit à la gratuité dans les bus à concurrence de 50 voyages par mois et uniquement pendant les jours de classe (les vacances scolaires, les dimanches, les jours fériés sont exclus).

Le Gouvernement municipal a en effet supprimé au début de l'année toutes les subventions et fait désormais payer le prix fort à tout usager des transports en commun inter-urbain, ce qui est totalement contradictoire avec la nécessité de faire baisser l'utilisation de la voyage particulière pour désengorger la ville et limiter les effets de la pollution. Qu'à cela ne tienne, l'idéologie libérale l'emporte sur le bon sens en la matière. La décision présentée hier par le chef du gouvernement portègne est donc une marche arrière sur l'ultra-libéralisation du secteur depuis le début de la mandature, le 10 décembre dernier.

Fidèle à sa ligne tabloid, Clarín préfère consacrer sa une à un nouveau scandale
de corruption bien crapuleux dans l'entourage de Cristina Kirchner
mais l'étude de l'Indec se retrouve tout de mêm en une
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Au même moment, l'INDEC, le centre national des études statistiques, entièrement réformé en début d'année, publie une étude sur le niveau de revenus dont ont besoin les Argentins pour ne pas tomber en-dessous du seuil de pauvreté. La gratuité des transports en commun pour les écoliers va donc participer d'un rééquilibrage des budgets familiaux, fortement impactés en début d'année par la hausse brutale du prix de l'énergie (jusqu'alors subventionnée au-delà du raisonnable par le gouvernement national de Crisitina Kirchner) (1), les pertes d'emplois publics (particulièrement ressenties à Buenos Aires) et la hausse des tarifs pour les bus, le métro et même les taxis.



Les deux informations sont affichées en une par Clarín et La Nación tandis que Página/12 préfère regarder ailleurs, vers les ratés médiatico-diplomatiques de Mauricio Macri à New-York (2) et le scandale des Bahamas Papers (qui vient de révéler de nouvelles affaires de fortunes placées off-shore et non déclarées au fisc par des chefs d'entreprise de droite tandis que des scandales de corruption de plus en plus nombreux continuent de mettre en cause l'ex-gouvernement Kirchner, cerné par des affaires passablement crapuleuses) (3).

Pour en savoir plus :
lire l'article de Página/12 sur la gratuité des transports pour les scolaires
lire l'article de La Nación sur le même sujet
lire l'article de Clarín sur le sujet
lire l'entrefilet de La Prensa sur le sujet
lire l'article de La Nación sur l'enquête rendue publique par l'INDEC sur les niveaux de ressources dans le pays
lire l'article de Clarín sur le même sujet
découvrir le nouveau site Internet de l'INDEC et ses indicateurs économiques, désormais régulièrement tenus à jour dans une plus grande clarté. Nettement plus crédible qu'autrefois !



(1) Les factures de gaz ou d'électricité pouvaient atteindre 50 pesos pour la consommation de deux mois d'une famille ordinaire, soit environ 3 euros, ce qui a notablement encouragé le gâchis : laisser la lumière allumée dans les pièces que l'on quitte, allumer le chauffage ou la climatisation pour un oui ou pour un non, utiliser le micro-ondes pour trois fois rien, remettre sur le gaz de la bouilloire au lieu de conserver l'eau à température dans un thermos pour le mate, etc.
(2) Dans une déclaration publique, Mauricio Macri a laissé entendre que sa reprise de dialogue avec Madame May avait permis de mettre à l'agenda des rencontres bilatérales entre l'Argentine et la Grande-Bretagne des discussions sur la souveraineté argentine sur les Malouines, ce que la Première Ministre britannique s'est empressé de démentir (ç'aurait été trop beau, de la part d'un gouvernement qui s'est constitué après un référendum aussi démagogique que celui du Brexit) et il a fallu que Susana Malcorra, la ministre des Affaires étrangères argentine, monte au filet pour rattraper la bourde avec délicatesse. Et cela amuse beaucoup Página/12 qui se régale de toutes les erreurs du gouvernement en place, de la même manière qu'auparavant La Nación et Clarín et toute l'opposition s'étaient réjouis de voir la frégate Libertad saisie au Ghana et autres camouflets internationaux infligés à Cristina Kirchner et donc, à travers elle, au pays tout entier. C'est lamentable de voir ce quotidien, qui avait quelque tenue jusqu'en décembre dernier, s'abaisser à des comportements aussi antipatriotiques...
(3) Il est vrai que la fuite des capitaux et l'évasion fiscale à haute dose dans ce secteur de la société argentine constituent de véritables difficultés pour la stabilité de l'économie nationale mais les torts sont partagés entre droite et gauche, qui ont autant les uns que les autres contribué à piller le pays, sous des formes diverses et variées. Le problème de Página/12 maintenant est de ne vouloir dénoncer qu'un seul des côtés du problème alors que le reste de la presse se fait progressivement plus équitable et enquête de plus en plus des deux côtés.

Rebondissement dans l'affaire Nisman [Actu]

L'affaire Nisman a droit à l'article en haut à gauche
En vedette, les déclarations fracassantes mais erronées de Mauricio Macri
qui croyait à l'ONU avoir obtenu du Royaume-Uni son accord
pour parler de la souveraineté des Malouines
La Première Ministre britannique a démenti
quelques heures après le bouclage des journaux à Buenos Aires.
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La Cour Suprême argentine s'est prononcée sur l'affaire Nisman, cette enquête à rebondissements sur la mort violente du procureur Alberto Nisman le 18 janvier 2015. Les magistrats, au nombre de cinq désormais, ont décidé que l'enquête relevait de la justice fédérale. Ils estiment donc qu'il y a lieu de soupçonner que ce décès est lié à des causes institutionnelles et/ou politiques et qu'il ne s'agit pas d'un simple fait divers.

Voilà de quoi contenter les parties civiles, c'est-à-dire la mère (pas très claire), les filles (mineures) et l'ex-épouse (très antipathique), elle-même juge fédérale qui n'a pas ménagé ses efforts depuis deux ans pour obtenir ce changement de niveau judiciaire (et donc de magistrats).

Ici, l'affaire Nisman occupe le rectangle en haut à droite, sous le titre
De l'autre côté, la fausse nouveauté des Malouines
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Au cours de mon récent séjour en Argentine, pour la première fois, j'ai entendu parler d'éléments du dossier qui, s'ils étaient avérés, viendraient contredire la théorie de suicide qui tenait la corde jusqu'ici pour les magistrats instructeurs, jusqu'au très spectaculaire et très récent retournement de veste de la juge portègne en charge du dossier, quelques semaines après la prestation de serment du nouveau Président de la Nation. On murmure (très fort) en effet que plusieurs caméras de surveillance dans le hall de l'immeuble résidentiel où vivait le défunt magistrat, dans le très chic quartier de Puerto Madero, ne fonctionnaient pas en cette tragique journée d'été 2015. Or la théorie du suicide repose en grande partie sur le fait qu'aucune de ces caméras n'a enregistré les allées et venues du présumé assassin (on ne voit personne d'étranger à l'immeuble de toute la journée) et on n'a pas non plus relevé de trace de la présence d'une autre personne, étrangère à la famille, dans l'appartement du défunt.

Página/12 aurait-il bouclé après ses confrères de la majorité ?
La une est consacrée à l'impair médiatico-diplomatique de Mauricio Macri
(qu'on voit ici à côté de sa ministre des Affaires étrangères)
L'affaire Nisman est reléguée en manchette en haut à droite

L'enquête va donc probablement prendre une autre tournure et ce changement de cap est directement lié à l'alternance politique et à l'arrivée au pouvoir d'une nouvelle majorité. Si aucune procédure d'inculpation ne devrait pouvoir être relancée contre Cristina Kirchner sur les chefs d'accusation avancés par Alberto Nisman trois jours avant sa disparition, au sujet d'une soi-disant haute trahison pour la tentative de négociation avec l'Iran pour enquêter sur des ressortissants de ce pays fortement soupçonnés d'être à l'origine de l'attentat contre l'AMIA, dont était chargé Alberto Nisman (1), il se pourrait qu'elle soit inquiétée pour la mort du procureur dont on soupçonne qu'elle l'aurait commanditée, suggérée ou inspirée.

Pour aller plus loin :
lire l'article de La Nación (de mercredi)
lire l'article de La Prensa (de mercredi)
lire l'article de Página/12 (mercredi). Le quotidien d'opposition interprète, comme toujours depuis décembre dernier, ce retournement de l'affaire comme le résultat d'un complot de la majorité contre Cristina Kirchner (2)
Pour remonter l'histoire de cette affaire très malodorante, cliquez sur le mot-clé Affaire Nisman dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, ci-dessus.

Ajout du 28 septembre 2016 :
une nouvelle tentative de la DAIA (confédération d'organisations juives politiquement à droite) pour réactiver le réquisitoire de Nisman contre Cristina, sous prétexte d'apporter de nouvelles pièces au dossier, vient d'être rejetée en appel. Dans son arrêt, la Cour dénonce une probable manipulation partisane de la part de la DAIA, qui va sans doute se pourvoir en cassation. Il n'en reste pas moins que le juge Daniel Rafecas est soutenu dans son travail par ses confrères des juridictions d'autres niveaux d'une manière très constante sans que l'influence de l'exécutif se fasse sentir.
Sur ce sujet :
lire l'article de ce jour de Página/12
lire l'article de La Nación
lire l'article de Clarín
lire l'article de La Prensa

Ajout du 29 septembre 2016 :
lire l'article de Clarín sur les déclarations de Mauricio Macri, qui donne un point de vue personnel sur la mort de Nisman, mais sans l'imposer à personne et surtout pas à la justice dont il déclare qu'il veut, en tant que chef d'Etat, qu'elle puisse enquêter rapidement et en toute indépendance.



(1) Cette procédure est déjà définitivement close puisqu'elle a épuisé tous les recours légaux et constitutionnels et que toutes les instances judiciaires consultées ont conclu que le réquisitoire de Nisman n'apportait aucune preuve d'aucun début de la moindre action légalement répréhensible. Tout juste y a-t-il pour l'opposition matière à contester la pertinence politique de la tentative d'entente avec l'Iran. Comme on ne revient jamais sur la chose jugée dans un Etat de droit, il est impossible d'ouvrir une nouvelle fois ce même dossier.
(2) Le même quotidien avait crié victoire à la mi-août lorsque la même Cour Suprême avait annulé les augmentations unilatérales des tarifs de l'énergie et obligé le gouvernement argentin à procéder à des consultations publiques sur le sujet.

samedi 17 septembre 2016

La Patria Tanguera au CCK sous la direction de Andrés Linetsky [à l'affiche]


Ce soir, samedi 17 septembre 2016, début au CCK d'une série de concerts, intitulée La Patria Tanguera (la patrie qui vit du tango), organisée par le pianiste et compositeur Andrés Linetsky qui va présenter des musiciens de tout le pays et de toutes les obédiences stylistiques et esthétiques, depuis le plus classique jusqu'au plus rebelle ou au plus engagé politiquement (à gauche).


Ce soir, on commence à 19h avec un concert gratuit dans la Sala Sinfónica du CCK (entrée par Sarmiento 150). Ce samedi, participeront le groupe La Biaba (de Rosario, Santa Fe), la Orquesta Típica Ciriaco (de Córdoba), la Orquesta de Víctor Lavallen, établi à Buenos Aires mais né à Santa Fe, comme le Nuevo Quinteto Ramiro Gallo.


Les concerts suivants auront lieu les 12 et 13 novembre avec d'autres groupes.

Même Página/12, qui n'a pas eu de mots assez durs cette semaine pour stigmatiser l'installation au CCK (Centro Cultural Kirchner) du Forum économique international (dont il hait l'idée même), est bien obligé de convenir que cette programmation correspond à ses attentes politico-culturelles et à la vocation culturelle du lieu...


Pour en savoir plus sur la manifestation :
lire l'interview de Andrés Linetsky par l'agence Télam
lire l'article de Página/12, qui interviewe le violoniste Ramiro Gallo et le bandonéoniste Pablo Jaurena, qui anime l'orchestre Ciriaco
lire la présentation officielle sur le site Internet du CCK

Le CCK et Tecnópolis fêtent le Día del Chamamé [à l'affiche]

Cliquer sur l'image pour une haute définition (belle affiche)
Le 19 septembre, en Argentine et surtout à Corrientes, c'est la fête du Chamamé, la musique emblématique du Litoral, cette bande de terre au nord-est du pays prise en étau entre les cours du Paraná et du Río Uruguay, au nord de leur confluent qui forme le Río de la Plata, mais le chamamé est aussi présent dans la province de Chaco ainsi qu'à Formosa, la province qui longe la frontière sud du Paraguay, l'autre pays où le genre se développe et s'épanouit.


Comme cette année, le jour tombe un lundi, le CCK à Buenos Aires a choisi de proposer des activités tout le week-end, depuis hier soir.
Cet après-midi, samedi 17 septembre 2016, à 15h. ce sera une matinée enfantine animée par la troupe de danse, Raíces y Tradiciones.
En soirée, le CCK propose dans la grande salle, La Ballena Azul, une fête dansée avec l'orchestre provincial de Chamamé de Corrientes et la participation de l'auteur-compositeur interprète vedette Antonio Tarragó Ros, qui se produisait avant-hier déjà au Centro Cultural Torquato Tasso. Ce sera l'occasion pour la Province d'annoncer le programme de sa prochaine Fiesta del Chamamé qui se tiendra à Corrientes du 20 au 29 janvier 2017, au cœur de l'été, à l'amphithéâtre Mario del Tránsito Cocomarola, l'un des plus grands représentants du genre, dont la date du décès (19 septembre 1974), a été retenue pour marquer le Día del Chamamé.


Et demain dimanche, on remet ça avec les mêmes acteurs mais cette fois-ci à Tecnópolis, le parc d'attraction scientifique et technique que l'actuel Gouvernement a remis en activité avec de beaux programmes. Une réussite du ministère de Hernán Lombardi qui semble bien tenir ses promesses de pluralisme de contenu tant dans les chaînes de l'audiovisuel (radio et télévision publiques) que dans les deux grosses infrastructures culturelles qui lui ont été confiées (plutôt qu'au ministre de la Culture, auquel elles auraient dû revenir) : le CCK, établi dans le bâtiment de l'ancienne direction générale des postes et télécommunications argentines, et Tecnópolis, centre de loisirs destinés à susciter des vocations de scientifiques et d'ingénieurs dans un pays qui doit se développer dans cette direction-là...

L'événement portègne se retrouve même à la une de El Litoral
(manchette en bleu, sur la droite)
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Hier, dans le cadre de cette même fête du Chamamé, le CCK rendait un hommage émouvant à l'accordéoniste Nini Flores, récemment décédé, un musicien qui fut pendant longtemps un représentant du genre en France.


Pour aller plus loin :
lire l'article de El Litoral, le quotidien de Corrientes
visiter la page Facebook de la Fiesta Nacional del Chamamé, dont ce sera la 27ème édition l'année prochaine

Le nouveau disque de La Chicana [à l'affiche]

Couverture du nouveau disque

Les vendredis et samedis de septembre à 22h, le groupe La Chicana, animé par la compositeur et guitariste Acho Estol et la chanteuse Dolores Solá, présente son nouveau disque, La Pampa Grande, au Centro Cultural Torquato Tasso, Defensa 1975. La Chicana joue et crée un tango moderne, qui fusionne souvent avec le rock, un rock volontiers gothique. La Chicana est l'un des représentants du tango under-ground et contestataire de l'époque post-piazzollienne.

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Entrée avec réservation : 250 $ ARG
sans réservation, au guichet le soir-même : 280 $ ARG.
Pensez à ajouter les consommations ou le repas à votre budget sortie musicale.

Pour connaître les artistes, consulter la page Facebook du groupe.

jeudi 15 septembre 2016

Chamamé à gogo, ce soir, au Tasso [à l'affiche]


Ce soir, jeudi 15 septembre 2016, à 22h, et à guichets fermés, le Centro Cultura Torquato Tasso, Defensa 1975, à San Telmo, propose une nuit de musique du Litoral avec deux grands artistes de la Province de Corrientes : Antonio Tarragó Ros et Yacaré Manso. A l'honneur, les deux instruments phares de la province : la guitare et.. l'accordéon.

Les entrées, épuisées, étaient fixées à 180 $ ARG le jour même mais elles ont toutes été vendues en réservation à l'avance au tarif réduit de 150 $. Pour de telles vedettes, c'est presque donné !

Pour découvrir ces grands musiciens du folklore correntino, consulter la page Facebook de Yacaré Manso et le site Internet de Antonio Tarragó Ros.

Reprise de Noche de Boleros chez Jacqueline Sigaut [à l'affiche]

La chanteuse Lucrecia Merico et le Maestro Oscar De Elia reprennent samedi soir, 17 septembre 2016, à 21h30, leur tour de chant consacré non pas au tango mais au boléro chez Jacqueline Sigaut, à Palermo.


Comme à chaque fois, les indications sont portées sur les visuels. Les personnes souhaitant assister au concert sont priées de s'y conformer.

mardi 13 septembre 2016

Quatre jours pour célébrer l'art des conteurs à Buenos Aires [à l'affiche]


Demain, mercredi 14 septembre 2016 jusqu'à dimanche, Buenos Aires accueille la quinzième édition d'un festival international du conte oral avec des artistes venus de tout le pays mais aussi du Chili, de Cuba, du Venezuela et de la Colombie.

L'ouverture aura lieu dans l'auditorium de la Bibliothèque du Congreso de la Nación, Alsina 1835, avec la présentation d'un livre académique sur cet art encore vivant en Amérique du Sud et que nous avons presque perdu entièrement en Europe (encore que le métier de conteur réapparaît dans les festivals, les médiathèques et sur les salons du livre). Ce sera demain à 17h30.

Cliquez sur la couverture pour une résolution haute définition

La manifestation se fonde dans un cycle plus long qui va de mai à octobre dans tout Buenos Aires.

Le festival dispose d'un site Internet assez peu développé et d'une page Facebook heureusement plus dynamique.

Invitation à ma conférence de San Luis
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Pour en savoir plus, lire aussi l'article de Página/12 de ce matin.
Lire également la présentation de mon recueil Contes animaliers d'Argentine sur Barrio de Tango et sur mon site Web où vous pouvez également écouter les conférences que j'ai déjà données à ce sujet l'année dernière en français à Paris et en espagnol à Buenos Aires (1) ainsi que mes interviews dans l'une et l'autre langue.



(1) Dès que j'en aurai le temps, je compte bien mettre en ligne l'enregistrement de la conférence que j'ai donnée le 24 août dernier à San Luis.

El Tata Cedrón présente jeudi la réédition d'un de ses vieux albums [à l'affiche]


Le compositeur, chanteur et guitariste Juan Tata Cedrón présente ce jeudi 15 septembre 2016 la réédition d'un ancien album publié pour la première fois en 1972 dans lequel il a mis en musique des vers du défunt poète Juan Gelman, intitulé Cantata del Gallo cantor (cantate du coq chanteur).

Cette présentation aura lieu les prochains jeudis à Hasta Trilce, Maza 177 à Almagro.

Entrée : 180 $ ARG.


Página/12, qui est l'un des fervents supporters du chanteur et dont Juan Gelman était l'une des plus prestigieuses signatures jusqu'à sa mort, profite de l'occasion pour l'interviewer en une de ses pages culturelles ce matin.

Plus d'information sur le site Internet de la salle et sa page Facebook.

Nouveau tour de chant de Viviana Scarlassa en solo [à l'affiche]


La chanteuse et comédienne Viviana Scarlassa, la voix du quintette féminin China Cruel, se produira ce vendredi 16 septembre 2016, à 21h30 au Salón Rossini de l'Hôtel Las Naciones situé sur avenida Corrientes, l'artère des théâtres et des cinémas (et peut-être pour quelques temps encore celle des librairies qui survivent à la montée des loyers et la baisse de la lecture, méchamment et bêtement concurrencée par la chasse aux pokémons et autres crétineries ambiantes). Le même soir, à 23h, Ronda de Cantores, sorte de micro libre pour qui voudra participer.

Entrée : 100 $ ARG (c'est tout à fait raisonnable).

lundi 12 septembre 2016

Fútboltango au Bar El Faro [à l'affiche]


Pour la cinquième fois, le chanteur Cucuza Castiello reprend ce mercredi 14 septembre 2016 à 20h son tour de chant intitulé Fútboltango dans son quartier, le petit restaurant El Faro, une petite pizzeria doublé d'un café en journée.

Droit au spectacle : 100 $ ARG (c'est franchement pas cher).
Pour calculer votre budget, ajoutez le prix du repas ou des consommations.
Il est fortement conseillé de réserver sa place dès à présent.

Le café est planté sur les limites de trois quartiers, Villa Urquiza, Villa Pueyrredón et Parque Chas, à l'angle des avenues Constituyentes et La Pampa.

jeudi 8 septembre 2016

Mise en ligne d'une nouvelle interview [Chroniques d'Argentine]


En Argentine, cette année, j'ai été interviewée à plusieurs reprises et jusqu'à présent, j'ai pu récupérer quelques uns des enregistrements effectués par les chaînes de télévision et de radio. Progressivement, je vais mettre en ligne sur mon site Internet, www.denise-anne-clavilier.fr, ce qui est disponible. Je commence donc dès Buenos Aires par l'interview accordée à Cristina Aubert à Villa Mercedes, dans la Province de San Luis, le 27 août 2016, pour son émission bilingue français-espagnol, Contact en France, qui passe le mercredi sur Radio Mercedes.
Pour l'écouter, rendez-vous sur mon site et cliquez sur l'onglet Radio (colonne de gauche).

Pendant l'enregistrement
nous étions réfugiées au calme dans une des salle de cours de l'Alliance

L'interview, courte, a été enregistrée juste avant mon départ en car de grand tourisme pour Buenos Aires, dans les locaux de l'Alliance Française, dont Cristina Aubert a longtemps été un pilier et dont elle reste une fervente supportrice.

Ce soir-là avait lieu à l'Alliance le vernissage d'une très jolie exposition de dessins de Plantu. Cette exposition se promène à travers toute l'Argentine grâce au réseau des Alliances.

Posant devant un dessin de Plantu post-attentat contre Charly
avec l'équipe de Contact en France

Contact en France dispose d'une page Facebook, tenue surtout en espagnol, la langue de son environnement...

A quatre mains après-demain à Palermo [à l'affiche]


La soirée de samedi 10 septembre 2016, à 21h30, chez Jacqueline Sigaut, s'annonce riche avec ses deux pianistes et ses deux chanteuses. Pour participer, il est essentiel de se manifester par mail auprès de l'artiste qui vous invite chez elle !

mercredi 7 septembre 2016

Salon du livre : je bats à nouveau la campagne le 25 septembre [ici]


Después de una gira importante en la Argentina en este año del Bicentenario de la Independencia, volveré el domingo 25 de septiembre en las ferias del libro en Francia. Esta vez, en el norte del pais, en la feria del pueblo de Merlieux-Fouquerolle, una feria al aire libre, en el stand de Editions du Jasmin, editorial de la mayoria de mis libros sobre la cultura popular argentina...

Après cette tournée intense en Argentine, d'est en ouest, je reprends les routes de France et de ses salons du livre avec une journée de dédicace traditionnelle dans mon agenda de la rentrée à la Fête du Livre de Merlieux dans l'Aisne, en pleine campagne picarde. Je présenterai sur le stand des Editions du Jasmin l'ensemble de mes livres sur la culture argentine, à l'exception de San Martin par lui-même et ses contemporains, qui sera alors en réimpression (mais nous en aurons un exemplaire et les lecteurs intéressés pourront passer commande et recevoir leur livre par la poste).

Comme sur chaque salon du livre, je proposerai une dégustation gratuite de mate, cette boisson nationale argentine (et sud-américaine), à la saveur amère et tannique, un coup de fouet dans ce début d'automne à ciel ouvert dans un joli village de campagne...

Pour en savoir plus, consulter le site Internet de la manifestation.

mardi 6 septembre 2016

Tous en piste vendredi au CETBA [à l'affiche]


Ce vendredi 9 septembre 2016 à 21h, c'est la milonga mensuelle du CETBA, le centre d'éducation au Tango de Buenos Aires, qui fait un travail de fourmi pour servir la culture du tango en approfondissant les choses et dans l'interdisciplinarité... Profitez-en ! En plus, les gens sont sympas.

La soirée commence comme d'habitude par des cours pour les débutants et les intermédiaires, ce qui veut dire pour tout le monde, de 21h à 22h puis de 22h à 23h. Les avancés, cela n'existe pas. On a toujours quelque chose à apprendre d'un professeur.

Toutes les infos sont sur l'affiche !

dimanche 4 septembre 2016

Mañana en la Academia Nacional del Tango [à l'affiche]

Nota bilingüe



Mañana, el Plenario de la Academia Nacional del Tango sera también el cierre del segundo Congreso del Tango que se celebro los jueves, viernes y sabado pasados.

Ahi disertaré sobre el tango como herramienta de proyeccion cultural al mundo para la Argentina con un lema tomado a un bando de San Martin en este año del Bicentenario de la Independencia: Seamos tangueros y lo demas no importa nada!
Una frase famosa en un bando poco conocido que dispusé en mi antologia de documentos historicos, San Martin par lui-même et par ses contemporains, publicado alla en Francia (en forma multilingüe).

Entrada libre y gratuite.
Avenida de Mayo 833, primer piso, lunes 5 de septiembre del 2016, a las 19.


Demain, le traditionnel Plenario de la Academia Nacional del Tango servira de conclusion du Congrès que l'institution vient d'organiser jeudi, vendredi et hier, autour du thème du tango et de l'identité.J'y prendrai la parole pour un exposé en espagnol sur le tango comme vecteur de promotion de l'Argentine à travers le monde.

J'ai emprunté la formulation du titre de mon topo à un décret du général San Martin à Mendoza, en 1819, dont vous trouverez l'intégralité du texte et sa traduction en français dans mon ouvrage, San Martin par lui-même et par ses contemporains, aux Editions du Jasmin (2014).

jeudi 1 septembre 2016

Vendredi, Cucuza sera au CAFF [à l'affiche]


Alors que vient de s'achever le Festival de Tango de Buenos Aires, le chanteur Cucuza Castiello, que mes lecteurs connaissent bien, sera demain, vendredi 2 septembre 2016, à 21h30, au CAFF, Sanchez de Bustamente 772, dans le quartier de Carlos Gardel, el Abasto.

Tour de chant mêlant les classiques du rock argentin et du tango avec une pléiade d'invités comme d'habitude !

Entrée : 150 $ ARG.

L'affiche salue le souvenir de la grande chanteuse Nelly Omar, disparue plus de cent ans il y a quelques année.