samedi 30 novembre 2019

La Noche de los Templos ce soir [à l’affiche]

Le maison des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola,
que fit construire dans les dernières années avant l'indépendance
Sor María Antonia de San José, déclarée bienheureuse par François
et qui sera un personnage important de mon prochain livre à paraître à la fin de l'hiver

Ce soir, samedi 30 novembre 2019, à partir de 20h, tous les lieux de culte de Buenos Aires ou presque tous ouvrent leurs portes pour des visites commentées, des présentations des traditions et des activités culturelles. On pourra ainsi voir des églises catholiques historiques, des églises orthodoxes, des temples protestants, une mosquée (qui porte le nom du roi Fahd d’Arabie), plusieurs synagogues, un temple bouddhiste et un temple de culture afro-américain, un syncrétisme typique de l’Argentine, de l’Uruguay et du Brésil.

Le temple Iemanja Bomi
(religion et traditions cultuelles afro-argentines)

C’est la quatrième fois que les lieux cultuels organisent cette manifestation sur le modèle de La Noche de los Museos.

Mosquée roi Fahd

La Nación a passé en revue les musts de la nuit et Clarín a préféré s’intéresser aux grands orgues qui existent à Buenos Aires et qui donneront des concerts ce soir.

Après 15 ans de gauche, l’Uruguay revient à la droite de toujours [Actu]

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Avant-hier, la cour électorale d’Uruguay a communiqué les résultats effectif de l’élection présidentielle : c’est bien le candidat de la droite, Luis Lacalle Pou, qui l’emporte pour 40.000 voix de plus que son adversaire du Frente Amplio.

"Ils ont fait la fête", titre El Observador,
sur cette photo du QG du candidat élu

Lacalle Pou prendra ses fonctions le 1er mars comme le veut la tradition. Ainsi prend fin une période de quinze ans où la gauche a dominé l’échiquier politique national. C’était la première fois que la gauche gouvernait le pays.

"Fumée blanche : nous avons un président"

Le prochain président uruguayen est juriste de formation. Il est relativement jeune. Espérons qu’il ne cache aucune nostalgie de la dictature militaire qu’il a à peine connue ! La gauche a quelques craintes sur ce point.

Pour en savoir plus :

Dernières manœuvres avant le départ [Actu]

"Un déménagement avec témoins compris"

Avant de quitter le pouvoir le 10 décembre prochain, Mauricio Macri vient de créer, par décret, une agence spéciale de protection des témoins et inculpés, pour gérer les dossiers et le statut des repentis de la corruption, un statut juridique qu’il a mis en place en début de son mandat pour faire poursuivre en justice les hauts responsables politiques de l’opposition.

Cette création tardive soulève bien entendu le soupçon : elle servirait à empêcher les juges d’examiner les dossiers et les interrogatoires qui contiendraient de nombreuses irrégularités, affirme Página/12. Et il faut bien dire que la manœuvre est tellement acrobatique qu’elle ne peut que relever d’un coup tordu.

Plusieurs juges de la cour de Cassation ont déjà réagi pour souligner l’inconstitutionnalité de la mesure ou en tout cas son manque de transparence et de sens démocratique. On peut imaginer que le décret sera abrogé prochainement lorsque la nouvelle majorité aura pris ses fonctions à la tête du pays.

Dans le même ordre d’idées, les ministres multiplient les nominations et placent leurs amis ou leurs affidés à des postes clés en comptant sur le manque d’argent dans les caisses pour empêcher le prochain gouvernement de modifier cette distribution des cartes. C’est aussi le cas du ministre des Affaires étrangères qui nomme ses collaborateurs sur des postes très lointains, Madrid et Amsterdam, ce qui entraînera des coûts conséquents pour payer les déménagements de ces diplomates si on les déplace prochainement ! Le pouvoir corrompt, il n’y a pas de doute là-dessus.

Pour en savoir plus :
lire l’article de Página/12 sur les commentaires des membres de la cour de Cassation
La Nación n’a pas rendu compte de cette information.

jeudi 28 novembre 2019

Festival de Tango de La Boca [à l’affiche]


Ce soir, pour trois jours, la République de La Boca fait son festival de tango, un festival riche de contenu politique au sens fort du terme : idéologique anarchiste (traditionnel dans ce quartier habité par les syndicalistes italiens de la grande immigration), féminisme, participation des jeunes musiciens encore peu reconnus sur la scène de la ville.

Au programme : une grande milonga ce soir, jeudi 28 novembre 2019, des conférences, des tables-rondes, des concerts, du cinéma, de cours et des ateliers, le tout sous le patronage de l’historien anarchiste Osvaldo Bayer, décédé l’année dernière et qui avait porté ce festival, si l’on peut dire, sur les fonts baptismaux.

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C’est la 10e édition de la manifestation et pour l’occasion, elle a choisit de se présenter sous la forme d’un ballon et d’un numéro de butteur !

Pour en savoir plus :

Fable moderne du dino et du maté [Actu]

Photo Agustín Martínez

Avant-hier, l’université nationale del Comahue, dans la province de Neuquén, a communiqué à la presse la découverte de deux vertèbres fossilisées d’un titanosaure d’il y a 85 ans. La découverte a été réalisée sur le campus de l’université grâce à la fille d’une étudiante qui était en train de prendre le maté sur ce terrain quelque peu dénudé. Soudain quelque chose sur le sol a attiré son attention et cette chose s’est révélée être un fossile.

Les deux os pèsent chacun environ 200 kg.

La découverte va faire l’objet de publication scientifique. Malgré les terribles restrictions budgétaires qui affectent la recherche en Argentine depuis l’arrivée au pouvoir de Mauricio Macri, la science avance en particulier dans ce domaine de la paléontologie grâce au sol richissime du pays.

Pour en savoir plus :
lire l’article de La Mañana de Neuquén du 25 novembre 2019.

Méga-verdict contre des prêtres violeurs d’enfants handicapés à Mendoza [Actu]

Deux photos sur deux sujets connexes
En bas : le Pape au Japon avec un jeune rescapé de Fukushima
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Lundi, un grand procès a pris fin à Mendoza, celui de deux prêtres et d’un jardinier laïc qui avaient violé des enfants sourds dans un foyer-école confessionnel appelé Instituto Próvolo, aujourd’hui fermé et transformé en espace public.

Les deux prêtres ont été condamnés à 45 et 12 ans de prison. L’un a 59 ans, l’autre 83. Le jardinier, de 49 ans, a écopé de 18 ans de réclusion.

Clarín a choisi de faire son gros-titre sur un sénateur
qui vient de se retirer après avoir été accusé d'attouchements sexuels par sa nièce
En bas, la tête des deux criminels condamnés la veille
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Ce verdict, qui a été applaudi par le public et surtout par les plaignants, intervient après trois mois de débat et trois ans d’instruction. L’Église s’est retrouvée au cœur de la tempête dans cette sinistre affaire parce que le magistère, c’est le moins qu’on puisse dire, n’a pas pris les devants ni pour soutenir les victimes, ni pour participer à l’enquête ni pour enclencher des poursuites canoniques contre les deux prêtres. C’est maintenant fait : le procès canonique qui devrait aboutir à leur reconduction à l’état laïc est en cours et le Vatican a même présenté hier des excuses pour le mal commis par des deux prêtres mais refuse de considérer que l’Église a jamais couvert les coupables de ces crimes.

C’est la deuxième fois en Argentine qu’un tel procès aboutit à un verdict de prison ferme.

Au même moment, l’ex-évêque d’Orán, dans le nord-ouest argentin, accusé lui aussi de viol, qui avait fui grâce à une nomination opportune (mais brève) au Vatican, qui avait beaucoup choqué l’Argentine (on le comprend), est rentré pour répondre de ses actes après que la justice argentine ait émis contre lui un mandat d’arrêt international.

Pour en savoir plus :
Aujourd’hui :
lire l’article de Clarín sur les excuses présentées par le Vatican
lire l’article de La Nación sur le sujet.

vendredi 22 novembre 2019

Dédicaces au Salon du livre jeunesse de Montreuil [ici]


Le mercredi 27 matin, der 9h à 12h, et le samedi 30 novembre 2019 après-midi, de 14h à 17h30, je serai présente au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Montreuil, à l’Espace Paris-Est, M° Robespierre, à Montreuil (93), sur le stand des Editions du Jasmin.

Exceptionnellement, pas de dégustation de mate sur le stand (la taille des tables ne le permet pas).

Après le général San Martín qui sera mis en vedette demain samedi 23 novembre à Tours, au salon La Plume et l’Epée, l’accent sera mis à Montreuil sur Contes animaliers d’Argentine.

Entrée libre et gratuite pour les moins de 18 ans.
Entrée à 5 € (dont un chèque livre de 4 €) pour les adultes.
Tout visiteur doit aller chercher sur le site Internet de la manifestation son pass entrée pour avoir accès aux lieux.

jeudi 21 novembre 2019

Nouvelle découverte paléontologique en Patagonie [Actu]

Extrait de l'article scientifique (Science Advances)
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C’est dans la province de Río Negro que les paléontologues argentins viennent de faire une nouvelle découvertes : celle d’un reptile d’il y a 100 millions d’années à pattes et à corps de serpent. On a trouvé le fossile d’une tête et d’un corps d’une lisibilité émouvante à une telle distance temporelle. L’article marque un repère important dans l’histoire de l’évolution des reptiles qui a donné lieu hier à la publication d’un article en ligne dans le magazine Science Advances.

Résumé de l'article scientifique
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Página/12 a interviewé en espagnol l’un des chercheurs argentins signataires de ce papier international partagé entre des scientifiques de l’Université de l’Alberta au Canada et de la Fondation Félix Azara, du nom d’un immense savant espagnol du dix-huitième siècle qui a exploré les actuels territoires de l’Argentine, du Paraguay et de l’Uruguay.

Il est assez réconfortant de voir comment les Argentins sont parvenus à accumuler des publications internationales malgré la chute vertigineuse des budgets de la recherche publique sous le mandat de Mauricio Macri.

Pour aller plus loin :
accéder à l’article scientifique en anglais sur le site Internet de la revue.

Une dernière pierre dans la marre aux canards [Actu]

Evidemment, Página/12 se marre !

Hier, le gouvernement sortant de l’Argentine a publié par décret les nouvelles modalités de l’avortement légal (dit avortement non pénalisable) : c’était un petit chef d’œuvre d’hypocrisie (1) mais cela avait le mérite de proposer une solution momentanée à l’actuelle impasse législative montée en mayonnaise par Mauricio Macri qui avait envoyé au Congrès un projet de loi ouvrant la voie à la dépénalisation de l’IVG, tout en disant que lui-même était hostile, ce qui ne manqua pas de créer une bataille idéologique qui a renforcé les anti-IVG qui se disent "pro-life", les mêmes qui soutiennent par ailleurs les idées folles de la ministre de la Sécurité (et du président) qui prône la présomption de légitime défense dès qu’un policier fait usage de son arme et tue quelqu’un dans l’exercice (ou hors de l’exercice) de sa mission de service public…

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Aujourd’hui la population argentine se partage entre les foulards bleu-ciel (anti-IVG) et les foulards verts (pro-dépénalisation).

Le président élu, Alberto Fernández, a récemment déclaré qu’il allait ouvrir le droit à l’avortement, n'hésitant pas à affronter l'opposition de l'Eglise, dont une bonne partie du magistère l'avait soutenu pour sa politique sociale et sa préoccupation pour les pauvres, victimes de la crise économique qui frappe le pays, surtout depuis deux ans (le candidat s'était bien gardé de se prononcer sur le thème d'une manière aussi claire mais son électorat ne laissait aucun doute sur la position qu'il prendrait). Fernández considère en effet qu’il s’agit non pas d’une question morale mais d'un sujet de santé publique, les femmes pauvres étant soumises à des pratiques clandestines d’une redoutable dangerosité. Depuis plusieurs années, les scandales se sont accumulés : des femmes mortes à cause de faiseurs/ses d’ange et des petites filles (12 ou 11 ans) obligées par des adultes (médecins, « bonnes âmes » bien pensantes, juges mâles) de garder leur enfant, qui sont nés gravement prématurés et qui n’ont pas vécu.

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L'opinion publique a beaucoup évolué en une dizaine d'années sur ce sujet. Lorsque Cristina Kirchner avait pris ses fonctions présidentielles, elle se disait profondément hostile à la dépénalisation et puis les mouvements féministes et sanitaires ont fait leur travail militant et la majorité argentine semble avoir maintenant accepté l'idée de retirer aux juges tout pouvoir sur cette question considérée comme intime. Cristina elle-même, alors sénatrice et bientôt vice-présidente, a prit la mesure du changement et elle s'était prononcée en faveur du projet de loi envoyé par Macri, auquel il n'a finalement manqué que quelques voix pour être adopté.

Donc pour une fois, Mauricio Macri avait pris une décision pas idiote. Mais il a dû retirer le décret devant la fureur des anti-IVG, qui forment une partie de son électorat résiduel. Publiées le matin, les nouvelles normes ont été annulées le soir même.

Evidemment, cela fait jaser dans les chaumières et dans la presse à vingt jours de la passation de pouvoir entre les deux présidents, sortant et entrant.

Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12 sur le nouveau scandale à droite
lire l’article de Página/12 sur les normes annulées
lire l’article de La Prensa (journal catholique de droite)



(1) Selon ces nouvelles normes, il aurait suffi à une femme voulant avorter de faire une déclaration sur l’honneur selon quoi elle était victime d’une relation sexuelle non voulue pour qu’un praticien hospitalier puisse pratiquer sur elle une IVG sans qu’aucun juge ou aucune autre autorité ne puisse s’y opposer. Ces normes créaient une présomption d’innocence pour la femme en tenant compte du fait que la jurisprudence a établi depuis environ un siècle que la grossesse provoquée par un viol ou un inceste pouvait être interrompue. Encore fallait-il qu’un juge reconnaisse le lien de cause à effet entre la grossesse et le viol, ce qui obligeait la femme ou la petite fille à comparaître dans des délais très courts devant un magistrat, qui, assez souvent, ne reconnaît pas le bien-fondé de la demande, y compris contre des fillettes violées par un membre de leur famille. Avec les nouvelles normes, toutes les femmes pauvres ou pas très riches, n’ayant pas les moyens de se rendre au Canada ou en Europe pour avorter légalement ni vu ni connu, auraient eu une amélioration de leur espérance de vie.

lundi 18 novembre 2019

La guerre d’indépendance du Chili au salon La Plume et l’Epée, à Tours [ici]

Couverture d'un album commémoratif de l'armée de Terre chilienne


Le samedi 23 novembre 2019, je serai comme tous les ans depuis 2016 au salon du livre La Plume et l’Epée, le forum de la pensée militaire, accueilli à l'hôtel de ville de Tours (37), 1-3 rue des Minimes, de 10h à 17h (1).

Entrée libre et gratuite.


Dès le matin, je serai en dédicace pour mes ouvrages sur la culture argentine et principalement la biographie du général José de San Martín (1778-1850) et l'anthologie de documents historiques que je lui ai consacrée : San Martín, à rebours des conquistadors et San Martín par lui-même et par ses contemporains, tous les deux publiés par les Editions du Jasmin. Comme sur tous les salons, dégustation de maté (à l'argentine) (2) si vous le souhaitez...

A 14h00, je donnerai une conférence : le Passage des Andes et la campagne d'indépendance du Chili (1817).

Nécrologie du général San Martín parue en Suisse
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En janvier 1817, après deux ans de préparation, le général San Martín quitte l'Argentine et traverse les Andes à la tête d’une « petite armée bien instruite et manœuvrable » selon ses souhaits, afin de libérer définitivement le Chili du joug colonial. Une première victoire éclatante à Chacabuco, le 17 février, met les pro-Espagnols en grande difficulté.
Le 5 avril 1818, la victoire de Maipú parachève la campagne, laissant place à la préparation de la seconde phase du plan d’émancipation continentale prévu par San Martín, dont on fêtera l’année prochaine le bicentenaire : l’expédition libératrice du Pérou, cette fois-ci par la mer !
Bien oubliée en Europe, la campagne du Chili est pourtant la plus prestigieuse et la plus spectaculaire de toute la guerre d'indépendance en Amérique du Sud. C’est elle qui fit connaître San Martín au reste du monde occidental, surtout à partir de la presse britannique. A Paris, la traversée des Andes inspira à Géricault deux gravures, en 1818 et en 1819.

Couverture d'une des revues de l'armée chilienne
montrant la reconstitution commémorative de février 2017

La conférence sera illustrée de documents historiques, de photos, de cartes et de vidéos des différentes reconstitutions commémoratives et historiques qui ont eu lieu ces dernières années. J'attends en particulier des documents produits par Esteban Ocampo pour compléter ceux de la télévision de San Juan et de l'armée chilienne.

Pour en savoir plus :



(1) Cette conférence était prévue l’année dernière, pour le 8 décembre, mais malheureusement, l’édition du salon a été annulée par le maire de Tours qui craignait une nouvelle flambée de violence contre les bâtiments institutionnels après les dégradations dont sa ville avait été victime le 1er décembre, quand le mouvement des gilets jaunes a débouché sur des destructions en tout sens.
(2) Je le prépare à partir de yerba mate que je rapporte moi-même d'Argentine.

jeudi 14 novembre 2019

Dédicace dominicale à Dourdan [ici]

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Dimanche 17 novembre 2019, de 10h à 18h, je serai présente au Salon des Livres et des Auteurs de Dourdan, dans l’Essonne. Je dédicacerai mes ouvrages sur la culture et l’histoire de l’Argentine sur le stand des Editions du Jasmin.

Entrée libre et gratuite, à la salle des Fêtes, rue d’Orsonville.

Comme d’habitude, j’offre le mate argentin sur le stand. Présence annulée pour cause de grippe.

Pour plus d’informations :
voir la page de la manifestation sur le site de la ville.

samedi 9 novembre 2019

Mar del Plata : le festival commence [à l’affiche]


Aujourd’hui, commence le festival international de cinéma de Mar del Plata, dont c’est la 34e édition. Cette année, l’ensemble de la manifestation est dédiée à la mémoire d’un cinéaste argentin qui est parti en août à plus de 90 ans et qui était son président depuis 2008 (d'où le ruban noir à côté du petit lion de mer qui est le symbole de la ville).

"Ne faites pas de vagues", dit le gros titre en lettres orange
(première page culturelle de Página/12 de ce jour)

Au programme : 300 films de tous les formats et toutes les longueurs, dans le cadre de sept compétitions différentes (longs métrages, courts-métrages, documentaires, ciné argentin, ciné latino-américain, etc.). 15 salles. 500 projections jusqu’au 18 novembre.

Entrée : 60$ (30 pour les étudiants et les retraités).

Comme tous les ans, la France participe au festival (et elle n'est pas toute seule dans son genre).

Pour en savoir plus :

mardi 5 novembre 2019

Jacqueline Sigaut et Juan Martínez ce soir à la Milonguera [à l’affiche]


En ce printemps où les activités reprennent, ce soir, mardi 5 novembre 2019, à 21h.

Le centre culturel El Quetzal, Guatemala 4516, relance sa milonga avec cours et deux formations de musique pour inspirer les danseurs : à 21h30, le Torres Menéndez Rey Trío et le duo Jacqueline Sigaut (chant) et Juan Martínez (guitare).

Prix de participation suggérée : 200 $ (c’est très raisonnable dans les circonstances monétaires actuelles).

L’Immaculée Conception de Luján est rentrée à la maison [Actu]

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La statue de la Vierge de Luján est arrivée avec un jour de retard (1) à Ezeiza, dans les bras de l’évêque aux armées, Monseigneur Olivera, qui a donné une conférence de presse à l’aéroport pour ce retour historique et symbolique d’un symbole à la fois spirituel et national. Elle a eu droit aux honneurs militaires en bonne et due forme. Elle est la sainte patronne du pays, après tout !

La statue, qui avait été emportée aux Malouines pendant la guerre en 1982 par l’aumônier général des troupes d’invasion/récupération (2), revient d’une longue captivité en Grande-Bretagne, sur un pilier de la cathédrale aux armées.

La conférence de presse dans un des salons de l'aéroport (photo AICA)

Elle va maintenant faire un pèlerinage dans toute l’Argentine pour être proposée à la vénération des fidèles.

Seule La Prensa, journal catholique de droite, en parlait ce matin, avec l’agence de presse catholique.

Pour en savoir plus :
lire la dépêche de l’agence AICA.

Ajout du 6 novembre 2019 :
lire l'article de Clarín sur l'étape à la paroisse de la Médaille Miraculeuse de Florencio Varela, dans la banlieue sud de Buenos Aires (la banlieue populaire).



(1) L'avion de Aerolineas Argentinas a eu un souci technique à Rome. Il a fallu réparer ! Rome est l'un des rares aéroports européens d'où Aerolineas offre une liaison directe, sans escale, avec Buenos Aires. La compagnie nationale a été assez mal traitée par le gouvernement sortant, Mauricio Macri lui-même ne prend presque jamais ses lignes pour ses déplacements officiels ou privés. Comment voulez-vous que la compagnie voit ses comptes s'améliorer dans ce cas. Il est probable qu'à partir du 10 décembre, la politique gouvernementale va changer du tout au tout pour cette entreprise publique.
(2) Invasion, c'est le vocabulaire des actuels habitants de l'archipel. Récupération, c'est celui des Argentins, pour lesquels l'archipel appartient au territoire national depuis 1767 et à titre constitutionnel depuis 1853.

lundi 4 novembre 2019

Un « luthier » à l’honneur ce soir à la Academia Nacional del Tango [à l’affiche]

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Ce soir, lundi 4 novembre 2019, à 19h30, la Academia Nacional del Tango consacrera son Plenario à l’art du facteur de bandonéon, un métier qui compte trop peu de praticiens dans Buenos Aires, dont le bandonéon est pourtant l’un des instruments identitaire.

Ce soir, Damián Guttlein parlera de l’art d’accorder l’instrument (qu’il faut démonter et remonter entièrement) et de sa fabrication. Il n’existe que deux facteurs d’instruments à Buenos Aires. L’autre est Oscar Fischer, qui a fondé la Casa del Bandonéon, école, atelier et musée situé à Monserrat.

En l’occurrence, Walter Ríos viendra jouer sur un instrument fabriqué par Guttlein.

Academia Nacional del Tango, avenida de Mayo, 833, 1er étage.
Entrée libre et gratuite.