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Une architecte se rebelle devant le massacre patrimonial auquel se livre depuis une quinzaine d’années le gouvernement de la Ville autonome de Buenos Aires, à la majorité ultra-libérale, qui se fiche de l’histoire comme d’une guigne et préfère de loin la destruction (souvent pour faire édifier des immeubles de grande hauteur) à la restauration des bâtiments qui font le cachet de la capitale argentine depuis le milieu du 19e siècle.
Pour
lutter contre l’oubli qu’entraîne une telle politique
urbanistique, Natalia A. Kerbabian, quarante
ans, dessine tout ce que sa mémoire conserve des paysages citadins.
Elle garde aussi précieusement la documentation photographique de ce
patrimoine singulier.
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Depuis quelques jours, sous le titre Ilustro para no olvidar (j’illustre pour ne pas oublier), elle propose dans l’espace culturel Chimera Arte, rue Tres Arroyos, 402, dans le quartier de Villa Crespo, une exposition de ses dessins. Sous le même nom, l’artiste anime une plateforme militante consacrée à la sauvegarde des paysages portègnes.
Natalia Kerbabian propose en marge de son exposition un poster de 82 de ses illustrations contre quelques cafés… Ce n’est pas cher payé et c’est du troc très très local !
Entée libre et gratuite jusqu’au 3 mars 2023.
Pourvu qu’elle puisse en faire un livre bientôt. Cela vaudra le coup.
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aller plus loin :