Depuis
hier, le logo de la Société des Gens de Lettres a rejoint la partie
basse de la Colonne de droite de ce blog, non loin des liens vers mon
profil et des articles sur mes appartenances institutionnelles
(Academia Nacional del Tango et quartier de Villa Urquiza à Buenos Aires).
La
Société des Gens de Lettres a été fondée en 1838 par Honoré de
Balzac, George Sand, Victor Hugo, Alexandre Dumas (1), tous soucieux
de faire respecter la propriété littéraire et les droits d'auteur,
le principe inventé par Beaumarchais. Ses deux premiers présidents
furent Balzac et Hugo, rien que ça.
La
SGDL offre à ses adhérents un certain nombre de service relatifs à
leur statut social et au grand public, sur son site Web, un canal de vidéo en ligne où
les internautes peuvent découvrir, à travers des interviews et des
reportages, de nombreux écrivains de France. Chaque adhérent
dispose également de sa fiche de présentation sur le site Internet
de l'institution.
Depuis
quelques jours, je suis devenue membre de la SGDL, puisque j'ai déjà
publié plusieurs livres à compte d'éditeur, dans une maison qui
rétribue les auteurs dès le premier exemplaire vendu, l'une des
conditions impératives pour intégrer ce groupe. Une façon pour moi
de confirmer et de renforcer le choix que j'ai fait il y a maintenant
quelques années de faire de mon travail autour de l'Argentine une
activité pleinement professionnelle. En cette période où je
prépare mon sixième livre, qui doit sortir l'année prochaine aux
Editions du Jasmin, et où je suis attelée à la rédaction d'un
projet de spectacle, dont je vous parlerai plus avant lorsque notre
équipe aura avancé dans ce montage...
D'ici
là, les lecteurs de Barrio de Tango peuvent prendre connaissance des
salons auxquels il est prévu que je participe de septembre à Noël :
je viens de les inscrire sur l'agenda de mon site Internet.
(1)
Ces grands écrivains français qui firent la gloire de l'époque
romantique à Paris et fréquentaient tous les salons
d'Alexandre-Marie Aguado, riche homme d'affaires d'origine espagnole,
qui fut un admirable mécène pour la vie artistique parisienne à la
fin de la Restauration et pendant une grande partie de la Monarchie
de Juillet, jusqu'à sa mort en avril 1842. Aguado, dont le tombeau
est toujours au cimetière du Père Lachaise, inspira à Dumas le
personnage du Comte de Monte-Cristo. Il était aussi un ami personnel
et intime du général José de San Martín, dont il fit l'un de ses
exécuteurs testamentaires et qui est le sujet de deux des ouvrages qui me permettent aujourd'hui d'intégrer la Société.