lundi 30 septembre 2013

La ligne A va enfin jusqu'à Flores [Actu]

Depuis vendredi, la ligne A du métro portègne, la plus ancienne du réseau à Buenos Aires, va enfin jusqu'au pied de la basilique San José de Flores (1). Deux nouvelles stations ont donc été mises en service pour la prolongation de la ligne vers l'ouest de la ville : San Pedrito et San José de Flores. En août, j'avais fait un long parcours à pied le long de l'avenue Rivadavia (que suit la ligne A) et j'avais été effarée par ces deux stations visiblement tout à fait prêtes mais hermétiquement fermée avec deux tableaux lumineux, absurdes, qui faisaient défiler les informations sur le trafic sur l'ensemble du réseau pour... les piétons en surface.

Après le long conflit social qui a affecté la ligne après le retrait chaotique des wagons de La Brugeoise (voir mes articles sur le sujet en cliquant sur le mot-clé subte dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search, sous le titre de chaque article), voici un progrès urbanistique qui complète le prolongement vers Villa Urquiza de la ligne B, qui a elle aussi eu son lot de grèves plus ou moins perlées ou durables après l'inauguration de la station Juan Manuel de Rosas (2) à l'automne.

Ici aussi, les syndicats menacent de retard dans la mise en route du service. Espérons pour les Portègnes qui vont à leur travail tous les jours (3) que ça ne durera pas des mois comme pour la ligne B.

Pour en savoir plus :
lire l'article de Página/12 de samedi.


(1) désormais connue dans le monde entier puisque c'est là que le Pape François a reçu sa vocation sacerdotale le 21 septembre 1953.
(2) Une loi absurde votée par la Legislatura il y a plusieurs années : baptiser la station de Villa Urquiza du nom de l'adversaire politique emblématique du général Urquiza ! Ils sont fous, ces Argentins...
(3) Ce sont des mouvements de grève qui ne touchent que les salariés qui se rendent à leur travail. Cela touche très peu la population des touristes, qui n'a pas les mêmes horaires, ni celle des inactifs. En pleine matinée ou en pleine après-midi et plus tard dans la soirée, le métro marche bien en général. Les syndicats ciblent donc un secteur de la clientèle, ce qui durcit les conflits au lieu de leur gagner la sympathie des usagers.