Dans
la discographie de Aníbal Troilo, il y a des dates particulières :
1957-1959, quand son orchestre comptait deux chanteurs exceptionnels,
Angel Cárdenas et Roberto Goyeneche, et deux pianistes de grande
qualité, Osvaldo Manzi et Osvaldo Berlinghieri.
Ce
sont les enregistrements de ces années qui viennent d'être réédités
en cette année où nous fêtons le centenaire de la naissance du
compositeur.
Parmi
les morceaux particulièrement à retenir de ces années-là, Lo que
vendrá, un des tangos que Piazzolla composa avant de venir à Paris
et de rencontrer Nadia Boulanger qui devait jouer un rôle
déterminant dans sa carrière tanguera, La bordona de Emilio
Balcarce et Danzarín de Julián Plaza, qui sont devenus des
classiques depuis, et l'une des versions de Quejas de Bandoneón, de
Juan de Dios Filiberto, que Pichuco a su rendre immortel.
C'est
pourquoi Diego Fischerman lui a consacré un article dans l'édition
d'hier de Página/12, sous le titre La orquesta de tango perfecta !