Après
la loi sur la musique en novembre 2012 (voir mon article sur le sujet) et une autre sur le bandonéon en 2009 (voir mon article), c'est aujourd'hui une loi sur
la danse qui est examinée par le Sénat de la Nation argentine,
après son adoption par la Chambre des députés nationale elle
aussi.
La
loi a été rédigée par des danseurs et des chorégraphes
professionnels en vue de développer leur art en protégeant leurs
intérêts professionnels, eux qui ont une carrière très
courte du fait de l'importance de la bonne condition physique dans
cette discipline. Il semblerait que jusqu'ici, ces arts aient été
les plus délaissés de tous sur le plan institutionnel : aucune
loi ne régit la profession, aucun institut national ne lui donne
pignon sur rue contrairement à la musique, aux beaux-arts, au cinéma
et arts audiovisuels... Comme dans les deux autres cas, ce sont donc les praticiens et non les politiques qui ont proposé le texte législatif, soumis au vote des élus nationaux.
Página/12
a donc sauté sur l'occasion pour consacrer son article culturel
principal avec une interview des deux artistes co-rédactrices du
projet en discussion au Congrès, dû à une initiative prise en 2008
par un professeur de l'IUNA, Institut Universitaire National des
Arts, qui rassemble toutes les disciplines : Marcelo Isse Moyano
voulait réunir la profession pour l'organiser. Une large palette d'artistes l'ont suivi pour soutenir sa démarche, parmi lesquels Julio Bocca (ballet classique) et Mora Godoy (tango).
A
lire dans les colonnes de Página/12.