mardi 7 octobre 2014

Un cycle tango à Radio Nacional [à l'affiche]


Aujourd'hui, mardi 7 octobre 2014, à 21h, démarre à Radio Nacional (pour la station Nacional Rock), Maipú 555, au nord de Monserrat (à la limite avec San Nicolás), un cycle de tango nuevo qui se tiendra le premier mardi du mois. Ce soir, le lancement se réalise avec l'orchestre Ciudad Baigón, un orchestre typique très tanguero aux accents rock (il s'est baptisé d'un titre de chanson du défunt groupe Los Redonditos de Ricota – entendez "les raviolis au fromage") (1).

Le cycle est intitulé Es sólo tango pero me gusta (ce n'est que du tango mais j'aime ça). Le pero est très intéressant : il en dit beaucoup sur la relation encore compliquée et ambiguë qu'entretiennent les Argentins avec ce genre musical, dont ils ont mis très longtemps à admettre qu'il participe à la construction identitaire nationale.

Dans les mois suivants, viendront chacun à son tour Altertango et la Orquesta Típica La Vidú. Pour la suite des opérations, on verra plus tard, car à Noël c'est le début des grandes vacances d'été et la fin de la saison radiophonique. La rentrée se fera en mars, avec une nouvelle grille sur les stations du groupe public.

Cette nouvelle série de concerts est une initiative conjointe de Radio Nacional et du collectif El tango será popular o no será nada (2), qui dispose d'un site Internet et d'une page Faceboook, que je vous engage à consulter.

L'entrée à l'auditorium est libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Arrivez avant 21h car le concert devrait commencer à l'heure.

Vous trouverez le site Web de Radio Nacional dans les liens permanents de la Colonne de droite, à la rubrique Ecouter. Mais depuis quelques mois, ce site connaît des bugs à répétition liés à un accident informatique ancien dont il n'est pas encore complètement remis (3).

Pour aller plus loin :


(1) Lire le texte de Ciudad Baigón, cette chanson de Carlos El Indio Solari que revendiquent comme signe de ralliement les musiciens de l'orchestre homonyme.
(2) Appropriation très respectueuse d'un célèbre aphorisme du Père de la Patrie, le général José de San Martín (1778-1850) : Serás lo que debes ser o no serás nada (tu seras ce que tu dois être ou tu ne sera rien). Peut-être y a-t-il aussi (mais c'est vraiment beaucoup plus douteux) un rappel de celui attribué à André Malraux : le vingtième siècle sera religieux ou il ne sera pas.
(3) C'est la raison pour laquelle j'ai mis en ligne directement sur mon site Web plusieurs de mes interviews, en français et en espagnol, données depuis quatre ans à RAE (Radiodifusión Argentina al Exterior). Elles devraient être encore en ligne sur le blog de RAE mais l'incident a détruit beaucoup de liens, dont ceux vers les documents audios de la sonothèque générale (onglet mediateca).