Lundi, de la manière la plus officielle et institutionnelle, un certain nombre de victimes du terrorisme d'Etat qui a existé en Uruguay de 1968 à 1985 ont reçu les documents qui attestent de leurs souffrances. La cérémonie a eu lieu à 17h, dans l'antichambre de la Chambre des Députés, à l'initiative conjointe de cette Assemblée et du Ministère de l'Education et de la Culture.
L'Uruguay met ainsi en oeuvre un certain nombre d'injonctions qui lui ont été adressées par la Commission Interaméricaine des Droits de l'Homme.
En effet, l'Uruguay est l'un des pays d'Amérique du Sud les plus réticents à enquêter sur les violations des droits de l'homme qui ont eu lieu sur son sol et de la main des gouvernants pendant la Guerre froide.
Les documents remis lundi devraient ouvrir à leurs récipiendaires le droit à percevoir certaines indemnisations sonnantes et trébuchantes. C'est un tournant que cette rupture avec une longue politique de l'autruche.
Pour aller plus loin :
lire l'article de La República sur son site Internet (LR21)