mardi 16 septembre 2025

« Persiste et signe » ou « a mis de l’eau dans son vin », au choix [Actu]

En français dans le texte
L'expression "déjà vu" en espagnol existe.
Elle évoque de vagues réminiscences.
Ici, il s'agit de l'expression : "le pire est déjà passé",
que Mileí a employée, alors qu'elle a été usée
jusqu'à l'os par Mauricio Macri lui aussi confronté
à l'effondrement économique de son pays
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Hier, à travers un discours lu, le président Javier Mileí, qui, pour une fois, n’est pas sorti de son texte, a annoncé aux Argentins sa politique économique pour l’année prochaine et a décrit le projet de budget qu’il vient d’envoyer au Congrès.

"Virage de Mileí : il modère sa politique de rigueur
et promet plus d'argent pour la santé, l'éducation et les retraites"
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Les analystes sont divisés sur son contenu. Página/12 y voit un entêtement du président dans sa politique anti-sociale et anti-culturelle qui coupe tout soutien aux secteurs non marchands du pays. Les journaux de droite, La Pensa, Clarín et La Nación, y ont vu quant à eux une inflexion plus ou moins prononcée vers plus de redistribution au profit des retraités et des secteurs de la santé et de l’éducation.

"Virage de Mileí : il propose du consensus
et promet des hausses dans des secteurs critiques"
En dessous, les embarcations vénézuéliennes
attaquées militairement par Trump
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© Denise Anne Clavilier


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