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| "Il n'y a pas de liberté sans justice sociale", dit le gros titre (comme les banderoles des manifestants) Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Hier, la CGT appelait les
Argentins à descendre dans la rue pour dire non à la réforme du
code du Travail présenté par le gouvernement et qui entend priver
les travailleurs, tous les salariés et les indépendants précaires,
d’une série d’acquis dont les plus anciens remontent à plus
d’un siècle. Le moins qu’on puisse dire est que le syndicat
majoritaire a bel et bien été entendu : un peu partout dans le
pays, les manifestations ont été très suivies.
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| "Revers inattendu de Mileí au Congrès en partie double", dit le gros titre supérieur Tout en bas au centre : l'annonce de la béatification de Enrique Shaw Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
A Buenos Aires (tout en haut), la foule a
débordé Plaza de Mayo et ses abords, même si la presse de droite
choisit des photos qui laissent apparaître des trous dans la foule.
Peut-être les journalistes ont-ils choisi le moment où les
manifestants étaient en train d’arriver sur la place car les
éclaircies dans la foule sont situées devant la scène d’où les
dirigeants sociaux devaient haranguer les participants en fin de
manifestation. En fin de manifestation, cet espace devait être
comble.
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| "Frein surprenant à deux projets clés du gouvernement : la réforme du travail et le budget", dit le gros titre En-dessous : Plaza de Mayo hier Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
Ce succès encourage donc la CGT
qui envisage maintenant un appel à la grève générale, sans doute
à la rentrée, après les vacances d’été qui commencent à Noël.
Par ailleurs, malgré la présence
plus importante d’élus favorables à la politique de Mileí dans
les deux hémicycles, le gouvernement a du mal à faire passer ses
réformes. Le nouveau Code du Travail devait être adopté ces
jours-ci mais le projet a échoué. Un nouvel examen du prochain Code
du Travail est fixé au 10 février, à la reprise de la session du
Sénat, aux dernières semaines des vacances d’été.
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| "Une Place combattive", dit le gros titre de l'édition locale de Página/12 à Rosario, la seconde ville d'Argentine Cliquez sur l'image pour une haute résolution |
En ce qui concerne le budget fédéral, la situation est encore pire : le vote est si mal engagé que la majorité présidentielle, qui reste toute relative, envisage de se prononcer contre ses propres projets de loi ! Ce qui ajoute au grand cirque dont l’hémicycle a été le décor ces derniers jours. Avant-hier, un élu mileíste a attribué à son groupe des propositions faites par l’opposition kirchneriste, ce qui a déclenché les rires du Congrès et beaucoup de moqueries sur les réseaux sociaux et ailleurs. L’amateurisme et l’incompétence de ces nouveaux élus sont abyssaux.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12 tant qu’il est encore accessible en ligne
lire l’article de La Nación
sur la réforme du Code du travail
lire l’article de Página/12, tant qu’il est encore accessible en ligne
lire l’article de Página/12, tant qu’il est encore accessible en ligne




