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Le quotidien La Nación se fait l'écho ce matin d'une négociation qui semble avancer entre le Saint-Siège et
la République argentine pour une visite pastorale du Pape François dans son pays
natal. Cette visite est attendue par les Argentins et surtout par les
croyants depuis l'élection de l'ancien archevêque de Buenos Aires
au siège de saint Pierre. A plusieurs reprises, le Pape avait laissé
annoncer diverses dates sans que jamais ces projets se réalisent
jusqu'à présent.
Cette fois-ci, la
condition mise par le Souverain Pontife à sa venue dans son pays
natal est rendue publique : François veut que la société
argentine soit pacifiée, que le dialogue s'instaure et que le
pluralisme politique devienne réalité. Il ne veut pas que sa visite
soit instrumentalisée par les courants politiques. Le Président
Macri, qui appelle à l'instauration de ce dialogue depuis son
arrivée au pouvoir et qui n'a pas cessé de faire lui-même du porte
à porte pour rencontrer les citoyens (étonnant, non?), s'est dit
certain que ces conditions seront réalisées en octobre, après la
tenue des élections de mi-mandat, et que le Pape pourra venir comme
convenu en 2018.
On aimerait le croire.
Pour le moment, l'Argentine est en pleine campagne électorale et
l'atmosphère n'est pas au dialogue harmonieux entre les partis en
lice.
L'agence de presse
catholique, AICA, ne mentionne pas ces contacts que François aurait
eus avec la Conférence épiscopale argentine (CEA) sur ce sujet,
comme l'annonce La Nación. Donc attention : on n'est pas sorti
de l'ambiguïté.
Pour en savoir plus :
lire l'article de La Nación sur les négociations en cours entre Rome et la CEA
lire l'article de La Nación sur les espoirs du gouvernement.