Bandeau Facebook du festival officiel |
Premier festival international du
cinéma de Mar del Plata sous l’ère Mileí. Le festival est la
plus grande manifestation cinématographique de l’Amérique latine
mais le président a décidé de lui tourner le dos et de le priver
de subsides publics.
"L'allié" : Thierry Frémaux", dit le gros titre Cliquez sur l'image pour une meilleure résolution |
En cette année de disette, la programmation reste riche mais l’atmosphère n’est pas à la fête. Cela se voit clairement dans la terne soirée d’ouverture qui s’est tenue hier soir.
Autre indice : la discrétion de la manifestation dans la presse de ces jours-ci ! Pour le moins inhabituel. D’ordinaire, on parle du festival plusieurs jours à l’avance, puis la veille, puis le lendemain de l’ouverture et les jours suivants.
De son côté, Thierry Frémaux a
fait le voyage pour présenter la prochaine édition du festival de
Cannes. Il a donné deux interviews, l’une à Página/12,
l’autre à Clarín. Il y soutient fermement l’existence et
la valeur du cinéma argentin qui sont menacée par la disparition du
budget et des principales missions de l’INCAA, l’institut
national du cinéma et des arts audiovisuels, organisateur historique
du rendez-vous marplatense.
Contracampo a choisi de faire un contre-champ pour sa communication : une représentation du célèbre front de mer de Mar del Plata ! |
Cette année, revient donc un contre-festival qui avait disparu il y a quelques années : le off de Mar del Plata. Cette programmation alternative se nomme Contracampo (contre-champ en français). Forte représentation du cinéma national dans cet à-côté du festival officiel.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Clarín sur l’austère soirée d’ouverture
lire l’interview de Thierry Frémaux accordée à Clarín
lire l’article de La Nación
visiter le site du festival officiel
Sur Contracampo :
lire l’article de Página/12
lire l’article de Clarín
lire l’article du quotidien local, La Capital Mar del Plata
visiter le site du festival off