jeudi 6 septembre 2012

Luis Alposta et Lulú à Che Lulú samedi prochain [à l'affiche]


Che Lulú, le lieu qu'a choisi d'investir la chanteuse Lulú, a changé d'adresse. Sa tanguería éphémère s'est installée dans un café qui ne paye pas de mine mais qui tient toujours ses portes grandes ouvertes pour les vrais artistes de cœur. Il y a plus de trois ans, le patron avait déjà accueilli les prestations portègnes, une fois par mois, de Alorsa, qui s'en venait ainsi le samedi depuis La Plata avec sa Guardia Hereje.

Ce café est situé dans le quartier de Almagro, rue Perón au numéro 3649. On s'y nourrit de la cuisine simple et joviale du chef, à des prix plus que raisonnables : tamales (une spécialité qui vient du nord), assiette de charcuteries variées (picadas), empanadas et autres pizzas avec par-dessus une couche de muzzarella épaisse comme un doigt et qui fait des tonnes de fils lorsque vous portez la part dans une assiette. Bref, de quoi se restaurer chaudement, en ces jours de fin d'hiver où la froidure a refait son apparition dans la capitale argentine. Un lieu où je ne désespère pas emmener un jour ceux de mes lecteurs qui apprécient assez ce que j'écris pour se risquer à faire le voyage au-delà de l'Atlantique.... J'ai ma petite idée en vous disant ça !

Ce samedi 8 septembre 2012, Lulú recevra dans ce havre du tango la poète Luis Alposta, grand ami que nous avons en commun, elle et moi. Avec Luis Alposta, ce sera un flot d'anecdotes de toutes sortes sur toute cette grande période du tango qu'il lui a été donné de vivre aux côtés de grands artistes au premier rang desquels il met toujours la chanteuse et compositrice Rosita Quiroga et le chanteur, lui aussi compositeur, Edmundo Rivero, dont il a vu rééditer l'année dernière la biographie qu'il lui avait consacrée (ed. Corregidor).

Droit au spectacle : 25 $.

Cette soirée sera la sixième tenue dans ces nouveaux locaux.

Pour en savoir plus sur Lulú :
visitez son site Internet (et écoutez-la chanter avec toute la gouaille canyengue qu'elle a parfaitement su rajeunir en évitant le piège que peu de chanteuses évitent, celui d'imiter Tita Merello)
Pour en savoir un peu plus sur Luis Alposta (en dehors de mes propres livres) :
visitez son blog, Mosaicos Porteños.