Che Lulú, le lieu qu'a choisi d'investir la chanteuse Lulú,
a changé d'adresse. Sa tanguería
éphémère s'est installée dans un café qui ne paye pas de mine
mais qui tient toujours ses portes grandes ouvertes pour les vrais
artistes de cœur.
Il y a plus de trois ans, le patron avait déjà accueilli les
prestations portègnes, une fois par mois, de Alorsa, qui s'en venait
ainsi le samedi depuis La Plata avec sa Guardia Hereje.
Ce
café est situé dans le quartier de Almagro, rue Perón
au numéro 3649. On s'y nourrit de la cuisine simple et joviale du
chef, à des prix plus que raisonnables : tamales (une
spécialité qui vient du nord), assiette de charcuteries variées (picadas),
empanadas et autres pizzas avec par-dessus une couche de muzzarella épaisse comme
un doigt et qui fait des tonnes de fils lorsque vous portez la part dans
une assiette. Bref, de quoi se restaurer chaudement, en ces jours de
fin d'hiver où la froidure a refait son apparition dans la capitale
argentine. Un lieu où je ne désespère pas emmener un jour ceux de
mes lecteurs qui apprécient assez ce que j'écris pour se risquer à
faire le voyage au-delà de l'Atlantique.... J'ai ma petite idée en vous disant ça !
Ce
samedi 8 septembre 2012, Lulú
recevra dans ce havre du tango la poète Luis Alposta, grand ami que
nous avons en commun, elle et moi. Avec Luis Alposta, ce sera un flot d'anecdotes
de toutes sortes sur toute cette grande période du tango qu'il lui a
été donné de vivre aux côtés de grands artistes au premier rang
desquels il met toujours la chanteuse et compositrice Rosita Quiroga
et le chanteur, lui aussi compositeur, Edmundo Rivero, dont il a vu
rééditer l'année dernière la biographie qu'il lui avait consacrée
(ed. Corregidor).
Droit
au spectacle : 25 $.
Cette
soirée sera la sixième tenue dans ces nouveaux locaux.
Pour
en savoir plus sur Lulú :
visitez
son site Internet (et écoutez-la chanter avec toute la gouaille
canyengue qu'elle a parfaitement su rajeunir en évitant le piège
que peu de chanteuses évitent, celui d'imiter Tita Merello)
Pour
en savoir un peu plus sur Luis Alposta (en dehors de mes propres
livres) :
visitez
son blog, Mosaicos Porteños.