mardi 15 septembre 2015

Festival de cinéma autour des migrants, des réfugiés et des droits de l'Homme [à l'affiche]


A partir de demain 16 septembre et jusqu'au 23, pour la sixième année consécutive, le festival Cinemigrante, autour du phénomène de la migration humaine et des droits de l'homme, festival itinérant en Amérique du Sud, déploie son programme international de longs et moyens métrages, fictions et documentaires, dans huit salles différentes à Buenos Aires : les salles de cinéma de l'INCAA, le 0 KM Gaumont, celles du Centro Cultural San Martín (entrée par la rue Sarmiento), la Casa del Bicentenario à Recoleta, la Biblioteca del Congreso, le Centro Cultural de España, le Museo Etnográfico, le CCK (le nouveau et massif Centro Cultural Kirchner, dans l'ancien bâtiment du Correo Central) et l'Embassade de Palestine en Argentine. Il s'agit d'un festival avec une compétition officielle et une remise de récompense à la fin.


Il se trouve que l'Argentine se sent toujours très concernée par cette problématique dont elle est elle-même issue d'assez fraîche date (la grande immigration qui a donné son visage actuel au pays a pris fin au début des années 1930, il y a moins d'un siècle). Et c'est encore une réalité avec une forte immigration en provenance de pays limitrophes, surtout la Bolivie, le Pérou et le Paraguay, et il s'agit d'une immigration économique assez mal vécue dans Buenos Aires et sa région, déjà très peuplée en comparaison avec le reste du pays.

L'Europe est présente dans la manifestation à travers entre autres des films italien, néerlandais, autrichien, français ou suisse.



Le site Internet du festival est d'une impressionnante richesse avec des documents à télécharger, des bandes-annonces à regarder, une programmation par salle, par jour, par thème... Bref un événement qui fait réfléchir au moment où des colonnes de réfugiés convergent vers une Europe qui se barricade, qui ferme ses frontières, qui ne parvient pas à s'unir au nom des valeurs qu'elle prétend défendre au premier rang desquelles se trouvent justement les droits de l'Homme !

Ce matin, Página/12 en fait la une de ses pages culturelles (ci-dessus).

Le festival dispose aussi d'une page Facebook.

Ajout du 16 septembre 2015 :
lire l'article de La Nación.