A partir de demain 16 septembre et
jusqu'au 23, pour la sixième année consécutive, le festival
Cinemigrante, autour du phénomène de la migration humaine et des
droits de l'homme, festival itinérant en Amérique du Sud, déploie
son programme international de longs et moyens métrages, fictions et
documentaires, dans huit salles différentes à Buenos Aires :
les salles de cinéma de l'INCAA, le 0 KM Gaumont, celles du Centro
Cultural San Martín (entrée par la rue Sarmiento), la Casa del
Bicentenario à Recoleta, la Biblioteca del Congreso, le Centro
Cultural de España, le Museo Etnográfico, le CCK (le nouveau et
massif Centro Cultural Kirchner, dans l'ancien bâtiment du Correo
Central) et l'Embassade de Palestine en Argentine. Il s'agit d'un festival avec une compétition officielle et une remise de récompense à la fin.
Il se trouve que l'Argentine se sent
toujours très concernée par cette problématique dont elle est
elle-même issue d'assez fraîche date (la grande immigration qui a
donné son visage actuel au pays a pris fin au début des années
1930, il y a moins d'un siècle). Et c'est encore une réalité avec une forte immigration en provenance de pays limitrophes, surtout la Bolivie, le Pérou et le Paraguay, et il s'agit d'une immigration économique assez mal vécue dans Buenos Aires et sa région, déjà très peuplée en comparaison avec le reste du pays.
L'Europe est présente dans la
manifestation à travers entre autres des films italien, néerlandais, autrichien,
français ou suisse.
Le site Internet du festival est d'une
impressionnante richesse avec des documents à télécharger, des
bandes-annonces à regarder, une programmation par salle, par jour,
par thème... Bref un événement qui fait réfléchir au moment où
des colonnes de réfugiés convergent vers une Europe qui se
barricade, qui ferme ses frontières, qui ne parvient pas à s'unir
au nom des valeurs qu'elle prétend défendre au premier rang
desquelles se trouvent justement les droits de l'Homme !
Ce matin, Página/12 en fait la une de ses pages culturelles (ci-dessus).
Le festival dispose aussi d'une page Facebook.
Ajout du 16 septembre 2015 :
lire l'article de La Nación.
Ajout du 16 septembre 2015 :
lire l'article de La Nación.