Dans la Colonne de droite de Barrio de Tango,
dans sa partie inférieure, celle qui est réservée aux liens vers les sites
Internet extérieurs à ce blog, je viens d'installer une nouvelle
rubrique qui rassemble un certain nombre de sites pertinents (du moins je l'espère) pour
qui s'intéresse à l'histoire argentine.
Quelques institutions
traditionnelles, comme la Academia Nacional de Historia ou les deux
grands instituts consacrés l'un à José de San Martín,
l'autre à Manuel Belgrano (créateur entre autres du drapeau
national et vainqueur de la bataille de Salta dont on fêtait le
bicentenaire le 20 février dernier – voir mon article à ce
sujet).
Des
structures plus récentes, parfois au centre de véritables guerres
picrocholines dont l'ardeur laissent les Européens bouche-bée,
comme el Instituto Nacional de Revisionismo histórico
Manuel Dorrego (placé
sous la direction de l'historien hyper-contesté et ultra-partisan
Pacho O'Donnell) ou la Casa del Bicentenario, nettement plus
consensuelle et pacifique.
Quelques
musées (j'ai retenu ceux dont le site est efficace, ce qui n'est pas
encore le cas de tous).
Vue perspective de la grande salle du Museo Nacional del Bicentenario,
avec les deux grenadiers à cheval de garde
(c'est ce régiment qui assure la sécurité des bâtiments officiels nationaux)
Photo MNB - Casa del Gobierno
Et
deux sites non institutionnels, d'origine personnelle, comme le site
monté et dirigé par l'historien vedette de la télévision, de la
radio et chéri des maisons d'édition, Felipe Pigna, dont j'ai déjà
eu l'occasion de vous parler à plusieurs reprises (un personnage
public très controversé et qui fait ce qu'il faut pour le rester,
sa manière à lui de lutter pour une histoire plurielle, détachée
de l'histoire officielle enseignée aux enfants) et le site
ultra-partisan, pour ne pas dire franchement belliqueux, du courant
fédéral actuel intitulé La Gazeta Federal (une lecture de
l'histoire liée à un courant politique longtemps majoritaire dans
les couches populaires de l'Intérieur argentin, né juste après la
guerre d'indépendance et qui fut le grand protagoniste de la guerre
civile qui ravagea le pays de 1820 à 1880, il y fut réduit à une
déroute presque complète à l'orée de ce qu'on appelle la
Generación
del Ochenta, 1880-1916).
Sur
tous ces événements et leur enchaînement, voir le Vade-mecum
historique dont vous trouverez le lien dans la rubrique Petites
chronologies en partie centrale de la Colonne de droite.
Tous
ces sites sont naturellement rédigés en espagnol, la plupart du
temps de manière exclusive, et il vous appartient, de surcroît, de
ne pas vous laisser entraîner dans les querelles idéologiques dont
ils sont nécessairement pétris comme l'est toute l'histoire
nationale en Argentine, qui ne se distingue encore qu'à grand peine
d'un autre genre, celui de l'historiographie qui consiste à raconter
le passé pour construire la mémoire collective d'une communauté,
nationale ou locale.