Cliquez sur l'image pour obtenir une haute résolution Cette statue parisienne de Miranda est une copie de celle qui a été érigée sur le champ de bataille de Valmy |
Le jeudi 20 octobre 2016,
à 18h, je donnerai une conférence sur Francisco de Miranda, dans le
cadre du programme culturel du Souvenir Napoléonien, délégation de
Paris-Ile de France.
Ce sera l'hommage de Souvenir à ce
révolutionnaire exceptionnel, à l'occasion du bicentenaire de sa
mort, le 14 juillet 1816, dans un cachot d'une forteresse militaire
espagnole, à Cadix. Cette conférence fait suite au dépôt de gerbe en juin dernier à l'Arc de Triomphe à l'intérieur des arches duquel son
nom est inscrit parmi ceux des généraux de la Révolution et de
l'Empire depuis le règne de Louis-Philippe.
Miranda est le seul
Sud-Américain qui ait participé à la Révolution française et le
seul personnage politique de cette époque mouvementée à avoir
participé aux trois événements fondateurs de l'ère contemporaine
pour l'Occident : la guerre d'indépendance des Etats-Unis, la
Révolution française et l'émancipation de l'Amérique hispanique.
Ce sera à la mairie
du VIIIème
arrondissement, 3 rue de Lisbonne, à Paris.
La conférence est ouverte
à tous.
Entrée libre et gratuite.
Extrait du communiqué de
presse diffusé par le Souvenir Napoléonien :
"Pour tous les pays de l'Amérique
hispanique, Francisco de Miranda, né à Caracas en 1750, est le
Précurseur de leur émancipation.
Lieutenant-colonel, il a combattu aux
Etats-Unis au sein du corps expéditionnaire espagnol qui soutint les
insurgés, avec les troupes de La Fayette.
Maréchal de camp puis général de
division, il servit la première République française et contribua
aux victoires de Valmy et de Jemappes avant d'être arrêté à
Neerwinden par les menées de Dumouriez qui, en provoquant cette
défaite, occultait son ralliement aux émigrés.
Après Trafalgar, grâce à une aide
parcimonieuse de la Grande-Bretagne, Miranda déclencha les premiers
troubles à Caracas et à Buenos Aires, en 1816. En 1811, il revint
au Venezuela où il conduisit la révolution avec son disciple, Simón
Bolívar.
Tombé aux mains des absolutistes
espagnols en 1812, il mourut prisonnier, à Cadix, le 14 juillet
1816.
Ecrivain érudit et polyglotte,
mélomane et connaisseur des beaux-arts, grand voyageur, il mit sa
fortune et son intelligence au service de son idéal. Charismatique
et flamboyant, connu sur tout le continent, l'homme impressionna ses
contemporains, jusqu'à Frédéric de Prusse et Catherine de Russie,
ne laissant pas non plus indifférent le Premier Consul en personne.
Parmi les penseurs des Lumières, il n'y a pas d'autre
Hispano-Américain que lui. Il est aussi l'unique acteur politique à
avoir participé aux trois révolutions qui ont fondé l'Occident
contemporain.
Injustement oublié en
Europe mais mentionné parmi les généraux français sur l'Arc de
Triomphe, il est devenu un mythe pour les hispanophones du Nouveau
Monde."