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Une de Cash dimanche dernier avec un Mileí faussement christique tel qu'il vient de se présenter devant un think tank d'extrême-droite Cliquez sur l'image pour une meilleure rsolution |
Depuis 1982, le 7 août, un grand pèlerinage, très encadré par les autorités diocésaines, conduit des foules denses un peu partout en Argentine vers les principaux sanctuaires de San Cayetano (pour nous, saint Gaëtan). En Argentine, il est le patron du pain et du travail. Au long des années, le pèlerinage s’est donc transformé en baromètre social puisqu’il rassemble tous les précaires du pays, les chômeurs, les travailleurs laissés pour compte, les retraités auxquels Mileí est en train de retirer le pain de la bouche, les sans-abris aussi, de plus en plus nombreux puisque des gens se font expulser de leur logement.
C’est aussi au cours de cette semaine que la Conférence épiscopale argentine célèbre ses journées de réflexion sociale avec, cette année, des ateliers très fournis en thématiques et en grands témoins.
Ces jours-ci, Página/12 consacre à ce sujet trois articles de fond. Pas les journaux de droite, qui sans doute feront quelques reportages pittoresques le 8 sur les rassemblements religieux de la veille, d’autant que cette année, ils s’accompagneront d’hommages au défunt pape François, qui sut si bien et si fort parler des laissés pour compte du monde capitaliste et du dérèglement économique croissant.
Pour aller plus loin :
lire l’article de Página/12 sur le programme des journées sociales de l’Église
lire l’article de Página/12, dans le supplément économique Cash, sur la planification du chaos qu’est la politique anti-sociale menée par Mileí