Il
y a un an, quand éclatait le scandale des Panama Papers dans lequel
Mauricio Macri et son père, l'homme d'affaires Franco Macri, se trouvaient impliqués pour différentes
sociétés faisant apparaître leur nom dans les archives du cabinet
d'avocats visé par le Consortium international de journalistes
d'enquête, un député portait plainte devant la justice contre le
président argentin pour blanchiment d'argent mal acquis.
L'instruction s'est enclenché très rapidement, beaucoup plus vite
que ce n'aurait été le cas lorsque le chef d'Etat était impliqué
pendant le mandat de Cristina Kirchner.
Néanmoins,
hier, le juge d'instruction, Sebastián Casanello, a émis un arrêt
de non-lieu par lequel il se déclare incompétent, puisqu'il n'a pas
pu constaté de délit de ce type parmi les éléments étudiés.
Mais les recherches ne s'arrêtent pas là pour autant. Le dossier va
être transmis à la justice financière car il est plus que
vraisemblables que ces comptes off-shore contreviennent aux lois
fiscales, qu'il s'agisse évasion fiscale ou d'autres types de
fraude. De la délinquance en col blanc, plutôt habituelle dans des
pays aux économies très instables où les hommes d'affaires tâchent
de protéger leurs arrières.
Página/12
soupçonne que le juge se couche devant le pouvoir. Les autres
quotidiens nationaux se contentent de rapporter les faits, sans
triomphalisme...
Pour
aller plus loin :
lire
l'article de Página/12 (hostile)
lire
l'article de Clarín
Ajout du 22 avril 2017 : le procureur initiateur du dossier a fait appel du non lieu du juge Casanello.
lire l'article de Página/12 (qui se frotte les mains)
lire l'article de La Nación (le titre est beaucoup plus neutre de sorte que la nouvelle passe presque inaperçue)
Ajout du 22 avril 2017 : le procureur initiateur du dossier a fait appel du non lieu du juge Casanello.
lire l'article de Página/12 (qui se frotte les mains)
lire l'article de La Nación (le titre est beaucoup plus neutre de sorte que la nouvelle passe presque inaperçue)