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Les jeunes sont sortis hier, en grand nombre, pour défiler dans les
rues d’une trentaine de villes en Argentine pour manifester leur
préoccupation pour le climat et tâcher d’alerter leurs
politiciens, encore moins sensibles à la question que leurs
homologues européens. Il n’y a pas vraiment de parti écologiste
dans le paysage politique argentin.
Le départ de la manifestation sur la place du Congrès En arrière-plan, le siège des deux chambres nationales |
Peut-être
le climat politique, chaud-bouillant depuis le 11 août, et la
saisine du comité des droits de l’enfant de l’ONU par Greta
Thunberg et son équipe internationale de jeunes militants a frappé
les esprits. La saisine dénonce cinq pays, dont la France, le Brésil
et l’Argentine. Et il est vrai que la création d’un ministère
de l’écologie par Mauricio Macri a été une mascarade et le
rabbin-ministre a démontré depuis quatre ans son incompétence et
son inutilité totale… A part son déguisement en végétal il y a
deux ans, on n’a jamais entendu parler de la moindre action de sa
part depuis sa prise de fonction !
L'arrivée du cortège sur la Place de Mai à l'arrière-plan, avenida de Mayo |
En
revanche, j’ai été frappée à Buenos Aires et même à Villa
Mercedes, petite ville au milieu de la campagne de la province de San
Luis, par l’apparition d’enseignes bio et par la variété des
produits proposés à la vente. On est encore loin de la fréquence
de ce type de magasins à Paris et de l’offre alimentaire et non
alimentaire mais le progrès est très marqué par rapport à il y a
deux ans.
Deux
journaux ont mis la manifestation de Buenos Aires à leur une, La
Nación et Clarín, qui a choisi d’illustrer son article (mais pas sa une) avec une
photo d’une marche pour le climat à… Milan !
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Clarín
Ajout du 29 septembre 2019 :
lire cet article de La Nación sur une opération initiée par un jeune militant pour nettoyer les rives du Río de la Plata (la manière dont les Argentins jettent dans la nature du plastique et des déchets rappellent ce qu'était la France, ses chemins, ses routes, ses plages, ses aires de pique-nique, il y a 50 ans, quand il y avait moins d'emballages. Du coup, l'Argentine est encore plus sale !)
Ajout du 29 septembre 2019 :
lire cet article de La Nación sur une opération initiée par un jeune militant pour nettoyer les rives du Río de la Plata (la manière dont les Argentins jettent dans la nature du plastique et des déchets rappellent ce qu'était la France, ses chemins, ses routes, ses plages, ses aires de pique-nique, il y a 50 ans, quand il y avait moins d'emballages. Du coup, l'Argentine est encore plus sale !)