Avant-hier, un collectif d’écrivains s’est
adressé à Alberto Fernández, le candidat péroniste qui a de
grandes probabilités d’être élu président le 27 octobre
prochain : ils veulent sensibiliser le futur chef d’État aux
enjeux du secteur du livre, qui a beaucoup souffert de la politique
de l’actuelle majorité, et à ceux, plus généraux, de la
culture, dont ils demandent que le portefeuille soit rétabli au rang
de ministère. Il y a de fortes probabilités qu’un gouvernement
Fernández s’en occupe : l’homme vit actuellement de son
métier de professeur de droit pénal à l’Université de Buenos
Aires (UBA) et non des émoluments d’un mandat électif ou de
fonctions partisanes et c’est un passionné de musique (il fait
lui-même de la musique et plutôt bien !).
Le
même jour, le candidat consultait les dirigeants de l’union
patronale des industriels argentins, qui avaient soutenu, du bout des
lèvres, Mauricio Macri il y a quatre ans et qui condamnent
aujourd’hui sa politique qui a conduit au désastre que vit le pays
depuis plus d’un an.
Pour
aller plus loin :
lire
l’article de Página/12 sur la lettre ouverte du collectif
d’écrivains
lire
l’article de Infobae sur le même sujet
lire
l’article de Página/12 sur la rencontre entre le candidat et le
président de l’UIA
lire
l’article de Clarín sur le même sujet.