L’institut national de statistiques, l’INDEC,
vient de publier les chiffres du chômage pour juillet : 10,6 %
de la population active. Il faut remonter à quatorze ans, dans les
premières années du mandat de Néstor Kirchner, pour retrouver
des chiffres pareils ! Cela correspond à un peu plus de deux
millions d’adultes, dans un pays où il y a beaucoup d’enfants et
de jeunes. Chez les femmes jeunes (14-29 ans), ce taux de chômage
atteint 23,4 %.
Ces
chiffres ont été établis pour une période antérieure aux PASO,
les primaires obligatoires qui devancent de près de trois mois le
premier tour (élections présidentielle, législatives et
sénatoriales). Or la crise économique s’est aggravée dès le
lendemain, lorsque les marchés ont pris peur devant la perspective
de la victoire électorale d’un « gauchiste » au lieu
de néo-libéral actuellement au pouvoir. Attendons-nous à un autre
chiffre catastrophique dans un mois. Cela tombera mal pour la
majorité sortante : le premier tour des élections se tiendra
le 27 octobre. Et Alberto Fernández (le « gauchiste »
qui affole le business) a encore gagné des points sur Mauricio Macri
si l’on en croit les instituts de sondage. Il avait 15 points
d’avance le 12 août, au lendemain des PASO. Il en aurait
maintenant 20. Si c’est exact, c’est irrattrapable pour Macri.
Pour Alberto Fernández, ce sera un terrible héritage.
Pour
en savoir plus :
lire
l’article de Clarín
lire
l’article de La Nación.